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Marco Odermatt s'impose dans la douleur à Alta Badia

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Marco Odermatt en est tout retourné. Il vient de fêter sa quinzième victoire en Coupe du monde. (© KEYSTONE/AP/Gabriele Facciotti)

Phénoménal lors de la 1re manche, Marco Odermatt a finalement remporté le deuxième géant Coupe du monde d'Alta Badia dans la douleur. Il n'a devancé le Norvégien Henrik Kristoffersen que de 0''20.

Le Nidwaldien avait réussi une première manche hors du commun. Il avait relégué tous ses adversaires à plus d'une seconde à l'exception de Kristoffersen à 0''60. Parti en dernier là où vingt-neuf coureurs avaient déjà passé, Odermatt a connu beaucoup plus de difficultés sur le deuxième parcours. Son style si fluide lors de son premier passage avait laissé la place à une certaine abnégation, qu'on a peu l'habitude de voir sous les skis du champion olympique.

A la volonté, Odermatt est quand même allé cueillir son quinzième succès en Coupe du monde et son treizième (!) podium consécutif dans le géant en Coupe du monde et JO inclus. Il s'était déjà imposé l'an dernier dans un des deux géants disputés sur la piste Gran Risa. Il a également remporté son troisième géant en quatre courses cette saison. Le Nidwaldien s'envole bien sûr en tête du classement général et de la discipline en Coupe du monde.

Loïc Meillard a pris la quatrième place à 1'32'' du vainqueur. Il a perdu un rang en rapport à sa 3e place de la première manche. Il a été doublé par le Slovène Zan Kranjec. Il s'agit toutefois du meilleur résultat de la saison du skieur d'Hérémence, qui a, pour une fois, moins bien fini le parcours que lors de ses trois premières manches sur la piste des Dolomites.

Neuvième la veille, le Valaisan Justin Murisier a connu l'élimination après avoir commis une faute sur le ski intérieur. Il avait pris la 11e place de la première manche.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Explosion dans l'Ain: une personne "manque à l'appel"

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Le ministre français de l'Intérieur Laurent Nuñez s'est rendu sur les lieux du drame (archives). (© KEYSTONE/EPA/CHRISTOPHE PETIT TESSON)

Les recherches ont repris mardi à Trévoux, dans l'Ain, pour retrouver une "personne manquante" au lendemain de l'explosion, d'origine encore indéterminée, qui a tué deux enfants en bas âge et fait une dizaine de blessés.

"Il y a une personne qui manque à l'appel, qui était probablement occupante d'un des logements. Ce sont les équipes cyno(philes) qui sont en recherche actuellement", a déclaré à la presse le ministre de l'Intérieur Laurent Nuñez, lors d'une visite.

Un peu plus tôt, le maire de Trévoux Marc Péchoux avait mentionné des personnes "dont on n'a pas forcément de nouvelles. Mais rien ne dit qu'elles étaient dans leur appartement", avait-il dit devant la presse. Il a évoqué des recherches menées lundi "jusqu'à 23H30 avec des chiens qui n'ont rien détecté".

L'explosion, survenue vers 17h30, au rez-de-chaussée d'un immeuble d'habitation de quatre étages, a tué deux jeunes enfants et fait "une dizaine de blessés en urgence relative", selon le ministre. "On a 53 personnes impliquées qui ont été choquées", a-t-il ajouté.

Enquête en cours

"Sur les motifs de cette explosion, il y a une enquête qui est en cours", et les investigations sont menées par les gendarmes sous l'égide du parquet de Bourg-en-Bresse, a-t-il déclaré, refusant d'en dire davantage.

Le maire de la ville de 6930 habitants, située à une quarantaine de kilomètres au nord de Lyon, a évoqué la piste d'une explosion due au gaz mais le parquet a souligné dans un communiqué qu'à ce stade, les causes exactes n'étaient "pas encore déterminées avec certitude".

Les deux garçons, des frères de trois et cinq ans, ont été sortis des décombres en arrêt cardio-respiratoire mais n'ont pas pu être ranimés, selon une source au sein des secours.

La zone autour de l'effondrement était toujours barrée mardi par des cordons de sécurité derrière lesquels s'affairaient pompiers et gendarmes.

"La cuisine coupée en deux"

Tôt mardi, des résidents sont venus, parfois avec leurs enfants, souvent en peignoir, chaussons ou vêtement de jogging, dans l'espoir de récupérer quelques affaires dans les logements alentours, évacués la veille par précaution. L'accès à l'immeuble de l'explosion reste interdit d'accès.

Samira y vivait au deuxième étage avec ses trois enfants. Au moment de l'explosion, "j'étais avec mon fils, il était dans sa chambre, d'un coup tout est tombé par terre", raconte-elle.

"C'est tombé d'un coup. On a plus de porte, elle s'est envolée, les fenêtres et la terrasse ont été soufflées. La cuisine a été coupée en deux", dit cette mère célibataire, dont un fils a été légèrement blessé. "Je ne peux plus rentrer chez moi je suis au camping".

La mère d'Abdel, âgée de 81 ans, habitait elle aussi au deuxième étage de l'immeuble soufflé. "Elle n'a rien compris. La porte a volé, les fenêtres ont éclaté. Un bruit assourdissant, comme une bombe", a raconté à l'AFP le fils de l'octogénaire.

"Elle est en état de choc, elle est légèrement blessée aux genoux. L'essentiel, ce matin, elle est chez moi, elle va bien", a-t-il ajouté.

Action des pompiers saluée

Le ministre de l'Intérieur a salué l'action des pompiers, notamment de deux officiers qui sont intervenus en civil lundi en dehors de leur service et "qui ont été les premiers à pratiquer les gestes de secours, notamment sur les deux jeunes enfants".

Venu pour témoigner du "soutien" et de "la compassion du gouvernement", Laurent Nuñez a également "salué un habitant de l'immeuble qui a joué un rôle important pour procéder aux évacuations" et souligné qu'une chaîne de solidarité" s'était mise en place pour prendre en charge les sinistrés.

L'immeuble où l'explosion a eu lieu comptait 20 logements, dont 19 occupés par quelque 70 habitants. Tous ont été évacués et ils ne pourront pas le réintégrer dans l'immédiat. Ils ont été hébergés provisoirement dans des hôtels, un camping ou bien chez des proches, selon la mairie.

"Le périmètre va être gelé pendant le temps nécessaire aux constatations", a dit le ministre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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F1: Le Grand Prix du Portugal de retour au calendrier

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Lewis Hamilton, alors pilote chez Mercedes, avait remporté la dernière édition du GP du Portugal en 2021. (Archives) (© KEYSTONE/AP/MANU FERNANDEZ)

Le circuit de Portimao au Portugal fera son retour au calendrier du championnat du monde de Formule 1 en 2027, a annoncé mardi le promoteur du championnat. Il remplace le Grand Prix des Pays-Bas.

Un accord de deux ans a été conclu entre la Formule 1 et l'Autodromo Internacional do Algarve de Portimao, liant le tracé portugais jusqu'en 2028. Situé dans l'extrême sud du Portugal, le circuit de 4,6 km "offre aux pilotes un défi technique avec des changements d'altitude spectaculaires, culminant dans une descente vers le dernier virage à droite qui mène à la ligne droite des stands", explique la F1 dans un communiqué.

Disparu du calendrier depuis 2022

Pour l'heure, aucune date n'a encore été annoncée mais le GP du Portugal doit remplacer celui des Pays-Bas disputé fin août et déjà assuré de disparaître du calendrier après 2026. L'Autodromo Internacional do Algarve a fait ses débuts comme circuit du Championnat du monde de F1 en octobre 2020, lors de la pandémie de Covid-19, mais a quitté le calendrier après une dernière édition en 2021.

Avant cela, le Portugal a accueilli son premier GP à Porto en 1958 avant de visiter en 1959 le circuit de Monsanto (à la frontière espagnole) puis celui d'Estoril, près de Lisbonne, entre 1984 et 1996.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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OpenAI rattrapé par les doutes et la concurrence

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OpenAI, l'éditeur du chatbot ChatGPT, va finir l'année sur une perte de plusieurs milliards de dollars et ne prévoit pas d'être rentable avant 2029. (archives) (© KEYSTONE/APA/APA/HARALD SCHNEIDER)

ChatGPT l'a catapultée comme aucune start-up avant elle, mais après trois ans au sommet, OpenAI est rattrapé par la concurrence, suscitant critiques et doutes dans le milieu de la tech et chez les investisseurs.

"OpenAI est le prochain Netscape, condamné et en pleine hémorragie de cash", a écrit sur X, début décembre, l'investisseur Michael Burry, rendu célèbre par le film "The Big Short".

Il faisait référence au portail qui contrôlait, début 1996, près de 90% du marché des navigateurs internet, mais plus que 1% neuf ans plus tard.

"C'était écrit", a surenchéri Gary Marcus, chercheur connu pour son scepticisme à l'égard de la façon dont se structure l'écosystème autour de l'intelligence artificielle (IA). "OpenAI a perdu son avance et a voulu beaucoup trop en faire."

La jeune entreprise de San Francisco restera, à jamais, le génie qui a fait sortir l'IA générative de sa bouteille.

Son désormais célèbre chatbot ChatGPT a battu, haut la main, tous les records de croissance pour un produit grand public, passé de rien en novembre 2022 à plus de 800 millions d'utilisateurs par semaine actuellement.

Sa valorisation atteint 500 milliards de dollars, un montant de très loin inédit avant que SpaceX ne la détrône il y a quelques jours.

Mais côté pile, OpenAI va finir l'année sur une perte de plusieurs milliards de dollars et ne prévoit pas d'être rentable avant 2029.

La même entreprise s'est engagée à payer plus de 1400 milliards de dollars à des fabricants de puces et bâtisseurs de centres de données pour démultiplier ses capacités de calcul, cruciales pour le développement de l'IA.

Sa trajectoire financière pose question, d'autant que Google revendique désormais 650 millions d'utilisateurs mensuels de son interface d'IA Gemini.

"Part du gâteau"

Commercial hors pair, charmeur, le patron d'OpenAI, Sam Altman, a montré, pour la première fois, des signes d'agacement en réponse à une question sur ces contrats à plus de mille milliards début novembre.

Quelques jours plus tard, il a prévenu, en interne, que le groupe risquait de connaître "un contexte chahuté" et un "environnement économique défavorable", mentionnant les avancées de Google.

Il a ensuite lancé une "alerte rouge", enjoignant à ses équipes de concentrer leurs efforts sur ChatGPT.

Jeudi, OpenAI a dévoilé un nouveau modèle d'IA, GPT-5.2, dont les performances se situent aux premiers rangs dans beaucoup d'évaluations, annonçant, le même jour, un partenariat d'ampleur avec Disney.

"OpenAI investit de très très grosses sommes d'argent dans la mise au point de ses modèles, mais quant à savoir comment cela va se traduire économiquement, ce n'est pas clair", estime Ashu Garg, associé au sein de la société de capital-investissement Foundation Capital.

S'agissant d'une entreprise déficitaire aux engagements considérables, que dire de la valorisation d'OpenAI, qui "lève (aujourd'hui) de l'argent à des prix pour lesquels le retour sur investissement fait question", dit-il.

"Je m'attends depuis longtemps à ce que la valorisation d'OpenAI baisse parce que la concurrence se rapproche et que sa structure capitalistique n'est vraiment pas adaptée, mais elle continue à monter", observe, interdit, Espen Robak, pourtant spécialiste reconnu de la valorisation d'actifs non cotés au sein du cabinet Pluris Valuation Advisors.

Selon les avis, cette période plus inconfortable pourrait amener OpenAI à repousser son entrée en Bourse, ou au contraire l'accélérer pour en appeler aux petits épargnants, dont plusieurs millions restent fascinés.

Certains reprochent aussi au petit prince de l'IA de s'être trop diversifié, des infrastructures au réseau social vidéo Sora, en passant par la conception d'un appareil connecté.

Mais en dehors de quelques commentateurs radicaux, très rares sont ceux qui voient OpenAI imploser.

"Il n'y aura pas de vainqueur" dans la course à l'IA, prédit Angelo Zino, analyste de CFRA, "mais il faudra plusieurs fournisseurs de modèles de qualité", parmi lesquels OpenAI, qui peut réussir sans rester numéro un, selon lui.

Il semble par ailleurs, que beaucoup des accords passés avec des fournisseurs de puissance informatique, processeurs ou "cloud" offrent des conditions assez flexibles.

En cette période plus agitée, la présence au capital d'un actionnaire de référence comme Microsoft (27% du capital) est précieuse, d'autant que le partenariat étroit avec le géniteur de Windows lui assure des revenus récurrents et conséquents.

"Toutes ces entreprises auront leur part du gâteau", insiste Angelo Zino, "et le gâteau va devenir beaucoup plus gros."

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Loïc Meillard, de retour au premier plan après les doutes

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Loïc Meillard a réussi un week-end plein à Val d'Isère (© KEYSTONE/EPA/SEBASTIEN NOGIER)

Arrivé à Val d'Isère en panne de résultats, Loïc Meillard repart des Alpes françaises avec un succès en géant et une 2e place en slalom. Sa saison olympique est-elle enfin lancée?

Fin mars, Loïc Meillard a conclu sa saison de géant en battant Marco Odermatt lors des finales de la Coupe du monde de Sun Valley. Lors de l'hiver 2024/25, le Valaisan d'origine neuchâteloise a clairement franchi un cap, devenant champion du monde de slalom à Saalbach, se classant dans le top 5 de dix des douze slaloms au programme, et terminant 3e du général, derrière l'intouchable "Odi" et à 40 points de Henrik Kristoffersen.

En quête de solutions avant Val d'Isère

Au niveau physique cependant, ses douleurs au dos, qui l'ont handicapé au début de l'hiver, n'ont pas disparu. Alors qu'on l'annonçait comme un rival de son coéquipier Marco Odermatt pour le général, il est arrivé en Haute-Tarentaise avec une 9e place au géant de Beaver Creek comme meilleur résultat.

Vendredi, avant les courses, il avait déclaré toute sa volonté de passer outre ces résultats et de capitaliser sur sa bonne forme du moment: "J'ai fait des kilomètres en slalom et en géant à Thyon, à la maison. Pour l'instant, ce n'est pas le ski espéré, mais c'est le sport." Le skieur d'Hérémence voulait surtout trouver des solutions. "Beaver Creek, c'était déjà un pas dans la bonne direction, avec des secteurs vraiment corrects. Maintenant, on va essayer de construire là-dessus", avait-il avancé, confiant.

Deux courses de rêves pour se relancer

Meillard l'a prouvé dès la première manche du géant samedi, avec sa 5e place provisoire derrière Odermatt. L'après-midi, le scénario rêvé et tant espéré par les Suisses se réalise: Loïc Meillard remporte le géant devant Luca Aerni et Marco Odermatt. Un nouveau triplé à croix blanche, mais un tournant pour Meillard. "Une 9e place, ça m'est complètement égal pour la confiance. Je veux retrouver les podiums!", avait-il martelé la veille.

La différence entre la victoire et une place dans le top 30 est parfois fine, comme il l'a indiqué une fois la victoire en poche: "Le premier podium de l'hiver fait toujours du bien, après je sais que j'ai encore du travail à fournir pour performer sur certains parcours."

Le lendemain, le skieur de 29 ans a encore signé deux manches de haut vol pour terminer 2e du slalom, preuve que la Face de Bellevarde lui convient bien. Au terme des deux courses, il a obtenu 180 points, lui qui n'en comptait que 78 auparavant.

Une préparation estivale tronquée

Pour expliquer cette progression, Julien Vuignier, entraîneur en équipe de Suisse, avance au terme de la compétition que "Loïc a passé des grosses journées d'entraînement à enchaîner les manches avant Val d'Isère. Et ça lui a fait du bien, tout comme d'être à la maison". Pour lui, pas de doute, Loïc Meillard a eu un déclic durant ce week-end à Val-d'Isère: "On sait que quand ça commence à gagner, il y a vraiment un relâchement dans tout le corps. D'un coup, la technique fonctionne et c'est parti."

Si le champion du monde de slalom n'a pas performé plus tôt, la clé de compréhension réside peut-être dans sa préparation estivale en demi-teinte. "Loïc a peut-être fait dix jours de bon ski, maximum" reconnaît Vuignier. Il n'a pas pu faire de volume, pas pu monter dans les intensités. Cela lui a donc demandé un peu de patience. Et là, d'arriver sur une piste technique, où l'expérience parle aussi, ça l'a aidé."

Libéré, Loïc Meillard est désormais prêt à enchaîner. "Le week-end prochain, il va falloir retrouver les mêmes sensations à Alta Badia. Il faudra se réadapter pour renouveler mon ski", a-t-il conclu avant de quitter la raquette d'arrivée dimanche.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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