Jeux olympiques
Mélody Johner: "Je ne me mets pas d'étiquette de sportive olympique"
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À Paris, Mélody Johner vivra ses deuxièmes Jeux Olympiques. La cavalière s’élancera sur les épreuves du concours complet. Une discipline qui allie dressage, cross et saut d’obstacles. Rencontre.
C’est au Chalet-à-Gobet que je rencontre Mélody Johner. Quelques chevaux curieux passent la tête hors de l’écurie pour regarder passer les enfants qui sortent de leur cours d’équitation. Malgré la pluie, l’ambiance est chaleureuse au manège.
Le choix du lieu est logique. Le Chalet-à-Gobet, c’est le centre de la vie de la cavalière. “C’est l’endroit où j’ai posé mes valises quand j’ai rencontré mon mari, Benoît, il y a dix bonnes années”, raconte-t-elle. La famille Johner est en effet installée depuis de nombreuses années sur ce site des hauts de Lausanne. “Maintenant c’est vraiment chez moi, c’est là que je travaille, mais c’est aussi là que je profite de monter à cheval pour me changer les idées. C’est notre cocon, c’est là qu’on est contents de rentrer quand on traverse l’Europe, qu’on va à gauche à droite avec nos chevaux.”
L’amour que porte Mélody Johner aux chevaux date de sa plus tendre enfance. Et c’est en quelque sorte une affaire de famille. Mais pas parce que ces parents faisaient de l’équitation ou parce que des proches possédaient des chevaux. “Ce qu’il y a de sûr, c’est que dans ma famille de près comme de loin, il y a clairement pas de fermiers ou d’agriculteurs, lâche-t-elle avec le sourire. Les chevaux, ou même les animaux, ce n’est pas quelque chose qui fait partie de ma famille.” Sa passion découle plutôt d’un moment de partage avec sa maman.
Mais que s’est-il passé pour que la jeune Mélody ne veuille plus redescendre de ce poney? Qu’est-ce qui lui a tant plu? La cavalière tente une explication: “Être sur un cheval, c’est particulier. Déjà on a l’impression qu’on est plus grand, que ça nous donne un peu d’importance. Mais c’est vrai que quand on est avec un cheval, on est dans sa bulle. Rien que l’odeur du cheval, la relation… Tout de suite, on croche ou on ne croche pas.”
Trop petite pour monter à cheval, elle fait de la voltige, de la gymnastique à cheval, jusqu’à cinq ans environ. Puis elle commence l’équitation. Comment se sont déroulées ses premières leçons?
Après ce coup de foudre, ça n’a cependant pas immédiatement été une évidence qu’elle ferait carrière, sportivement ou non, dans ce milieu. “Ma mère à l’époque avait le même discours que tous les parents ont, c’est-à-dire: ‘fais un métier et on verra ensuite’. Mais c’est vrai que maintenant que je me retrouve ici, professionnellement et sportivement, finalement avec le recul, je ne me voyais pas du tout faire autre chose. Bien sûr que pour atteindre des grands championnats, il faut beaucoup de planètes alignées, un petit coup de pouce du destin. Mais par contre, travailler là-dedans, si c’était à refaire, je finirais là-dedans.”
Aujourd’hui, elle ne se contente pas de faire des concours. Elle entraîne, apprend aussi aux jeunes.
Une histoire de rencontres
L’aspect sportif et le concours complet sont ensuite arrivés dans la vie de Mélody de par la rencontre avec son mari qui pratiquait déjà cette discipline. “C’est de là qu’a découlé ce que je vis aujourd’hui, c’est clair. Ce que j’aime profondément dans le concours complet, c’est de planifier, d’organiser, de former les chevaux dans toutes les disciplines. Il faut voir ça comme un triathlon équestre. Et là où les chevaux vont être excellent en dressage, mais un peu tardifs sur le cross ou le saut, tout à coup ça s’inverse avec la maturité. Et ce management, je le trouve super intéressant.”
L’infrastructure du Chalet-à-Gobet lui a aussi permis de développer son talent et de l’emmener au plus haut niveau. “Je n’aurais jamais pu faire ce que je fais dans une petite structure ou de manière autonome”, admet la cavalière.
Mais au fond d’elle, elle savait qu’elle avait ce qu’il fallait pour devenir pro. “J’ai toujours su que j’étais passionnée, que je n’étais pas maladroite avec les chevaux. Pas seulement quand tout va bien, mais aussi quand il pleut, quand on est malade, qu’on est blessé, etc. J’ai toujours été consciente que j’avais une volonté et une persévérance qui était, je pense, dans la moyenne supérieure. Mais on ne peut pas vraiment savoir jusqu’où on va aller. Et ça, c’est vraiment l’entourage, les gens qu’on rencontre, qui nous portent et qui nous amènent à faire de nos rêves quelque chose de potentiellement accessible. Et ça par contre, je l’ai trouvé ici au manège.”
La rencontre avec Toubleu de Rueire a aussi une importance capitale dans sa carrière. “Ce cheval a vraiment changé ma vie.” Avec lui, elle a disputé les Jeux de Tokyo. C’est lui aussi qu’elle emmènera à Paris. Quel type de partenaire est-il?
À Paris, la compétition aura une saveur d’autant plus particulière. Toubleu a 17 ans. Il est donc fort probable que ces Jeux soient sa dernière grande compétition.
La communication entre le cavalier et son cheval est essentielle. Alors, est-ce que, entre deux coups de brosse, Mélody explique à Toubleu qu’ils partent aux JO? “De part le rythme des entraînements, le cheval, là, il sait pertinemment qu’il y a quelque chose qui est de nouveau en train de se mettre en route, explique la cavalière. Il est très malin, il a suffisamment d’expérience, il sait très bien que le prochain camion qui va s’ouvrir, il va sauter dedans et il est parti pour le championnat.”
De “piétonne” à cavalière olympique
Il y a eu certes ce “coup de pouce du destin” qui a aidé Mélody Johner à se hisser au plus haut niveau. Mais si elle en est arrivée là, c’est aussi par sa force de caractère. Lorsqu’on lui demande quelle est sa plus belle victoire, elle n’a pas un souvenir en particulier qui ressort. “J’ai vraiment de la difficulté à répondre. Je vais être tout autant excitée de gagner une épreuve locale avec un cheval que je travaille depuis peu ou avec lequel c’est vraiment une réussite énorme d’obtenir un résultat dans une petite catégorie. Que d’être profondément touchée et émue de recevoir un appel du sélectionneur qui m’annonce qu’on retourne aux JO.” En fait, elle en veut toujours plus.
Pour sa première participation aux JO, à Tokyo, elle a signé la meilleure performance helvétique. Cette grande compétition a-t-elle toujours été un rêve pour la cavalière ?
Les sports équestres, ce sont des disciplines d’expérience. Les athlètes peuvent ainsi concourir à haut niveau bien plus longtemps que dans d’autres sports. Ainsi, les cavaliers que Mélody pouvait admirer lorsqu’elle était plus jeune, font maintenant partie de son entourage.
Les premiers Jeux de la Valdo-valaisanne se sont déroulés dans un contexte particulier. Déjà, la compétition a été marquée par la pandémie, avec de nombreuses restrictions sanitaires qui ont notamment vu les épreuves se dérouler sans public.
Mais, dans les sports équestres, l’équipe de Suisse a surtout été frappée par un drame. Le cheval de Robin Godel, après avoir mal réceptionné un saut, s’était déchiré un ligament. Il avait dû être euthanasié peu de temps après. Malgré cela, qu’est-ce que Mélody Johner garde de cette expérience, qu’a-t-elle appris de cette première participation?
Pour Paris, elle aura donc eu 3 ans de préparation avec Toubleu. Tout a été mis en place pour lui, de la stratégie aux plannings, notamment depuis les championnats d’Europe l’année dernière où il a montré avait encore envie de se battre. “C’est une pression et une tension qui, pour moi, est plus intense pour Paris que pour Tokyo.”
Le processus de qualification et de sélection pour les Jeux Olympiques est long. Il faut d’abord que la Suisse décroche son ticket, puis les athlètes qui se rendront effectivement aux Jeux sont désignés par la Fédération.
Le “bateau des trois” dont parle la cavalière, ce sont les trois cavaliers qui prendront part à la compétition. Pour le concours complet par équipe, quatre cavaliers font le déplacement, mais l’un d’eux est un cavalier de réserve qui n’entrera en lice que si l’un de ses coéquipiers ou un autre cheval a un souci.
Après de longs jours d'attente, le choix à été fait. Sauf problème de dernière minute, Mélody Johner fera partie du trio de base.
Le concours complet se déroulera du 27 au 29 juillet dans les jardins de Versailles. Un lieu qui ravi les cavaliers. “Galoper là-bas, ça va être un truc de fou!”
Jeux olympiques
Au LAD d'Epalinges, plongée au coeur de l'analyse du dopage
A Epalinges, le Laboratoire suisse d'analyse du dopage (LAD) examine chaque année près de 20'000 échantillons d'urine et de sang. Pour ses 35 ans, il a ouvert exceptionnellement ses portes aux médias.
Cet institut affilié au CHUV a ouvert exceptionnellement ses portes aux médias à l'occasion de ses 35 ans et à l'approche des Jeux olympiques de Milan-Cortina, qui promettent des mois d'activité intenses.
Le parking de cet immeuble situé à deux pas du terminus du M2, sur les hauteurs de l'agglomération lausannoise, est un habitué des livraisons. Le rez-de-chaussée du bâtiment est occupé par une célèbre enseigne de bricolage. Mais c'est un autre type de colis que reçoivent quotidiennement les employés en blouse blanche occupant le deuxième étage: des échantillons d'urine et de sang.
Les agences antidopage et les fédérations sportives qui organisent leurs propres contrôles confient à des laboratoires les prélèvements biologiques réalisés sur les athlètes. Ces flacons scellés sont anonymisés. Seul le sport pratiqué et le genre sont connus. Ils sont généralement expédiés au laboratoire le plus proche après le contrôle. Cela n'empêche pas le LAD de recevoir des prélèvements en provenance de 107 pays différents, comme l'explique Tia Kuuranne, la directrice finlandaise de l'institut.
"Oeuvrer à l'équité sportive"
A leur arrivée à Epalinges, les prélèvements passent d'abord par le laboratoire de réception, où l'on vérifie leur intégrité pour s'assurer qu'ils n'ont pas été manipulés. Ils sont ensuite aliquotés - c'est-à-dire séparés en plusieurs petits échantillons.
Dans un coin de la salle, une machine remplit des petites fioles d'un liquide jaunâtre à la teinte plus ou moins prononcée. "C'est un automate", précise un collaborateur du LAD. "Il est bien plus fiable qu'un humain pour ce genre de tâche. Il ne peut faire que ce qu'on lui demande, mais il fait toujours ce qu'on lui demande."
La formation des employés du laboratoire lausannois est variée. Ici se croisent pharmaciens, chimistes, biologistes et techniciens en analyses biomédicales. Mais tous partagent la même vision d'un "sport propre". "Si on peut oeuvrer à l'équité sportive, c'est positif", souffle l'un des chercheurs.
Une analyse rigoureuse
Une fois préparés, les échantillons sont envoyés à l'étage inférieur, dans l'une des bruyantes "salles des machines", chacune étant dédiée à une "famille" de substance: les stimulants dans l'une, les stéroïdes anabolisants dans l'autre. Là, ils sont glissés dans d'imposants spectromètres de masse capables de détecter des centaines de métabolites, révélant ainsi les traces potentielles de substances prohibées par l'AMA.
Des centaines de graphiques - un pour chaque métabolite - sont ensuite rigoureusement analysés par les collaborateurs du LAD. "Elles passent toujours devant quatre yeux, ceux d'un technicien et d'un responsable", indique Raul Nicoli, l'un des scientifiques du laboratoire.
2% d'échantillons positifs
Après l'analyse, le LAD garde les échantillons pendant trois mois avant de les détruire, sauf si l'autorité ou la fédération - à qui l'échantillon appartient - demande de le conserver plus longtemps. "Cela peut servir si la technologie progresse au point d'être capable de détecter des substances plusieurs années après le test", explique la directrice.
C'est pourquoi le LAD stocke dans ses frigos plus de 100'000 échantillons congelés. Parmi les fioles de forme et de taille différentes, un collaborateur s'empare d'un imposant flacon. "Celui-là est américain, ils font toujours plus compliqué", s'amuse-t-il.
Comme l'indique la lettre inscrite sur sa surface, il s'agit d'un échantillon "B". Lors d'un contrôle, l'athlète doit en effet remplir deux récipients et seul celui marqué d'un "A" est ouvert à l'analyse. Si le test est positif - environ 2% des 20'000 tests réalisés chaque année au LAD le sont -, l'athlète peut exiger une contre-analyse à partir de l'échantillon "B".
Dans ces situations, l'athlète - ou son avocat - est invité à assister à l'ouverture du deuxième échantillon, pour s'assurer qu'il s'agit bien de son prélèvement et que tout se fait dans les règles. Certains contrôlés positifs ont ainsi déjà arpenté les couloirs du LAD d'Epalinges. "C'est assez courant, glisse le directeur administratif du laboratoire, qui ne révèlera évidemment aucun nom. Mais de notre expérience, la contre-analyse confirme systématiquement le résultat initial."
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
JO 2028: le 100 m féminin aura lieu dès le premier jour
Les JO de Los Angeles offriront des finales féminines dès le premier jour de compétition, ont annoncé mercredi les organisateurs. Notamment celle du 100 m de l'athlétisme.
Les JO 2028, qui seront les plus importants dans l'histoire avec 51 sports et 11'200 athlètes, débuteront avec la cérémonie d'ouverture le 14 juillet et se termineront le 30 juillet avec la cérémonie de clôture. Pour cette édition, les sports d'équipes seront également plus féminins avec, pour la première fois dans l'histoire, au moins autant de femmes que d'hommes.
La première journée sera d'ailleurs consacrée aux femmes, avec le plus grand nombre de finales féminines en un jour: il débutera par le triathlon et culminera avec le 100 m, disputé des séries jusqu'à la finale en une journée.
Janet Evans, le cheffe de la commission des athlètes de LA28 a assuré que les sportives avaient répondu positivement à ce programme resserré. "Quand nous l'avons présenté aux athlètes, il y a eu de l'enthousiasme. Elles ont dit +prévenez-nous assez tôt et on va s'entraîner de manière à faire trois courses en un jour+", a-t-elle expliqué.
La natation en 2e semaine
Autre innovation, l'avant-dernière journée le 29 juillet sera un "Super Samedi" avec 26 finales dans 23 sports d'équipes et individuels, dont le marathon, le basket-ball, le football, le cyclisme sur piste, le golf, la natation et le tennis de table.
La natation, qui commence traditionnellement la première semaine, a été déplacée en deuxième semaine, au stade SoFi à Inglewood (Californie), alors que les épreuves d'athlétisme se disputeront tout au long des Jeux avec le marathon hommes le 30 juillet.
"En déplaçant (la natation) en deuxième semaine, il y aura 38'000 personnes en tribunes, a expliqué Janet Evans. "C'est super d'avoir 38'000 personnes qui regardent mon sport favori", a ajouté l'ancienne nageuse, quadruple médaillée d'or olympique entre 1988 et 1992.
Les nageurs auront également plus de chances de participer à la cérémonie d'ouverture, sans avoir à disputer les séries le lendemain. Le dernier champion olympique sera ainsi sacré en natation juste avant la cérémonie de clôture.
Des prix égaux
Il y aura aussi des sessions nocturnes pour échapper à la chaleur californienne, notamment l'équitation à Santa Anita.
Environ 14 millions de billets seront en vente l'an prochain, ont ajouté les organisateurs sans préciser la date d'ouverture de la billetterie ou le prix des sésames. La procédure de réservation débutera, elle, en janvier.
Mais, a assuré la cheffe des sports de LA28, Shana Ferguson, il n'y aura pas de tarification "dynamique", avec des billets plus chers pour les sports les plus populaires.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Jeux olympiques
Le Qatar confirme sa candidature pour l'organisation des JO 2036
Le Qatar a confirmé mardi être en discussions avec le Comité international olympique (CIO) pour l'organisation des JO en 2036. Et l'état du Moyen-Orient a ses chances.
"Nous avons actuellement 95% des infrastructures de sport nécessaires (...) et nous avons un plan national complet pour que les installations soient prêtes à 100%", a déclaré le patron du Comité olympique qatari et président du comité de candidature, cheikh Joaan ben Hamad Al-Thani, dans un communiqué.
Le riche Etat gazier, hôte de la Coupe du monde de football en 2022, pourrait devenir "le premier pays du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord à accueillir les Jeux olympiques", a souligné pour sa part le Premier ministre qatari, cheikh Mohammed ben Abdulrahmane Al-Thani, cité par l'agence de presse officielle.
Depuis la nouvelle procédure d'attribution des Jeux olympiques, inaugurée par l'attribution en 2021 des JO 2032 à Brisbane - édition pour laquelle le Qatar était déjà sur les rangs -, les candidats n'ont plus l'obligation de se faire connaître publiquement, mais mènent avec le CIO des discussions largement confidentielles, jusqu'à la validation finale de la session.
L'ex-président du CIO Thomas Bach a néanmoins répété disposer d'un "nombre à deux chiffres" de pays intéressés par les Jeux d'été 2036 et 2040, parmi lesquels l'Inde, l'Afrique du Sud, la Corée du Sud, la Turquie et la Hongrie qui avancent ouvertement.
Rotation continentale oblige, après des éditions 2024, 2028 et 2032 respectivement en Europe, Amérique du Nord et Océanie, l'édition suivante a de bonnes chances de revenir à l'Asie, à moins qu'elle soit l'occasion des premiers JO africains de l'histoire.
La désignation de l'hôte des JO 2036 sera un des premiers grands chantiers de la nouvelle présidente du CIO Kirsty Coventry, qui a pris ses fonctions le 23 juin. Elle a d'ores et déjà lancé une réflexion sur le mode d'attribution, pour définir notamment le "moment adéquat" de ce choix: longtemps fixé à sept ans avant l'échéance, il n'obéit plus à aucune règle.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Jeux olympiques
Le CIO confie à World Boxing l'avenir de la boxe olympique
Le CIO a accordé mercredi sa reconnaissance "provisoire" à la jeune fédération internationale World Boxing. Ceci lève l'hypothèque qui pesait depuis des années sur l'avenir olympique de la boxe.
En faisant de World Boxing l'instance "régissant la boxe au niveau mondial au sein du mouvement olympique", la commission exécutive du CIO ferme du même coup la porte à tout retour de l'IBA, mise au ban depuis 2019 et qui entretient des relations exécrables avec l'organisation lausannoise.
Créée en 2023, World Boxing n'affiche pour l'heure que 78 fédérations membres, mais "a apporté la preuve que 62% des boxeurs et boxeuses et 58% des médaillés des JO des Paris" étaient affiliés à ces fédérations, tout en affichant "des progrès" sur les critères de gouvernance, énumère le CIO.
La toute jeune instance, qui compte parmi ses principaux membres les Etats-Unis, le Japon, la Grande-Bretagne, la France et l'Allemagne contre seulement six pays africains, devrait récupérer l'organisation du tournoi olympique de boxe aux JO 2028 de Los Angeles.
Le maintien au programme des JO de ce sport hérité du pancrace antique, présent depuis les premiers Jeux modernes en 1896, était en effet conditionné à la reconnaissance par le CIO d'une fédération internationale apte à le superviser.
Le CIO avait dû par deux fois se charger de l'organisation directe du tournoi olympique aux JO 2020 de Tokyo, après la suspension de l'IBA, puis aux JO 2024 de Paris, après son exclusion définitive du mouvement olympique.
Or non seulement l'organisation lémanique ne compte pas se substituer dans la durée au rôle d'une fédération internationale, mais le tournoi de boxe de Paris a de surcroît été au coeur d'une polémique déclenchée par l'IBA sur le genre de deux concurrentes, l'Algérienne Imane Khelif et la Taïwanaise Lin Yu-ting.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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