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"M'endormir le pied était le seul moyen", révèle Nadal

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Rafael Nadal a joué avec un pied insensibilisé (© KEYSTONE/AP/Christophe Ena)

"M'endormir le pied était le seul moyen." Rafael Nadal a révélé après son 14e sacre à Roland-Garros avoir joué avec un pied insensibilisé pour ne pas souffrir de la douleur qui le handicape.

La suite de sa carrière dépend désormais de la réussite d'un autre traitement moins extrême qu'il prévoit de tenter "la semaine prochaine".

-Comment êtes-vous parvenu à maîtriser la douleur pendant le tournoi?

"La seule chose qu'on pouvait faire pour me donner une chance ici, c'était de m'endormir le pied. C'est ce qu'on a fait. On a bloqué (la douleur) en faisant des injections d'anesthésiant avant chaque match. Du coup, j'ai joué sans douleur, mais sans aucune sensation ni sensibilité, comme des dents endormies par le dentiste. C'est aussi simple que ça."

-Comment envisagez-vous la suite?

"Il est évident que je ne peux pas et que je ne veux pas continuer à jouer dans ces circonstances. Roland-Garros est Roland-Garros, tout le monde sait ce que représente ce tournoi pour moi. Je voulais me donner une chance ici, c'était le seul moyen, donc je l'ai fait. Mais je ne peux pas continuer à jouer avec le pied endormi. Sachant que les injections ont bien fonctionné, la semaine prochaine on va faire un traitement sur les deux mêmes nerfs. L'intervention consiste en des injections par radiofréquence pulsée (réd: appliquer un courant électrique sur le nerf) qui pourraient aider à diminuer la sensation de douleur permanente dans le pied. L'objectif, c'est de "désactiver" le nerf, pas de manière aussi exagérée que maintenant où c'est complètement endormi, mais disons à moitié, de façon plus durable. Il faut avoir confiance."

-Et si ça ne fonctionne pas?

"Ce sera une autre histoire. Il y a différentes options, dont une opération, mais c'est un choix de vie que je ne suis pas encore prêt à faire. Il faut voir si ça vaut le coup ou si ça n'a plus de sens. Pour envisager une opération qui pourrait améliorer la situation, mais qui ne me garantirait pas du tout de pouvoir continuer, il faudra que je comprenne tout (...) Mais je regarde vers l'avenir avec optimisme, j'espère que les choses qu'on va faire vont fonctionner, et à partir de là, j'espère continuer, parce que je vis une belle période, inattendue à ce stade de ma carrière. Je profite du cadeau que c'est de toujours jouer à mon âge, ce que je n'aurais jamais imaginé il y a dix ans."

-Quelle place occupent vos deux derniers titres à l'Open d'Australie et Roland-Garros parmi vos 22 trophées du Grand Chelem?

"Avoir de nouveau ce trophée auprès de moi, ça vaut tout l'or du monde. Ces deux victoires ont été très émouvantes, sans aucun doute, parce qu'elles étaient assez inattendues. Alors oui, je suis très heureux. J'ai passé deux grandes semaines (à Roland-Garros), en m'améliorant jour après jour jusqu'à jouer une bonne finale. Surtout que j'ai eu un tableau vraiment compliqué. Mais j'ai réussi à battre quatre joueurs du Top 10 (Auger-Aliasssime, Djokovic, Zverev et Ruud). C'est un tournoi qui a une grande valeur en terme de niveau tennistique. C'est dur de décrire mes émotions. Soulever le trophée c'est déjà quelque chose de grand. Mais si en plus on tient compte des mois précédents, mentalement ce sont des coups que j'ai pris... Après six mois sans compétition, j'ai commencé l'année de façon phénoménale et quand tout semblait aller extraordinairement bien, je me suis retrouvé avec une fracture aux côtes qui m'a écarté d'une bonne partie de la saison sur terre et m'a fait manquer autant d'entraînement. Et quand je suis revenu, c'est le problème du pied qui a réapparu."

-Qu'est-ce qui vous motive encore?

"Il ne s'agit pas d'être le meilleur de l'histoire. Ce n'est pas une question de records. J'aime ce que je fais. J'aime jouer au tennis et j'aime la compétition. Nous avons atteint nos rêves Roger, Novak et moi. Nous avons réussi des choses que nous n'avions sans doute jamais espérées. Ce qui me pousse à continuer, ce n'est pas la course à celui qui est le meilleur ou celui qui a gagné le plus de tournois du Grand Chelem. Ce qui me pousse, c'est la passion pour ce sport, ces moments que je vis et que je vais conserver toute ma vie, ces matches devant les meilleurs publics et dans les meilleurs stades du monde. Bien sûr, si je ne me sentais pas compétitif, je n'apprécierais pas."

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Des baristas de Starbucks en grève un jour de grande promotion

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Des milliers de baristas se sont mis en grève jeudi pour protester contre leurs conditions de travail au sein de Starbucks. (© KEYSTONE/AP/Matt Slocum)

Plusieurs milliers de baristas, qui servent aux comptoirs de Starbucks, ont lancé jeudi un mouvement de grève d'une durée indéterminée pour protester contre leurs conditions de travail et l'impasse des négociations du contrat social, un jour de grande promotion.

A l'instar de l'année précédente, ce mouvement est lancé le jour de l'opération marketing Red Cup (tasse rouge) qui vise à offrir une tasse réutilisable de couleur rouge à tout client achetant une boisson créée par Starbucks pour les fêtes, à base de potiron, de cannelle, d'épices par exemple. Elle entraîne en général un surcroit d'activité pour les employés car elle dope la fréquentation.

La "Red Cup rebellion" prévoit des rassemblements jeudi à partir de 16 heures locales dans plus d'une dizaine de villes américaines, et un arrêt de travail d'un millier de baristas, selon un communiqué du syndicat Starbucks Workers Union.

Plus de 65 cafés dans plus d'une quarantaine de villes font partie de cette première phase du mouvement qui pourrait, au fil des jours, grossir progressivement pour englober plus de 550 cafés syndiqués, soit plus de 10.000 employés. Aux Etats-Unis, Starbucks détient en propre près de 10'000 cafés, et plus de 7000 franchisés. Le groupe a indiqué à l'AFP constater très peu de perturbations jeudi matin.

Discussions éteintes

"Nous sommes déçus que Workers United, qui représente moins de 4% de nos employés, ait appelé à une grève plutôt que revenir à la table des négociations", a réagi Jaci Anderson, porte-parole du groupe, affirmant que "moins de 1% des cafés subissent une quelconque perturbation". "Lorsque le syndicat sera prêt à revenir, nous serons prêts à discuter", a-t-elle indiqué.

Les deux parties sont d'accord sur un point: les discussions sont éteintes depuis avril. Et elles s'en renvoient la responsabilité. Fondé en 2021, le syndicat tente d'élaborer le premier contrat social cadre avec la direction mais les négociations se sont enlisées.

Pour Lynne Fox, présidente du syndicat Workers United qui représente plus de 90'000 employés aux Etats-Unis toutes industries confondues, la direction "refuse de négocier de bonne foi". Les employés réclament de meilleurs salaires, de meilleures conditions de travail avec des effectifs suffisants ainsi que des horaires "stables" et suffisants.

"C'est difficile d'obtenir plus de 19 heures par semaine, ce qui est insuffisant pour bénéficier de la couverture d'assurance santé", qui est activée à partir de vingt heures hebdomadaire, raconte Dachi Spoltore, barista depuis cinq ans à Pittsburgh (Pennsylvanie).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Militants propalestiniens sur la Porte de Brandebourg à Berlin

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Des militants propalestiniens ont déployé une banderole jeudi sur la Porte de Brandebourg à Berlin (archives). (© KEYSTONE/DPA/FABIAN SOMMER)

Des militants propalestiniens ont utilisé jeudi une nacelle élévatrice pour déployer une banderole sur la célèbre Porte de Brandebourg, symbole de Berlin et de l'Allemagne. Ils ont ensuite été arrêtés par la police.

Six militants vêtus de gilets de sécurité ont conduit un élévateur sur la place touristique bondée à midi, et trois d'entre eux ont rapidement utilisé l'engin de chantier pour monter au sommet du monument haut de 26 mètres.

L'action militante s'est déroulée "très rapidement", a déclaré Florian Nath, porte-parole de la police de Berlin, à l'AFP sur place. "Nous étions là en quelques minutes, mais la nacelle était déjà en train de monter, et nous ne l'avons pas arrêtée à ce moment-là car cela aurait été trop dangereux en cas d'accident ou de chute."

Les trois militants hissés ont ensuite déployé une bannière portant l'inscription "Plus jamais de génocide - liberté pour la Palestine", et ont allumé des feux de Bengale. Les trois militants restés au sol se sont eux enfermés dans la cabine de l'élévateur, et la police a brisé une vitre pour pouvoir les arrêter.

Une équipe spéciale de la police a grimpé sur la Porte pour arrêter les autres militants et les faire redescendre lors d'une opération qui a duré environ une heure et demie, a précisé M. Nath. Les six militants ont été placés en garde à vue pour plusieurs infractions présumées, dont intrusion illégale.

Radicalisation des opinions

Les enquêteurs devaient vérifier si l'usage de la nacelle avait causé des dommages au monument du XVIIIe siècle. La Porte de Brandebourg a déjà subi dans le passé l'assaut de manifestants qui voulaient ainsi profiter de la visibilité de ce monument national.

Comme ailleurs, l'émotion suscitée par le conflit au Proche-Orient a entraîné une radicalisation des opinions en Allemagne, pays où il trouve une résonance particulière en raison de sa responsabilité dans la Shoah.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Environ 900 proches de disparus demandent aux Etats d'oeuvrer

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Les proches de disparus réunis par le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) ont dénoncé les effets légaux et financiers auxquels ils sont confrontés (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Environ 900 proches de personnes portées disparues de 50 pays demandent aux Etats d'établir des plateformes de recherches qui les associent. Réunis en ligne pendant trois jours par le CICR, ils ont enjoint aussi jeudi aux ONG de les soutenir.

"Cette cause n'est pas limitée à un territoire, une population, une religion", affirment les participants dans leur appel dévoilé au terme de leurs discussions. "Elle peut affecter chacun et chacune", ajoutent-ils.

Lors de cette rencontre organisée tous les deux ans par le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) depuis 2019, ils ont relayé leur frustration d'être "invisibles". Au total, près de 285'000 disparus ont été enregistrés par l'institution. Mais les participants, qui affirment représenter des centaines de milliers de proches, estiment le chiffre probable à plusieurs millions.

Au début de la réunion mardi, le directeur général Pierre Krähenbühl avait déploré une augmentation des cas suivis qui a atteint en cinq ans environ 70%, admettant que beaucoup de cas ne trouvaient pas de solution. "Nous voyons en vous l'impossibilité d'abandonner", avait-il dit aux familles. Il avait également appelé à nouveau les Etats à honorer leurs obligations en termes de droit international humanitaire (DIH).

Des conflits aux migrations en passant par le trafic d'êtres humains ou le crime organisé, les raisons qui aboutissent à des milliers de nouveaux disparus chaque jour sont nombreuses. "Rejoignez-vous dans la recherche de solutions", demandent les participants. Ils souhaitent une "réponse mondiale".

Ils déplorent des effets de santé mentale pendant "des générations" pour les proches, mais aussi des discriminations sociales et des difficultés légales et financières. De même que des persécutions, parfois même de la part des Etats lorsqu'ils sont responsables des disparitions forcées ou échouent à protéger leurs citoyens.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Disney: le chiffre d'affaires trimestriel déçoit, le titre décroche

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Les services de vidéo en flux de Disney ont enregistré une nette progression, notamment grâce à un bond de 17% des abonnés à sa plateforme Hulu (archives). (© KEYSTONE/AP/Jenny Kane)

Disney a publié jeudi un chiffre d'affaires en légère baisse et inférieur aux prévisions des analystes pour le quatrième trimestre de son exercice comptable décalé, provoquant un net repli du titre.

Le chiffre d'affaires se monte à 22,5 milliards de dollars (-0,5%), soit environ 17,9 milliards de francs, selon un communiqué, quand le marché attendait 22,8 milliards, un repli explicable notamment par les performances en demi-teinte des films des studios du groupe.

La comédie "La guerre des Rose" a notamment peiné au box-office, et même si le film de super-héros "Les 4 Fantastiques: Premiers Pas" s'est plutôt bien comporté, il est resté très loin du succès de "Deadpool & Wolverine", qui avait porté Disney sur la même période de 2024.

Les revenus de la branche qui regroupe la production pour le cinéma et la télévision ont ainsi chuté de 26% sur un an, avec une perte d'exploitation à la clef (52 millions de dollars).

Les investisseurs ont immédiatement sanctionné l'action de The Walt Disney Company, de son nom complet, qui abandonnait plus de 4% dans les échanges préalables à l'ouverture de Wall Street.

Le géant du divertissement a aussi souffert d'une nouvelle décélération dans la télévision traditionnelle (-16%), attribuable notamment à une baisse des recettes publicitaires et du chiffre d'affaires tiré de ses activités en Inde.

Le recul des ventes de contenus produits par les studios ainsi que de la télévision traditionnelle (hors streaming) masquent la croissance enregistrée dans toutes les autres activités du groupe de Burbank (Californie).

Le streaming a notamment enregistré une progression marquée (+8%), notamment grâce à un bond des abonnés à sa plateforme Hulu (+17%).

Six ans après le lancement du service de vidéo à la demande Disney+, qui a été marqué par des milliards de pertes durant les premières années, le groupe en a fait une importante source de profits.

Sur le quatrième trimestre comptable, clôturé fin septembre, Disney a même vu le bénéfice opérationnel accélérer de 39% sur le streaming, pour partie grâce à des hausses de prix.

Pour l'ensemble de l'entreprise, le bénéfice net ressort à 1,44 milliard de dollars, plus que doublé sur un an (+156%).

Cette différence est, pour partie, due à d'importantes dépréciations d'actifs constatées au quatrième trimestre de l'exercice 2024, liées à son repositionnement sur le marché indien.

Rapporté par action et hors éléments exceptionnels, indicateur scruté par la Bourse, le bénéfice atteint 1,11 dollar, soit mieux que les projections des analystes, qui tablaient sur 1,07 dollar.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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