International
Nouvelle démonstration de Verstappen en Belgique
Sur une autre planète, le leader du championnat du monde de 1 Max Verstappen a facilement remporté le GP de Belgique à Spa. Il est pourtant parti depuis une lointaine 14e place sur la grille.
Bulldozer Max, lancé depuis une inhabituelle 7e ligne après une pénalité pour un changement de moteur, a écrasé la concurrence pour replacer sa Red Bull tout en haut du classement, sa place habituelle.
Devant son public venu en masse, comme souvent en Europe, le Néerlandais né en Belgique d'une mère belge avait fort à faire pour gagner une 3e victoire d'affilée, un neuvième succès cette saison et le 29e de sa carrière. A 24 ans seulement. Mais lui et sa Red Bull survoltée sont décidément trop forts pour la concurrence cette saison.
Le champion en titre possède désormais une avance qui parait insurmontable de 93 points sur son premier poursuivant. D'autant que celui-ci n'est autre maintenant que son équipier chez Red Bull, le Mexicain Sergio Pérez. Pérez, 2e dimanche, double au championnat un Charles Leclerc (Ferrari) qui a fini 6e. Le Monégasque partait juste derrière Verstappen au 15e rang, pénalisé pour les mêmes raisons.
Après un départ canon, évitant les dangers en plein coeur du peloton, "Mad Max" a progressivement avalé tous ses concurrents. Dès le 12e tour de 7,004 km, sur 44, le Néerlandais a pris une première fois la tête.
Carlos Sainz (Ferrari), parti en pole position, s'est arrêté dans ce même 12e tour aux stands. L'Espagnol a ensuite repris les commandes quand Verstappen s'est lui aussi stoppé pour changer ses pneus, trois boucles après. Mais il n'a pu faire qu'illusion face au rythme effréné du Néerlandais, à nouveau premier au 18e tour. Plus rien ne pouvait l'arrêter.
Hamilton à la dérive
Pas en tout cas son ancien rival de 2021 Lewis Hamilton (Mercedes). Dès le premier tour, le Britannique a percuté Fernando Alonso (Alpine), alors à la bataille pour la deuxième place, et a dû abandonner.
L'Espagnol n'a pas manqué d'éreinter le septuple champion du monde: "Quel idiot, fermer la porte comme ça depuis l'extérieur... on avait fait un super départ, mais ce mec ne sait que piloter en partant de la première place!" Hamilton - qui appréciera cette pique - a reconnu que l'accident était de "sa faute".
La F1 se déplace la semaine prochaine aux Pays-Bas. Et c'est peu dire que l'horizon est dégagé pour le Grand Prix national de Verstappen. A Zandvoort, la fête s'annonce aussi belle que l'an dernier pour le héros batave, qui avait gagné depuis la pole devant son "Orange army" en folie et vise cette année une 30e victoire en F1.
Ses fans formaient déjà une majorité des quelque 120'000 spectateurs sous le ciel bleu de Spa, profitant d'un bien meilleur spectacle que le fiasco de 2021. Sous le déluge, Verstappen avait remporté un non-Grand Prix, après deux tours derrière la voiture de sécurité.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Trump à Paris pour assister à la réouverture de Notre-Dame
Le président américain élu Donald Trump a annoncé lundi qu'il se rendrait samedi en France afin d'assister à la réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris, cinq ans après son incendie. Une cinquantaine de chefs d'Etat et de gouvernement sont attendus.
"J'ai l'honneur d'annoncer que je me rendrai samedi à Paris, en France, pour assister à la réouverture de la cathédrale magnifique et pleine d'histoire de Notre-Dame, qui a été entièrement restaurée", a déclaré le républicain sur son réseau Truth Social. Il s'agira de son premier déplacement à l'étranger depuis sa victoire retentissante à l'élection présidentielle du 5 novembre.
La cathédrale Notre-Dame de Paris, chef d'oeuvre de l'art gothique du XIIe siècle, avait été partiellement ravagée par un incendie le 15 avril 2019.
Bombardiers d'eau
Donald Trump, alors président, avait suggéré aux autorités françaises, dans un tweet très commenté, d'envoyer des avions bombardiers d'eau.
Cet incendie, dont les causes n'ont pas encore été déterminées, avait soulevé une émotion planétaire et avait provoqué un afflux de dons pour reconstruire l'édifice situé en plein coeur de la capitale française, qui figurait parmi les monuments les plus visités d'Europe.
"Le président Emmanuel Macron a réalisé un travail remarquable en veillant que Notre-Dame soit restaurée de sorte à retrouver toute sa gloire et même plus", a salué Donald Trump.
De nombreux dirigeants étrangers ont été invités pour la réouverture, mais la liste de ceux qui seront présents n'a pas encore été communiquée. Le pape François a préféré se rendre en Corse une semaine plus tard plutôt qu'à Paris.
Le président français, qui a visité vendredi le chantier, a prédit un "choc d'espérance" lors de cette réouverture en grande pompe.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Législatives en Irlande: le centre droit à un siège de la majorité
Les partis de centre droit Fianna Fail et Fine Gael ont terminé à un siège de la majorité à l'issue des législatives tard lundi en Irlande. Les Verts figurent parmi les grands perdants du scrutin.
Le pays devrait donc voir reconduite au pouvoir la coalition de ces deux formations, sous réserve qu'elle rallie un 88e élu, synonyme de majorité au Parlement.
Sur les 174 sièges mis en jeu et tous attribués, les deux partis de centre droit Fianna Fail et Fine Gael, qui alternent au pouvoir depuis plus d'un siècle et avaient formé une coalition gouvernementale après les dernières élections en 2020, en ont remporté respectivement 48 et 39, soit 87 ensemble.
En 2020, ils s'étaient mis d'accord pour construire un gouvernement avec les Verts en parti minoritaire. Mais ces derniers ont subi une déroute électorale: sur les 12 sièges qu'ils occupaient dans le précédent Parlement, ils n'ont réussi à en conserver qu'un seul, celui de leur chef, Roderic O'Gorman.
Au sein de la coalition avec le Fianna Fail et le Fine Gael, "nous étions très différents. Nous avons pris le risque de nous joindre à eux [...] mais il y a des conséquences politiques à prendre ce risque et nous les avons subies", a déclaré Roderic O'Gorman.
Pour Eoin O'Malley, politologue à la Dublin City University, les Verts, "en tant que petit parti, ont toujours été dans une situation précaire". "Ils ont été accusés d'être responsables de l'augmentation des coûts de l'énergie et [...] de plusieurs mesures impopulaires du gouvernement", a ajouté ce politologue.
Echec de l'extrême droite
Les candidats d'extrême droite n'ont pas réussi à se faire une place au Parlement, même si pour la première fois, l'immigration a été l'un des thèmes dominants de la campagne électorale. "Il y avait trop de candidats anti-immigration, ce qui a divisé le vote et plusieurs d'entre eux étaient trop extrêmes", analyse Eoin O'Malley.
Le Sinn Fein, parti nationaliste de gauche et principale formation d'opposition, a obtenu 38 sièges. Les chances qu'il arrive au gouvernement sont quasiment nulles. Pendant la campagne, les Fianna Fail et Fine Gael ont exclu toute alliance avec ce parti, ancienne aile politique du groupe paramilitaire Armée républicaine irlandaise (IRA), pour former un gouvernement.
Lors du précédent scrutin en 2020, le Sinn Fein avait déjà échoué à former une coalition même s'il était arrivé en tête en nombre de voix.
Plusieurs semaines nécessaires
Le Fianna Fail et le Fine Gael vont partir à la recherche d'alliés pour former une coalition. Ils pourraient se tourner vers le Labour, qui obtenait 11 sièges, ou les Sociaux-démocrates (11 sièges), tous deux de centre-gauche, ou vers des candidats indépendants.
Après les élections de 2020, le Fianna Fail et le Fine Gael avaient décidé de partager en deux la mandature. Le dirigeant du Fianna Fail, Micheal Martin, avait laissé sa place de chef de gouvernement en décembre 2022 au dirigeant du Fine Gael, alors Leo Varadkar. Simon Harris a succédé à ce dernier en avril en tant que chef du Fine Gael et premier ministre.
Le nouveau Parlement doit siéger à partir du 18 décembre, mais la formation du gouvernement pourrait prendre encore plusieurs semaines. Le futur exécutif devra s'atteler aux défis que connaissent l'Irlande et ses 5,4 millions d'habitants, qui font face à une crise chronique du logement et du coût de la vie.
Durant la campagne, des candidats ont de plus exprimé leur crainte que l'économie du pays, qui repose sur une taxation avantageuse attirant les investissements étrangers et en particulier des géants américains de la technologie, pâtisse du retour de Donald Trump à la Maison-Blanche.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Près de 50'000 déplacés en quelques jours en Syrie, selon l'ONU
L'escalade du conflit dans le nord-ouest de la Syrie a conduit près de 50'000 personnes à fuir en quelques jours, a indiqué lundi le bureau des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA). Plus de la moitié des déplacés sont des enfants.
"Au 30 novembre, plus de 48'500 personnes avaient été déplacées, une forte augmentation en comparaison aux 14'000" recensées le 28 novembre, précise l'OCHA. Son chef, Tom Fletcher, s'est inquiété sur le réseau social X de la situation de "dizaines de milliers de personnes" en train de fuir.
Les opérations humanitaires de l'ONU et de ses partenaires ont dû être "largement suspendues" dans certaines zones d'Alep, d'Idleb et d'Hama, a précisé Stéphane Dujarric, le porte-parole du chef de l'ONU António Guterres, notant l'impossibilité d'accéder notamment aux entrepôts où l'aide humanitaire est stockée.
"Cela a provoqué de graves perturbations pour l'accès de la population à une aide vitale", a-t-il ajouté. Il s'est également inquiété de l'aggravation de la situation sanitaire, notamment "en raison de la présence de corps non enterrés et du manque d'eau potable".
Revers cinglant du régime
La Syrie vit déjà l'une des pires crises humanitaires au monde, avec 16,7 millions de personnes ayant besoin d'aide humanitaire et 7 millions de déplacés, a-t-il rappelé.
Pour la première fois depuis le début de la guerre civile en 2011, le régime a perdu totalement le contrôle d'Alep, la deuxième ville de Syrie, un revers cinglant infligé par une coalition de groupes rebelles dominée par les islamistes radicaux.
Les combats, les premiers de cette ampleur depuis 2020, accompagnés de bombardements aériens syriens et russes, ont déjà fait plus de 500 morts, selon une ONG.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Coronavirus
Covid-19: un rapport américain parle de la fuite d'un laboratoire
Une commission au congrès américain sur le Covid-19 estime que la fuite du virus d'un laboratoire de Wuhan, en Chine, est l'hypothèse "la plus plausible" pour expliquer son origine. Après deux ans d'enquête, la commission a fourni un rapport de plus de 500 pages.
La question de l'origine de la pandémie, entre potentielle transmission du virus par un animal ou fuite de laboratoire, a pris depuis plusieurs années aux Etats-Unis une tournure géopolitique, sur fond de rivalité accrue avec la Chine.
Donald Trump, récemment élu pour la seconde fois à la Maison-Blanche, a affirmé à plusieurs reprises, sans preuve, que le virus avait fuité d'un laboratoire chinois, ce que conteste fermement Pékin.
Sans trancher cette question, le renseignement américain avait assuré dans un rapport de juin 2023 n'avoir aucune preuve indiquant que le Covid-19 avait été créé dans un laboratoire en Chine.
La sous-commission sur la pandémie due au coronavirus a été mise en place en février 2023, lorsque les républicains ont repris la majorité à la chambre des représentants. Après 38 dépositions ou entretiens et 25 auditions, son rapport sera officiellement publié mercredi.
"Consensus"
"Ce travail aidera les Etats-Unis et le monde à prédire la prochaine pandémie, à s'y préparer, à nous en protéger, et, espérons-le, à la prévenir", a déclaré le président de cette commission, l'élu républicain et médecin podologue de métier Brad Wenstrup.
Le rapport se targue d'un "consensus" entre membres démocrates et républicains sur plusieurs questions, notamment sur le fait que "la possibilité que le Covid-19 ait émergé d'un accident lié à un laboratoire ou à des recherches n'est pas une théorie du complot".
Pour appuyer leur affirmation, les élus avancent cinq raisons, parmi lesquelles, selon eux, le fait que "le virus possède une caractéristique biologique qui n'est pas présente dans la nature".
Près de cinq ans après son émergence, la communauté scientifique internationale n'est pas encore parvenue à déterminer avec certitude l'origine du Covid-19. Une étude publiée en septembre dans la revue Cell a cependant apporté de nouveaux éléments venant renforcer l'hypothèse d'une transmission aux humains par des animaux infectés introduits sur un marché de Wuhan à la fin 2019.
Avec plus de 1,1 million de morts, les Etats-Unis ont de loin été le pays le plus touché par la pandémie de Covid-19.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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