Jeux olympiques
Tiago Behar: "Mon père avait juste loupé la qualif pour les JO"
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Le relais suisse en natation pourra compter sur Tiago Behar. Le Vaudois d’adoption, expatrié aux États-Unis, se rendra aussi un peu à Paris pour son père. Rencontre.
Né à Bâle, Tiago Behar a ensuite vécu en Espagne où il a fait ses premières leçons de natation en club, en Allemagne où il a fait sa première compétition, aux États-Unis où il a réalisé qu’il pouvait atteindre le haut niveau. Tout ça avant de revenir dans la région lausannoise… Et de repartir aux États-Unis. Malgré ces déménagements, avec deux parents nageurs, il s’est évidemment vite retrouvé les pieds dans l’eau.
La natation, ce n’était donc pas une passion innée. Mais ça l’est devenu petit à petit, pour l’ambiance, les performances et pour le bien-être que ça procure.
D’une passion, la natation est devenue le point central de la vie de Tiago Behar. Mais à quel moment a-t-il décidé ou compris qu’il pouvait devenir pro? “Je ne sais pas si j’ai déjà eu ce moment, avoue-t-il. En natation, tu peux devenir pro, mais c’est très difficile d’en vivre, à part si tu es médaillé olympique ou si tu fais des médailles internationales et que tu te mets bien en avant avec des sponsors.” Pour le nageur, il a plutôt été question de se rendre compte qu’il pouvait atteindre le haut niveau.
The American dream
Et c’est exactement ce qu’il a fait. Tiago Behar a déménagé il y a trois ans aux États-Unis. Il étudie et s’entraîne à la Arizona State University qui possède l’une des meilleures équipes de natation du pays.
Pouvoir entrer dans une telle université est déjà un parcours du combattant en soi. “J’ai décidé de tout faire moi-même, ce qui était peut-être pas le plus facile, rigole le nageur. Je cherchais les meilleures universités, je trouvais les contacts et j’ai envoyé tous les emails moi-même aux coachs.” La difficulté réside dans le fait d’être accepté académiquement dans l’université et sportivement dans l’équipe de natation.
Une fois admis à la ASU, Tiago s’est installé sur le campus. Et l’intégration a été plutôt facile.
Cependant, être admis ne fait pas tout. Le milieu est très compétitif et rester dans l’équipe est également un défi quotidien.
Tiago Behar est donc bien là pour travailler. Et ça se voit dans ses résultats. Cette année, il a participé aux championnats américains universitaires. Une compétition au niveau très élevé. Son plus bel accomplissement jusqu’ici.
Non seulement il a pris part à la compétition, mais il a aussi performé.
Pour son père
Dans quelques jours, c’est une aventure encore plus grande qui attend Tiago Behar: les Jeux Olympiques. Une compétition qui lui tient à cœur, pas seulement pour son prestige sportif.
Alors au moment d’apprendre sa sélection officielle, chez lui, avec ses parents, il y a eu beaucoup d’émotion.
À Paris, Tiago Behar participera aux relais. “C’est un petit peu plus stressant. Après, j’ai nagé des 200 crawl une centaines de fois, je sais comment les nager. Je m’entraîne pour ça, lance le nageur. Ces trois dernières années aux US, j’ai beaucoup appris sur la partie mentale.”.
Alors que la plupart des athlètes essaient de voir les JO comme n’importe quelle autre compétition, le nageur essaie plutôt “de traiter toutes les courses comme les JO. Parce que si tu penses au futur et pas au moment présent, tu ne seras pas près pour le moment présent.” Il avoue tout de même qu’il sera sûrement un peu stressé “parce que si je nage mal, ce sera pas décevant juste pour moi mais pour toute l’équipe.”
Les épreuves de natation commenceront le 27 juillet.
Jeux olympiques
Au LAD d'Epalinges, plongée au coeur de l'analyse du dopage
A Epalinges, le Laboratoire suisse d'analyse du dopage (LAD) examine chaque année près de 20'000 échantillons d'urine et de sang. Pour ses 35 ans, il a ouvert exceptionnellement ses portes aux médias.
Cet institut affilié au CHUV a ouvert exceptionnellement ses portes aux médias à l'occasion de ses 35 ans et à l'approche des Jeux olympiques de Milan-Cortina, qui promettent des mois d'activité intenses.
Le parking de cet immeuble situé à deux pas du terminus du M2, sur les hauteurs de l'agglomération lausannoise, est un habitué des livraisons. Le rez-de-chaussée du bâtiment est occupé par une célèbre enseigne de bricolage. Mais c'est un autre type de colis que reçoivent quotidiennement les employés en blouse blanche occupant le deuxième étage: des échantillons d'urine et de sang.
Les agences antidopage et les fédérations sportives qui organisent leurs propres contrôles confient à des laboratoires les prélèvements biologiques réalisés sur les athlètes. Ces flacons scellés sont anonymisés. Seul le sport pratiqué et le genre sont connus. Ils sont généralement expédiés au laboratoire le plus proche après le contrôle. Cela n'empêche pas le LAD de recevoir des prélèvements en provenance de 107 pays différents, comme l'explique Tia Kuuranne, la directrice finlandaise de l'institut.
"Oeuvrer à l'équité sportive"
A leur arrivée à Epalinges, les prélèvements passent d'abord par le laboratoire de réception, où l'on vérifie leur intégrité pour s'assurer qu'ils n'ont pas été manipulés. Ils sont ensuite aliquotés - c'est-à-dire séparés en plusieurs petits échantillons.
Dans un coin de la salle, une machine remplit des petites fioles d'un liquide jaunâtre à la teinte plus ou moins prononcée. "C'est un automate", précise un collaborateur du LAD. "Il est bien plus fiable qu'un humain pour ce genre de tâche. Il ne peut faire que ce qu'on lui demande, mais il fait toujours ce qu'on lui demande."
La formation des employés du laboratoire lausannois est variée. Ici se croisent pharmaciens, chimistes, biologistes et techniciens en analyses biomédicales. Mais tous partagent la même vision d'un "sport propre". "Si on peut oeuvrer à l'équité sportive, c'est positif", souffle l'un des chercheurs.
Une analyse rigoureuse
Une fois préparés, les échantillons sont envoyés à l'étage inférieur, dans l'une des bruyantes "salles des machines", chacune étant dédiée à une "famille" de substance: les stimulants dans l'une, les stéroïdes anabolisants dans l'autre. Là, ils sont glissés dans d'imposants spectromètres de masse capables de détecter des centaines de métabolites, révélant ainsi les traces potentielles de substances prohibées par l'AMA.
Des centaines de graphiques - un pour chaque métabolite - sont ensuite rigoureusement analysés par les collaborateurs du LAD. "Elles passent toujours devant quatre yeux, ceux d'un technicien et d'un responsable", indique Raul Nicoli, l'un des scientifiques du laboratoire.
2% d'échantillons positifs
Après l'analyse, le LAD garde les échantillons pendant trois mois avant de les détruire, sauf si l'autorité ou la fédération - à qui l'échantillon appartient - demande de le conserver plus longtemps. "Cela peut servir si la technologie progresse au point d'être capable de détecter des substances plusieurs années après le test", explique la directrice.
C'est pourquoi le LAD stocke dans ses frigos plus de 100'000 échantillons congelés. Parmi les fioles de forme et de taille différentes, un collaborateur s'empare d'un imposant flacon. "Celui-là est américain, ils font toujours plus compliqué", s'amuse-t-il.
Comme l'indique la lettre inscrite sur sa surface, il s'agit d'un échantillon "B". Lors d'un contrôle, l'athlète doit en effet remplir deux récipients et seul celui marqué d'un "A" est ouvert à l'analyse. Si le test est positif - environ 2% des 20'000 tests réalisés chaque année au LAD le sont -, l'athlète peut exiger une contre-analyse à partir de l'échantillon "B".
Dans ces situations, l'athlète - ou son avocat - est invité à assister à l'ouverture du deuxième échantillon, pour s'assurer qu'il s'agit bien de son prélèvement et que tout se fait dans les règles. Certains contrôlés positifs ont ainsi déjà arpenté les couloirs du LAD d'Epalinges. "C'est assez courant, glisse le directeur administratif du laboratoire, qui ne révèlera évidemment aucun nom. Mais de notre expérience, la contre-analyse confirme systématiquement le résultat initial."
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
JO 2028: le 100 m féminin aura lieu dès le premier jour
Les JO de Los Angeles offriront des finales féminines dès le premier jour de compétition, ont annoncé mercredi les organisateurs. Notamment celle du 100 m de l'athlétisme.
Les JO 2028, qui seront les plus importants dans l'histoire avec 51 sports et 11'200 athlètes, débuteront avec la cérémonie d'ouverture le 14 juillet et se termineront le 30 juillet avec la cérémonie de clôture. Pour cette édition, les sports d'équipes seront également plus féminins avec, pour la première fois dans l'histoire, au moins autant de femmes que d'hommes.
La première journée sera d'ailleurs consacrée aux femmes, avec le plus grand nombre de finales féminines en un jour: il débutera par le triathlon et culminera avec le 100 m, disputé des séries jusqu'à la finale en une journée.
Janet Evans, le cheffe de la commission des athlètes de LA28 a assuré que les sportives avaient répondu positivement à ce programme resserré. "Quand nous l'avons présenté aux athlètes, il y a eu de l'enthousiasme. Elles ont dit +prévenez-nous assez tôt et on va s'entraîner de manière à faire trois courses en un jour+", a-t-elle expliqué.
La natation en 2e semaine
Autre innovation, l'avant-dernière journée le 29 juillet sera un "Super Samedi" avec 26 finales dans 23 sports d'équipes et individuels, dont le marathon, le basket-ball, le football, le cyclisme sur piste, le golf, la natation et le tennis de table.
La natation, qui commence traditionnellement la première semaine, a été déplacée en deuxième semaine, au stade SoFi à Inglewood (Californie), alors que les épreuves d'athlétisme se disputeront tout au long des Jeux avec le marathon hommes le 30 juillet.
"En déplaçant (la natation) en deuxième semaine, il y aura 38'000 personnes en tribunes, a expliqué Janet Evans. "C'est super d'avoir 38'000 personnes qui regardent mon sport favori", a ajouté l'ancienne nageuse, quadruple médaillée d'or olympique entre 1988 et 1992.
Les nageurs auront également plus de chances de participer à la cérémonie d'ouverture, sans avoir à disputer les séries le lendemain. Le dernier champion olympique sera ainsi sacré en natation juste avant la cérémonie de clôture.
Des prix égaux
Il y aura aussi des sessions nocturnes pour échapper à la chaleur californienne, notamment l'équitation à Santa Anita.
Environ 14 millions de billets seront en vente l'an prochain, ont ajouté les organisateurs sans préciser la date d'ouverture de la billetterie ou le prix des sésames. La procédure de réservation débutera, elle, en janvier.
Mais, a assuré la cheffe des sports de LA28, Shana Ferguson, il n'y aura pas de tarification "dynamique", avec des billets plus chers pour les sports les plus populaires.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Jeux olympiques
Le Qatar confirme sa candidature pour l'organisation des JO 2036
Le Qatar a confirmé mardi être en discussions avec le Comité international olympique (CIO) pour l'organisation des JO en 2036. Et l'état du Moyen-Orient a ses chances.
"Nous avons actuellement 95% des infrastructures de sport nécessaires (...) et nous avons un plan national complet pour que les installations soient prêtes à 100%", a déclaré le patron du Comité olympique qatari et président du comité de candidature, cheikh Joaan ben Hamad Al-Thani, dans un communiqué.
Le riche Etat gazier, hôte de la Coupe du monde de football en 2022, pourrait devenir "le premier pays du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord à accueillir les Jeux olympiques", a souligné pour sa part le Premier ministre qatari, cheikh Mohammed ben Abdulrahmane Al-Thani, cité par l'agence de presse officielle.
Depuis la nouvelle procédure d'attribution des Jeux olympiques, inaugurée par l'attribution en 2021 des JO 2032 à Brisbane - édition pour laquelle le Qatar était déjà sur les rangs -, les candidats n'ont plus l'obligation de se faire connaître publiquement, mais mènent avec le CIO des discussions largement confidentielles, jusqu'à la validation finale de la session.
L'ex-président du CIO Thomas Bach a néanmoins répété disposer d'un "nombre à deux chiffres" de pays intéressés par les Jeux d'été 2036 et 2040, parmi lesquels l'Inde, l'Afrique du Sud, la Corée du Sud, la Turquie et la Hongrie qui avancent ouvertement.
Rotation continentale oblige, après des éditions 2024, 2028 et 2032 respectivement en Europe, Amérique du Nord et Océanie, l'édition suivante a de bonnes chances de revenir à l'Asie, à moins qu'elle soit l'occasion des premiers JO africains de l'histoire.
La désignation de l'hôte des JO 2036 sera un des premiers grands chantiers de la nouvelle présidente du CIO Kirsty Coventry, qui a pris ses fonctions le 23 juin. Elle a d'ores et déjà lancé une réflexion sur le mode d'attribution, pour définir notamment le "moment adéquat" de ce choix: longtemps fixé à sept ans avant l'échéance, il n'obéit plus à aucune règle.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Jeux olympiques
Le CIO confie à World Boxing l'avenir de la boxe olympique
Le CIO a accordé mercredi sa reconnaissance "provisoire" à la jeune fédération internationale World Boxing. Ceci lève l'hypothèque qui pesait depuis des années sur l'avenir olympique de la boxe.
En faisant de World Boxing l'instance "régissant la boxe au niveau mondial au sein du mouvement olympique", la commission exécutive du CIO ferme du même coup la porte à tout retour de l'IBA, mise au ban depuis 2019 et qui entretient des relations exécrables avec l'organisation lausannoise.
Créée en 2023, World Boxing n'affiche pour l'heure que 78 fédérations membres, mais "a apporté la preuve que 62% des boxeurs et boxeuses et 58% des médaillés des JO des Paris" étaient affiliés à ces fédérations, tout en affichant "des progrès" sur les critères de gouvernance, énumère le CIO.
La toute jeune instance, qui compte parmi ses principaux membres les Etats-Unis, le Japon, la Grande-Bretagne, la France et l'Allemagne contre seulement six pays africains, devrait récupérer l'organisation du tournoi olympique de boxe aux JO 2028 de Los Angeles.
Le maintien au programme des JO de ce sport hérité du pancrace antique, présent depuis les premiers Jeux modernes en 1896, était en effet conditionné à la reconnaissance par le CIO d'une fédération internationale apte à le superviser.
Le CIO avait dû par deux fois se charger de l'organisation directe du tournoi olympique aux JO 2020 de Tokyo, après la suspension de l'IBA, puis aux JO 2024 de Paris, après son exclusion définitive du mouvement olympique.
Or non seulement l'organisation lémanique ne compte pas se substituer dans la durée au rôle d'une fédération internationale, mais le tournoi de boxe de Paris a de surcroît été au coeur d'une polémique déclenchée par l'IBA sur le genre de deux concurrentes, l'Algérienne Imane Khelif et la Taïwanaise Lin Yu-ting.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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