Jeux olympiques
Léonie Pointet: "On m'a toujours dit que je courais vite"
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La nouvelle génération de sprinters suisses sera à Paris dans quelques jours. Léonie Pointet sera alignée sur le 200m. Rencontre après une matinée d'entraînement.
Sous un soleil de plomb, c’est sans surprise que je retrouve Léonie Pointet au stade de la Pontaise. Le terrain est en train d’être préparé pour un match de foot, mais pas de quoi nous faire oublier que c’est aussi une sorte de temple de l’athlétisme à Lausanne. Un lieu rempli de souvenirs pour la sprinteuse de 23 ans.
Cette séance de dédicace date un peu, difficile de se souvenir de qui était présent exactement. “Peut-être Fraser-Pryce?”, s’amuse la Vaudoise. Les noms lui échappent peut-être, mais on sent que ça lui rappelle de bons moments. Mais si la Vaudoise a commencé l’athlétisme, ce n’est pas à cause des stars du sprint de l’époque.
De quoi lui donner l’énergie pour se dépasser. “C’est une grande sœur, donc j’avais toujours envie d’être un peu meilleure qu’elle”, sourit Léonie Pointet. Lorsque je lui demande si elle se souvient de ses premiers tours de piste, c’est plutôt l’équipement qui a marqué la Vaudoise.
Une particularité de la famille Pointet, c’est que quasi tout le monde est engagé en politique. Un papa conseiller national, une maman municipale et une grande sœur députée au Grand Conseil. Alors, la sprinteuse compte-t-elle là aussi marcher dans les pas de sa sœur? “Ça ne m’intéresse pas trop, donc je ne pense pas que je vais me diriger là-dedans. Après, on ne sait jamais, peut-être que dans 10 ans ça m’intéressera”, rigole la sprinteuse sans grande conviction.
Et aujourd'hui, c'est avec beaucoup d'admiration que Cloé Pointet observe sa petite sœur. Elle sera donc dans le Stade de France pour l'encourager.
Dans la cour des grands
Sa passion pour l’athlétisme, elle, ne s’est pas fait prier. Léonie Pointet excelle donc dans le sprint, notamment sur 200m et sur le relais 4x100m. Et le choix de se diriger vers la course n’a pas été compliqué.
L’envie de devenir pro s’est aussi construite dans la foulée.
Depuis l’époque des “pointes de Bolt”, Léonie Pointet a décroché deux titres de championne de Suisse indoor, un autre en outdoor et une médaille de bronze aux championnats européens U23. Son plus beau souvenir? “Les Championnats du monde à Budapest l’année passée sur 200m, répond sans hésiter la Vaudoise. J’ai été appelée au dernier moment pour courir, donc c’était une grande surprise. Et j’ai réussi à battre mon record personnel, c’était une course incroyable.” Alors maintenant, elle court avec les athlètes qu’elle regardait à la télévision.
Les premières fois qu’elle a eu l’occasion de se retrouver à leurs côtés, dans la même compétition, quelles étaient les émotions? Un accomplissement, de la fierté?
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Pour arriver à ce niveau dans l’athlétisme, il faut du travail et de la persévérance. Le milieu est très compétitif et il faut se faire sa place. Un point que Léonie Pointet a appris à gérer avec le temps.
Autre point important à gérer: la vie professionnelle à côté de l’athlétisme. En ce moment, Léonie Pointet fait des études à l’école de physiothérapie à Lausanne. Heureusement, l’établissement permet un aménagement des cours assez flexible, ce qui a permis à la sprinteuse de libérer le temps nécessaire pour la qualification pour les JO cette année. Et cette autre voie, Léonie Pointet ne l’a pas choisie par hasard.
Un müesli au cas où
Au cours de la dernière année, la place était aux qualifications olympiques. Des courses que la sprinteuse a d’abord abordées sans pression.
Une fois la qualification en poche, fallait-il encore attendre la sélection officielle des athlètes. Comment a-t-elle appris qu’elle serait du voyage à Paris?
À Paris, elle sera alignée sur le 200m où elle vise d’atteindre la finale. Elle fait aussi partie des 6 filles présélectionnées pour le 4x100m. Un rêve qui se réalise.
La Vaudoise aborde cependant la compétition avec un certain calme. Et elle est prête à faire face aux petits tracas.
Jeux olympiques
Le Qatar confirme sa candidature pour l'organisation des JO 2036
Le Qatar a confirmé mardi être en discussions avec le Comité international olympique (CIO) pour l'organisation des JO en 2036. Et l'état du Moyen-Orient a ses chances.
"Nous avons actuellement 95% des infrastructures de sport nécessaires (...) et nous avons un plan national complet pour que les installations soient prêtes à 100%", a déclaré le patron du Comité olympique qatari et président du comité de candidature, cheikh Joaan ben Hamad Al-Thani, dans un communiqué.
Le riche Etat gazier, hôte de la Coupe du monde de football en 2022, pourrait devenir "le premier pays du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord à accueillir les Jeux olympiques", a souligné pour sa part le Premier ministre qatari, cheikh Mohammed ben Abdulrahmane Al-Thani, cité par l'agence de presse officielle.
Depuis la nouvelle procédure d'attribution des Jeux olympiques, inaugurée par l'attribution en 2021 des JO 2032 à Brisbane - édition pour laquelle le Qatar était déjà sur les rangs -, les candidats n'ont plus l'obligation de se faire connaître publiquement, mais mènent avec le CIO des discussions largement confidentielles, jusqu'à la validation finale de la session.
L'ex-président du CIO Thomas Bach a néanmoins répété disposer d'un "nombre à deux chiffres" de pays intéressés par les Jeux d'été 2036 et 2040, parmi lesquels l'Inde, l'Afrique du Sud, la Corée du Sud, la Turquie et la Hongrie qui avancent ouvertement.
Rotation continentale oblige, après des éditions 2024, 2028 et 2032 respectivement en Europe, Amérique du Nord et Océanie, l'édition suivante a de bonnes chances de revenir à l'Asie, à moins qu'elle soit l'occasion des premiers JO africains de l'histoire.
La désignation de l'hôte des JO 2036 sera un des premiers grands chantiers de la nouvelle présidente du CIO Kirsty Coventry, qui a pris ses fonctions le 23 juin. Elle a d'ores et déjà lancé une réflexion sur le mode d'attribution, pour définir notamment le "moment adéquat" de ce choix: longtemps fixé à sept ans avant l'échéance, il n'obéit plus à aucune règle.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Jeux olympiques
Le CIO confie à World Boxing l'avenir de la boxe olympique
Le CIO a accordé mercredi sa reconnaissance "provisoire" à la jeune fédération internationale World Boxing. Ceci lève l'hypothèque qui pesait depuis des années sur l'avenir olympique de la boxe.
En faisant de World Boxing l'instance "régissant la boxe au niveau mondial au sein du mouvement olympique", la commission exécutive du CIO ferme du même coup la porte à tout retour de l'IBA, mise au ban depuis 2019 et qui entretient des relations exécrables avec l'organisation lausannoise.
Créée en 2023, World Boxing n'affiche pour l'heure que 78 fédérations membres, mais "a apporté la preuve que 62% des boxeurs et boxeuses et 58% des médaillés des JO des Paris" étaient affiliés à ces fédérations, tout en affichant "des progrès" sur les critères de gouvernance, énumère le CIO.
La toute jeune instance, qui compte parmi ses principaux membres les Etats-Unis, le Japon, la Grande-Bretagne, la France et l'Allemagne contre seulement six pays africains, devrait récupérer l'organisation du tournoi olympique de boxe aux JO 2028 de Los Angeles.
Le maintien au programme des JO de ce sport hérité du pancrace antique, présent depuis les premiers Jeux modernes en 1896, était en effet conditionné à la reconnaissance par le CIO d'une fédération internationale apte à le superviser.
Le CIO avait dû par deux fois se charger de l'organisation directe du tournoi olympique aux JO 2020 de Tokyo, après la suspension de l'IBA, puis aux JO 2024 de Paris, après son exclusion définitive du mouvement olympique.
Or non seulement l'organisation lémanique ne compte pas se substituer dans la durée au rôle d'une fédération internationale, mais le tournoi de boxe de Paris a de surcroît été au coeur d'une polémique déclenchée par l'IBA sur le genre de deux concurrentes, l'Algérienne Imane Khelif et la Taïwanaise Lin Yu-ting.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Le morceau de Gojira remporte un Grammy Award
La prestation mémorable du groupe de metal français Gojira avec la chanteuse lyrique franco-suisse Marina Viotti aux JO de Paris 2024 a remporté un Grammy Award dimanche à Los Angeles.
Leur interprétation fracassante de "Mea Culpa (Ah! Ça ira!)", le 26 juillet 2024 durant la cérémonie d'ouverture des Jeux, a damé le pion de prestigieux concurrents comme Metallica et Judas Priest pour enlever une récompense dans la catégorie prestation metal de l'année.
Sur la scène de Los Angeles, le chanteur-guitariste du groupe Joe Duplantier a dédié la victoire à "tous les groupes qui repoussent les limites". "Soutenez vos artistes locaux, soutenez vos groupes locaux", a-t-il lancé aux côtés de Marina Viotti, en recevant le prix lors de la pré-cérémonie. "C'est une année fantastique pour nous et pour toute la communauté des métalleux", a-t-il ajouté.
La séquence avait fait le tour du monde sur les réseaux sociaux. Gojira, quatuor français à l'aura internationale, apparaissant aux balcons de la Conciergerie, un des plus beaux monuments de Paris, et entonnant le chant révolutionnaire "Ah! Ca ira" dans une déflagration sonore au côté de plusieurs Marie-Antoinette tenant leur tête ensanglantée. Marina Viotti, dans un décor de bateau, les avait rejoints au bord de la Seine.
Les écoutes de Gojira avaient bondi dans la foulée et le titre de 2'53, arrangé par le musicien et producteur Victor Le Masne, est devenu disponible en streaming.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
JO de Paris: plus de 200 objets collectés par le Musée olympique
Le Musée olympique a enrichi ses collections de plus de 200 objets cet été lors des JO de Paris. Issus de donations d'athlètes, ces artefacts ont été glanés sur place par le musée lausannois, qui a présenté mardi à la presse un florilège de sa récolte.
Parmi ces "objets stars" figurent les équipements ayant servi à plusieurs médaillés d'or des Jeux parisiens, à l'instar de la raquette de Novak Djokovic, du justaucorps de la gymnaste Rebeca Andrade, de la tenue de la sprinteuse Julien Alfred, du maillot de la marathonienne Sifan Hassan, des chaussures du lutteur Mijain Lopez ou encore du ballon de la finale de basket signé par l'équipe des Etats-Unis.
La collecte ne s'est toutefois pas limitée à des objets sportifs. Le Musée olympique a notamment mis la main sur des tenues portées lors des cérémonies d'ouverture et de clôture. Avec comme principal butin: la tenue "Golden Voyager" créée par le styliste valaisan Kevin Germanier.
Cela fait depuis les JO de 1984 que le Musée olympique acquiert directement sur place des artefacts. A Paris, trois personnes s'y sont consacrées à plein temps, abordant les athlètes dans les stades, les hôtels ou au village olympique. Pour Novak Djokovic par exemple, il a fallu attendre plusieurs heures devant son vestiaire, après la finale, avant de pouvoir récupérer sa raquette, raconte Yasmin Meichtry, directrice associée du musée.
"Liste idéale"
Si l'essentiel de cette collecte découle des compétitions, le travail démarre aussi en amont, six mois à l'avance, avec des contacts auprès des fédérations sportives, des comités olympiques nationaux et des managers de sportifs, explique Mme Meichtry.
Une "liste idéale" des acquisitions est ensuite établie. Celle-ci comprend les noms de "grandes stars" dont le musée souhaite rapporter un objet, mais aussi des artefacts qui "racontent une histoire" ou qui sont peu représentés dans ses collections. Un manque que le Musée olympique a notamment essayé de combler à Paris dans les disciplines artistiques (natation synchronisée, gymnastique rythmique) ou dans les nouveaux sports olympiques (breaking, skate, surf).
Jusqu'ici, 209 artefacts ont été récoltés en lien avec les JO de Paris, issus de 27 sports différents (sur 32 au programme). Les acquisitions se poursuivent toutefois après la fin des Jeux. "Nous avons appris lundi que nous allions recevoir un maillot de bain de Léon Marchand", la superstar des épreuves de natation, relève Mme Meichtry.
Ces différents objets doivent désormais être inventoriés et photographiés. Une partie d'entre eux sera ensuite présentée au public dès l'an prochain au sein de l'exposition permanente du musée. Certains seront utilisés pour des expositions temporaires, tandis que d'autres seront prêtés à d'autres institutions.
En tout, le musée lausannois abrite plus de 90'000 objets retraçant 120 ans d'olympisme. Environ 1500 d'entre eux sont visibles dans l'exposition permanente.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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