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Jeux olympiques

Tiago Behar: "Mon père avait juste loupé la qualif pour les JO"

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2024 restera une nnée mémorable pour Tiago Behar. ©Patrick B. Kraemer / MAGICPBK

Le relais suisse en natation pourra compter sur Tiago Behar. Le Vaudois d’adoption, expatrié aux États-Unis, se rendra aussi un peu à Paris pour son père. Rencontre.

Né à Bâle, Tiago Behar a ensuite vécu en Espagne où il a fait ses premières leçons de natation en club, en Allemagne où il a fait sa première compétition, aux États-Unis où il a réalisé qu’il pouvait atteindre le haut niveau. Tout ça avant de revenir dans la région lausannoise… Et de repartir aux États-Unis. Malgré ces déménagements, avec deux parents nageurs, il s’est évidemment vite retrouvé les pieds dans l’eau.

Tiago BeharNageur

La natation, ce n’était donc pas une passion innée. Mais ça l’est devenu petit à petit, pour l’ambiance, les performances et pour le bien-être que ça procure.

Tiago BeharNageur

D’une passion, la natation est devenue le point central de la vie de Tiago Behar. Mais à quel moment a-t-il décidé ou compris qu’il pouvait devenir pro? “Je ne sais pas si j’ai déjà eu ce moment, avoue-t-il. En natation, tu peux devenir pro, mais c’est très difficile d’en vivre, à part si tu es médaillé olympique ou si tu fais des médailles internationales et que tu te mets bien en avant avec des sponsors.” Pour le nageur, il a plutôt été question de se rendre compte qu’il pouvait atteindre le haut niveau.

Tiago BeharNageur

 

The American dream

Et c’est exactement ce qu’il a fait. Tiago Behar a déménagé il y a trois ans aux États-Unis. Il étudie et s’entraîne à la Arizona State University qui possède l’une des meilleures équipes de natation du pays.

Pouvoir entrer dans une telle université est déjà un parcours du combattant en soi. “J’ai décidé de tout faire moi-même, ce qui était peut-être pas le plus facile, rigole le nageur. Je cherchais les meilleures universités, je trouvais les contacts et j’ai envoyé tous les emails moi-même aux coachs.” La difficulté réside dans le fait d’être accepté académiquement dans l’université et sportivement dans l’équipe de natation.

Une fois admis à la ASU, Tiago s’est installé sur le campus. Et l’intégration a été plutôt facile.

Tiago BeharNageur

Cependant, être admis ne fait pas tout. Le milieu est très compétitif et rester dans l’équipe est également un défi quotidien.

Tiago BeharNageur

Tiago Behar est donc bien là pour travailler. Et ça se voit dans ses résultats. Cette année, il a participé aux championnats américains universitaires. Une compétition au niveau très élevé. Son plus bel accomplissement jusqu’ici.

Tiago BeharNageur

Non seulement il a pris part à la compétition, mais il a aussi performé.

Tiago BeharNageur

 

Pour son père

Dans quelques jours, c’est une aventure encore plus grande qui attend Tiago Behar: les Jeux Olympiques. Une compétition qui lui tient à cœur, pas seulement pour son prestige sportif.

Tiago BeharNageur

Alors au moment d’apprendre sa sélection officielle, chez lui, avec ses parents, il y a eu beaucoup d’émotion.

Tiago BeharNageur

À Paris, Tiago Behar participera aux relais. “C’est un petit peu plus stressant. Après, j’ai nagé des 200 crawl une centaines de fois, je sais comment les nager. Je m’entraîne pour ça, lance le nageur. Ces trois dernières années aux US, j’ai beaucoup appris sur la partie mentale.”.

Alors que la plupart des athlètes essaient de voir les JO comme n’importe quelle autre compétition, le nageur essaie plutôt “de traiter toutes les courses comme les JO. Parce que si tu penses au futur et pas au moment présent, tu ne seras pas près pour le moment présent.” Il avoue tout de même qu’il sera sûrement un peu stressé “parce que si je nage mal, ce sera pas décevant juste pour moi mais pour toute l’équipe.”

Les épreuves de natation commenceront le 27 juillet.

 

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Jeux olympiques

Coe et Lappartient rêvent de succéder à Bach

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Président de World Athletics, Sebastian Coe se verrait bien président du CIO (© KEYSTONE/AP/GREGORIO BORGIA)

7 candidats, dont l'ancien champion olympique britannique Sebastian Coe et le Français David Lappartient, brigueront en mars 2025 la succession de Thomas Bach à la tête du CIO. L'instance l'a annoncé.

Bach, qui dirige depuis 2013 l'instance internationale, a annoncé après les JO de Paris son intention de passer la main. Coe est le patron de World Athletics et avait été l'organisateur des JO de Londres 2012. Lappartient est pour sa part président de l'Union cycliste internationale (UCI) et du comité olympique français.

Coe, double champion olympique du 1500 m, a pour lui son aura sportive, une surface médiatique renforcée par la puissance de la presse anglophone, ainsi qu'un long parcours de dirigeant.

Il s'est cependant attiré des inimitiés dans le monde olympique en décidant d'attribuer des primes aux athlètes médaillés d'or des JO de Paris, sans consulter personne, alors que la plupart des fédérations internationales ne peuvent pas suivre financièrement.

Ses positions sans concession, dont le bannissement pur et simple des athlètes russes depuis le début de la guerre en Ukraine, tranchent aussi avec la recherche du consensus de Thomas Bach.

Les autres candidats à s'être officiellement déclaré sont, dans l'ordre alphabétique: Le prince jordanien Feisal al Hussein, l'ancienne championne de natation zimbabwéenne Kirsty Coventry, le Britannico-suédois Johan Eliash, patron de la Fédération internationale de ski, Juan Antonio Samaranch junior, fils de l'ancien patron emblématique du CIO et Morinari Watanabe, président de la Fédération internationale de gymnastique.

"Les candidats, précise le CIO, présenteront leur programme par vidéo à l'ensemble des membres du CIO à l'occasion d'une réunion à Lausanne en janvier 2025."

Encadrée par des règles drastiques, la campagne pour succéder à Thomas Bach s'annonce très feutrée. La commission d'éthique, outre des règles anticorruption, édicte des règles de discrétion très strictes. Pour "prévenir les excès", les prétendants doivent "éviter toute comparaison" avec leurs rivaux et "ne doivent participer à aucun débat public entre eux", selon ces directives.

Non seulement les membres du CIO ne peuvent soutenir publiquement un candidat, mais cette neutralité s'applique à toute la famille olympique, notamment aux fédérations internationales et aux comités nationaux olympiques et à leur personnel: même un "j'aime" sur les réseaux sociaux leur est interdit.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Une dernière fête pour célébrer l'équipe de France

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Paris 2024 a fait l'objet d'une ultime fête samedi (© KEYSTONE/EPA/ED JONES / POOL)

Après l'été à succès des Jeux de Paris, plusieurs centaines d'athlètes français ont défilé samedi sur les Champs-Elysées.

Plus d'une centaine a été décorée lors d'une ultime fête olympique qui s'est conclue par un concert géant en forme de florilège.

Pour l'occasion, la vasque s'est envolée une dernière fois depuis le jardin des Tuileries, teintée cette fois de bleu, de blanc et de rouge sur l'air de "La foule" d'Edith Piaf.

Dès le début de l'après-midi, au milieu d'un important dispositif de sécurité, des milliers de spectateurs se sont massés sur le haut de l'avenue parisienne pour rendre hommage aux héros de l'été, comme le nageur Léon Marchand, quatre fois médaillé d'or.

En milieu d'après-midi, la parade a démarré sous le soleil par un feu d'artifice tricolore autour de l'Arc de Triomphe, comme celui qui avait inauguré la cérémonie d'ouverture sur la Seine le 26 juillet. Les fameuses mascottes Phryges se sont dandinées sur le podium avant que les volontaires et les membres du comité d'organisation défilent.

Le designer de la torche et de la vasque olympique, Mathieu Lehanneur, ainsi que Thomas Jolly directeur artistique des cérémonies, et le président du comité d'organisation Tony Estanguet étaient de la partie.

Sorte de marraine de ces JO de Paris, la championne olympique Marie-José Pérec, qui avait allumé la vasque avec le judoka Teddy Riner, a déclaré samedi la gorge nouée et les yeux mouillés: "Ce soir, c'est terminé".

Riner en costume cravate

Plus de 300 olympiens et paralympiens étaient présents samedi, au sein d'un défilé rassemblant au total entre 8000 et 10'000 personnes. Le président de la République Emmanuel Macron a ravivé la flamme du soldat inconnu en présence du président du CIO Thomas Bach. La patrouille de France a fait le show dans le ciel dégagé de Paris.

Ensuite, 118 médaillés ont été décorés sur une scène autour de l'Arc de Triomphe par d'anciens sportifs (Didier Deschamps, Youri Djorkaeff...), d'élus comme la maire de Paris Anne Hidalgo, ou de membres du gouvernement démissionnaires comme Gérald Darmanin ou Amélie Oudéa-Castéra.

Emmanuel Macron a notamment décoré Léon Marchand, Félix Lebrun, Antoine Dupont ou encore Aurélie Aubert, médaillée d'or de boccia. Avec sa troisième médaille d'or en individuel, Teddy Riner, en costume cravate, a été élevé au grade de commandeur de l'Ordre national du mérite.

Cette tradition de décorer les médaillés remonte aux Jeux d'hiver d'Innsbruck en 1964. Avec 16 titres et 64 médailles, la France a réalisé à domicile les meilleurs JO de son histoire, et atteint son objectif d'être dans le top 5 des nations.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Nouvelle médaille d'argent pour Celine Van Till

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Celine Van Till a entièrement réussi ses Jeux paralympiques. (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

La Genevoise Céline Van Till a pris la deuxième place de la course sur route en tricycle samedi aux Paralympiques.

Dans la catégorie T1-2, elle a été battue au sprint par la Danoise Emma Lund. La Néerlandaise Marieke van Soest a décroché la médaille de bronze.

Quelques petites heures après la 2e place de Flurina Rigling, Celine van Till a elle aussi décroché la médaille d'argent en cyclisme sur route. Dans la catégorie T1-T2, la Genevoise de 33 ans a pu croire à la victoire jusque dans les derniers mètres de cette dernière épreuve féminine de tricycle.

Van Till a lancé le sprint final de cette épreuve de 28 kilomètres. Elle a été débordée par la Danoise Emma Lund, qui a dominé l'emballage final. La Genevoise a finalement devancé de peu la Néerlandaise Marieke van Soest, troisième.

C'est la deuxième médaille d'argent pour van Till depuis le début des Jeux paralympiques de Paris, elle qui a déjà décroché l'argent lors du contre-la-montre de mercredi.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Rigling offre une 18e médaille à la Suisse

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Flurina Rigling a pu croire à la médaille d'or, mais elle a été battue au sprint. (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Flurina Rigling a décroché la médaille d'argent dans l'épreuve en ligne aux Paralympiques de Paris.

La Japonaise Keiko Sugiura a réglé au sprint le petit groupe de tête, devant la Zurichoise de 27 ans et l'Américaine Clara Brown, médaillée de bronze.

Rigling a dû faire usage de son sens tactique tout au long des 56,8 kilomètres de course. Elle est parvenue à conserver sa place dans le groupe de tête composé de six coureuses. Seule athlète C2 à appartenir à ce groupe, Flurina Rigling a su calculer ses efforts et garder suffisamment d'énergie en vue du sprint final.

La Suissesse, qui avait manqué le bronze pour trois dixièmes mercredi lors du contre-la-montre, s'est offert samedi sa deuxième médaille depuis le début des Jeux paralympiques de Paris. Elle avait ouvert le compteur helvétique en décrochant d'entrée le bronze dans la poursuite individuelle sur piste.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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