International
Tour d'Espagne: Pedersen remporte la 16e étape, Roglic à terre
Le Danois Mads Pedersen a remporté la 16e étape du Tour d'Espagne entre Sanlucar de Barrameda et Tomares. Primoz Roglic, dauphin de Remco Evenepoel au général, a violemment chuté dans le final.
Au terme d'une journée très calme qui s'est enflammée dans les derniers kilomètres aux abords de Séville, Pedersen (Trek-Segafreod) a devancé Pascal Ackermann et Danny van Poppel sur la ligne. Le Danois a ainsi fêté sa deuxième victoire d'étape sur l'édition 2022 de la Vuelta et consolidé encore un peu plus son maillot vert, à quelques jours de l'arrivée à Madrid, dimanche.
Roglic attaque puis chute
Le final de l'étape a été marqué par l'attaque déroutante de Primoz Roglic (Jumbo-Visma) à trois kilomètres de l'arrivée dans la seule bosse du tracé andalou qui a déboussolé la Quick-Step du maillot rouge Remco Evenepoel, victime d'une crevaison. Seuls quatre sprinters ont pu prendre la roue de Roglic et se sont expliqués pour la victoire.
Le triple tenant du titre slovène a ensuite violemment chuté dans le sprint final. Il saignait notamment à la cuisse droite après la course, mais a repris 8 secondes au leader. Le Belge Remco Evenepoel conserve 1'26 d'avance sur le Slovène et 2'01 sur l'Espagnol Enric Mas au classement général.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Olaf Scholz en visite à Kiev annonce une nouvelle aide militaire
Le chancelier allemand Olaf Scholz est arrivé lundi matin en Ukraine pour montrer son soutien au pays face à l'invasion russe, a indiqué un porte-parole du gouvernement à l'AFP. Berlin va livrer à Kiev une nouvelle aide militaire de 650 millions d'euros.
"L'Allemagne restera le principal soutien de l'Ukraine en Europe", a assuré le chef de gouvernement allemand, en campagne pour sa réélection. En vue des législatives du 23 février, il se positionne comme le chancelier de la paix et partisan de la retenue pour éviter une escalade entre les Occidentaux et la Russie.
Sa dernière visite en Ukraine remonte à juin 2022, en compagnie notamment du président français Emmanuel Macron, quelques mois après le début de l'invasion russe en février 2022. "Depuis plus de 1000 jours, l'Ukraine se défend de manière héroïque contre l'impitoyable guerre d'agression russe", a-t-il souligné dans une déclaration transmise par un porte-parole à l'AFP.
Sa visite vise à "exprimer" sa "solidarité" avec Kiev, qui peut "compter" sur Berlin, a-t-il encore dit. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a assuré dimanche que son pays avait besoin de plus d'armes et des garanties de sécurité de l'Otan avant d'éventuelles négociations avec la Russie.
"Tête froide"
Les tensions sont au plus haut entre Moscou et les Occidentaux après des frappes par l'Ukraine de missiles américains et britanniques sur le sol russe et le tir par la Russie d'un missile hypersonique expérimental et des menaces nucléaires. Et les appels à entamer des négociations avec Moscou se font plus pressants.
Samedi lors d'un discours marquant son entrée en campagne, Olaf Scholz, candidat social-démocrate, avait promis de garder "la tête froide" au sujet de la guerre entre la Russie et l'Ukraine, dénonçant les accents bellicistes de son adversaire conservateur Friedrich Merz, partisan d'une aide accrue à l'Ukraine.
Friedrich Merz est favorable sous certaines conditions à une livraison de missiles allemands Taurus à Kiev, permettant de frapper en profondeur le territoire russe. Une ligne rouge pour Olaf Scholz, qui s'oppose sur ce point à ses alliés américains, français et britanniques, dans un pays pacifiste et traversé par un courant d'opinion pro-russe non négligeable.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Les salariés de Volkswagen en grève pour sauver leurs usines
Les salariés de Volkswagen donnent lundi le coup d'envoi de débrayages dans les usines du groupe en Allemagne pour s'opposer aux milliers de suppressions d'emplois envisagées, avec le risque d'un conflit social majeur en pleine campagne électorale.
Des arrêts de travail sont prévus dans tout le pays, y compris au siège du premier constructeur européen, à Wolfsburg (nord), selon le syndicat de la métallurgie IG Metall qui appelle à cette mobilisation.
C'est la première étape d'un mouvement social qui pourrait prendre une ampleur inédite si la direction et les représentants du personnel ne parviennent pas à trouver d'accord sur les mesures pour redresser la compétitivité du groupe.
Symbole des difficultés de l'industrie allemande, la crise chez Volkswagen prend une résonance particulière en pleine campagne pour les élections législatives du 23 février dans la première économie européenne.
"Si nécessaire, ce sera la lutte collective la plus dure que Volkswagen ait jamais connue", a prévenu IG Metall qui s'est dit prêt à un conflit social comme l'Allemagne "n'en a pas connu depuis des décennies".
"Non viable"
Volkswagen a annoncé en septembre préparer un plan drastique d'économies, cherchant à réduire ses coûts de plusieurs milliards d'euros dans ses usines allemandes.
Trois séances de négociations entre direction et syndicat ont eu lieu, sans résultat.
Le fossé s'est même creusé avec le rejet vendredi d'une contre-proposition syndicale visant à réduire les coûts sans fermer d'usines en Allemagne. Offre "non viable", a tranché le groupe.
"Nous devons réduire nos capacités", a réaffirmé en novembre Thomas Schäfer, patron de la marque VW, la plus en difficulté du groupe à qui appartiennent également Audi, Porsche, Seat ou Skoda.
Selon IG Metall, Volkswagen envisage de fermer trois usines en Allemagne, ce qui serait une première en 87 ans d'histoire. Le constructeur compte dix sites de production dans le pays et environ 300'000 salariés, dont 120'000 pour la marque VW.
Les deux parties se retrouveront le 9 décembre à Wolfsburg pour un quatrième tour des négociations.
A la veille de la grève, Volkswagen a dit "respecter le droit des salariés" et croire au "dialogue constructif", en vertu du principe de cogestion, pour "parvenir à une solution durable et soutenue collectivement".
Hécatombe industrielle
Volkswagen souffre à la fois du ralentissement mondial des ventes de voitures, de la concurrence chinoise, de modèles à batterie pas assez attractifs et de coûts de main d'oeuvre plus élevés que ses rivaux, selon les experts.
Le secteur automobile européen est à la peine au moment où il est engagé dans une profonde mutation pour se convertir aux technologies électriques et numériques.
Comme Volkswagen, c'est toute l'industrie allemande qui voit son modèle remis en cause, confrontée ces derniers mois à une litanie de plans sociaux dans l'automobile, la chimie, la sidérurgie. L'activité économique du pays devrait se contracter en 2024, pour la deuxième année de suite.
La paralysie politique depuis la rupture, début novembre, de la coalition tripartite d'Olaf Scholz, assombrit encore la situation. Il pourrait s'écouler plusieurs mois avant que l'Allemagne ne se dote d'un nouveau gouvernement, les négociations entre les partis risquant de s'éterniser après le scrutin.
La relance de l'économie s'est imposée comme un enjeu central de la campagne pour les élections du 23 février.
Le chancelier social-démocrate (SPD) Olaf Scholz et le ministre de l'Economie Robert Habeck (Verts), en lice pour les législatives, défendent tous deux des subventions à l'industrie, notamment pour réduire les coûts de l'énergie. Leurs adversaires conservateurs, donnés gagnants par les sondages, veulent freiner la dépense publique.
La région de Basse-Saxe, où se trouve le siège de VW, est un bastion du SPD.
La situation économique de l'Allemagne pourrait s'aggraver si Donald Trump, élu à la Maison Blanche, mettait en oeuvre des hausses des droits de douane. Elles entraîneraient une réduction d'environ 15% des exportations allemandes vers les Etats-Unis, l'un des marchés principaux des véhicules Made in Germany, selon une étude de l'institut IFO.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Venezuela: l'opposition veut libérer des "prisonniers politiques"
Des dizaines d'opposants vénézuéliens ont manifesté dimanche à Caracas pour la libération des "prisonniers politiques", la plupart arrêtés pendant les protestations contre la réélection du président Nicolas Maduro.
La manifestation avait été convoquée par la cheffe de file de l'opposition, Maria Corina Machado, entrée en clandestinité et absente du rassemblement dans la capitale.
Les manifestants ont demandé que la Cour pénale internationale (CPI), qui enquête déjà pour des crimes contre l'humanité, fasse pression pour obtenir la libération de plus de 1900 détenus, dont 42 mineurs, selon les chiffres de l'ONG Foro Penal.
Des opposants au président Maduro se sont également rassemblés dans d'autres villes du monde comme Bogota, Buenos Aires, Washington, Madrid ou encore Tokyo.
"Je suis fatiguée de vivre dans un pays avec une telle dictature, je veux la liberté", a dit une manifestante de Caracas qui a refusé de donner son nom, de peur de se retrouver en prison.
La réélection de Nicolas Maduro le 28 juillet, pour un troisième mandat de six ans, a été vivement contestée par l'opposition, qui estime que son candidat, Edmundo González Urrutia, l'aurait emporté sans les fraudes du pouvoir.
La proclamation de sa victoire a entraîné des protestations et des affrontements avec les forces de l'ordre, avec un bilan de 28 morts et près de 200 blessés.
Parallèlement, Nicolas Maduro a présidé dimanche un événement "pour la défense de Noël". "J'ai commencé décembre en paix et c'est comme ça que ça doit continuer", a déclaré le dirigeant sur lequel la CPI enquête déjà pour la répression des manifestations antigouvernementales de 2017, qui avaient fait 125 morts.
Les partisans du chavisme portaient des chapeaux de saint Nicolas et la première dame, Cilia Flores, un pull-over à l'effigie d'un renne, symbole de Noël aux États-Unis.
Au coeur de la crise autour de sa réélection, Nicolas Maduro avait décrété en septembre qu'il avançait le lancement des festivités de Noël au 1er octobre.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Après Damas, le chef de la diplomatie iranienne à Ankara
Le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi est arrivé à Ankara dimanche soir, quelques heures après s'être entretenu à Damas avec le président syrien Bachar al-Assad de l'offensive lancée mercredi par des rebelles contre Alep, ont annoncé des médias turcs.
M. Araghchi doit rencontrer lundi son homologue turc Hakan Fidan, avant un entretien avec le président Recep Tayyip Erdogan, selon des responsables.
Bachar al-Assad a souligné dimanche, en recevant Abbas Araghchi, l'importance du "soutien des alliés" pour "faire face aux attaques terroristes", a rapporté la présidence syrienne.
La Russie et l'Iran sont les principaux alliés du régime de Bachar al-Assad, tandis que la Turquie est un soutien des factions rebelles. Ces derniers mois, le président turc a néanmoins cherché à se rapprocher de son homologue syrien.
Les forces turques et les factions rebelles soutenues par la Turquie contrôlent une grande partie du nord de la Syrie. Quelque 3,2 millions de réfugiés syriens vivent actuellement en Turquie, selon l'ONU.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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