Rejoignez-nous

International

Une médaille de bronze inattendue pour Lara Gut-Behrami

Publié

,

le

Lara Gut-Behrami heureuse de cette médaille de bronze en géant (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Auteure d'une deuxième manche de feu, Lara Gut-Behrami est allée décrocher une deuxième médaille olympique. Après le bronze de Sotchi en descente, la voilà désormais bronzée en géant à Pékin.

Huit ans d'écart, le même métal et pourtant des sentiments presque opposés. En 2014, la Lara de Sotchi, pas encore Behrami, se prenait le casque dans les mains à l'arrivée de la descente en voyant qu'il manquait dix centièmes pour être à égalité avec Michelle Gisin sur la plus haute marche du podium. La Tessinoise ne pouvait alors masquer la frustration de voir cet or olympique lui filer entre les lattes pour des poussières de temps.

En Chine, la Luganaise a accepté cette récompense avec un large sourire. Parce qu'avec son 8e rang au terme du premier parcours et plus d'une seconde de retard sur la 3e Federica Brignone, la championne du monde de la discipline savait que la mission qui s'offrait à elle serait presque impossible. Mais Lara Gut-Behrami possède des qualités rares et un désir d'être toujours la plus rapide.

Alors la Tessinoise a attaqué la deuxième manche comme s'il n'y avait pas de lendemain et ça a payé. Bon nombre de ses adversaires ont craqué. Seules Sara Hector et Federica Brignone ont résisté à sa furia. Et sans un gros travers dans le mur du haut lors de son deuxième passage, qui sait ce qui se serait passé.

Surprise de cette médaille

Mais à l'interview au micro de la RTS, l'athlète aux 34 succès en Coupe du monde n'est même pas revenue sur cette erreur: "Je pense que ma course démontre mon état général des dernières semaines. Il me manque de la continuité. J'ai une manche qui se passe très bien et une autre plus difficile, c'est aussi ça qui me coûte pas mal d'énergie. Mais je suis très contente de ma deuxième manche et je n'aurais jamais pensé retrouver le podium en géant ici."

Cette médaille lance parfaitement les Jeux de la Tessinoise qui sera certainement parmi les favorites du Super-G, sa discipline de prédilection, et de la descente. Comme elle aime le dire, le géant est la base de tout. Lorsque son ski de géant fonctionne, le reste a tendance à suivre naturellement. "Oui, j'espère que cela se passera comme ça, conclut-elle. Ceci dit, la neige est difficile. Ca nous a toutes un peu surpris. C'est une neige très sèche et je pense qu'il conviendra de trouver le bon feeling en vitesse. Si je suis soulagée? Non, je dirais satisfaite, parce que je n'aurais jamais imaginé monter sur le podium aujourd'hui."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

International

Une "famine de masse" se propage à Gaza, selon des ONG

Publié

le

Plus de 1000 personnes qui cherchaient à obtenir de l'aide humanitaire, ont été tuées à Gaza, selon le HCR. (© KEYSTONE/AP/Jehad Alshrafi)

Une "famine de masse" se propage dans la bande de Gaza, ont alerté mercredi plus d'une centaine d'organisations humanitaires. Elles appellent à une trêve immédiate, à l'ouverture de tous les points de passage et à la libre circulation de l'aide humanitaire.

"Alors qu'une famine de masse se propage dans la bande de Gaza, nos collègues et les personnes que nous aidons dépérissent", indiquent dans un communiqué les ONG, dont Médecins sans frontières, plusieurs branches de Médecins du monde et Caritas, Amnesty international, ou encore Oxfam international.

Le haut-commissariat aux droits de l'homme de l'ONU a accusé l'armée israélienne d'avoir tué à Gaza depuis la fin mai plus de 1000 personnes qui cherchaient à obtenir de l'aide humanitaire, dont la grande majorité près de centres de la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation soutenue par les Etats-Unis et Israël au financement opaque.

Israël accuse de son côté le mouvement islamiste Hamas d'exploiter la souffrance des civils, notamment en volant la nourriture distribuée pour la revendre à des prix exorbitants ou en tirant sur les personnes qui attendent l'aide.

La GHF fait, elle aussi, porter la responsabilité de la situation humanitaire sur le Hamas, dont l'attaque sur le sol israélien, le 7 octobre 2023, a déclenché la guerre.

Les autorités israéliennes affirment régulièrement laisser passer des quantités importantes d'aide, mais les ONG dénoncent de nombreuses restrictions.

Des tonnes de nourriture

"Juste à l'extérieur de Gaza, dans des entrepôts, et même à l'intérieur, des tonnes de nourriture, d'eau potable, de fournitures médicales, de matériel d'hébergement et de carburant restent inutilisées, les organisations humanitaires étant empêchées d'y accéder ou de les livrer", indiquent les organisations humanitaires.

Un hôpital de Gaza a affirmé mardi que 21 enfants étaient morts de malnutrition ou de faim en 72 heures.

L'attaque du 7 octobre a entraîné côté israélien la mort de 1219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 49 sont toujours otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l'armée.

L'offensive de représailles israélienne à Gaza a coûté la vie à 59'106 personnes, majoritairement des civils, selon des données du ministère de la santé à Gaza, jugées fiables par l'ONU.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Économie

Droits de douane: Trump annonce un accord commercial avec le Japon

Publié

le

Selon Donald Trump, le Japon va investir 550 millions de dollars aux Etats-Unis (archives). (© KEYSTONE/AP/Mark Schiefelbein)

Le président américain Donald Trump a annoncé mardi avoir conclu un accord commercial avec le Japon. Le premier ministre japonais Shigeru Ishiba a cependant répondu qu'il devait encore examiner les détails du texte avant de se prononcer.

"Quant à l'interprétation de l'issue des négociations, je ne pourrai en discuter qu'après avoir examiné attentivement les détails des pourparlers et de l'accord", a ajouté M. Ishiba à la presse à Tokyo, après l'annonce de M. Trump à Washington.

"Nous venons juste de conclure un énorme accord commercial avec le Japon", a pour sa part écrit Donald Trump sur son réseau social Truth Social, affirmant qu'il n'y avait "jamais rien eu de tel".

"Le Japon paiera des droits de douane de 15% aux Etats-Unis", a-t-il indiqué, tout en précisant que cet accord avec Tokyo allait entraîner la création de "centaines de milliers d'emplois".

Il a aussi mentionné des investissements japonais à hauteur de "550 milliards de dollars" sur le sol américain, sans donner de détail autre que d'affirmer que "90% des bénéfices seraient perçus par les Etats-Unis".

25% annoncés

"Plus important probablement", selon lui, Tokyo a accepté d'ouvrir le Japon "au commerce des voitures et des pick-up, du riz et d'un certain nombre d'autres produits agricoles et à d'autres choses".

Le président Trump a relevé que, malgré "ces droits de douane réciproques de 15%", les Etats-Unis et le Japon "vont continuer d'avoir toujours une excellente relation".

Le secrétaire américain au trésor Scott Bessent avait déclaré le 18 juillet qu'un accord commercial avec le Japon restait "possible", à l'issue d'une réunion à Tokyo avec de hauts responsables japonais.

La date d'entrée des nouveaux droits de douane est prévue le 1er août avec tous les pays, soit dans le cadre d'un accord commercial si celui-ci intervient d'ici là, soit avec l'application unilatérale par Washington de droits de douane parfois très élevés qui devaient initialement être appliqués au début avril.

Concernant le Japon, le milliardaire républicain avait menacé d'imposer 25% sur toutes les importations japonaises, en plus des surtaxes déjà sévères appliquées aux importations de véhicules, d'acier et d'aluminium.

Washington avait annoncé avoir, jusqu'ici, signé quatre accords commerciaux, le dernier avec les Philippines mardi. Ils se sont aussi entendus avec le Royaume-Uni et le Vietnam, par exemple.

Les Etats-Unis ont aussi conclu un accord de désescalade avec la Chine, après une montée des tensions commerciales entre les deux premières puissances économiques mondiales dans la foulée de l'annonce des droits de douane "réciproques".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Ukraine: l'indépendance des instances anticorruption supprimée

Publié

le

La promulgation de la loi a provoqué des manifestations, notamment à Kiev (image). (© KEYSTONE/AP/Alex Babenko)

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a promulgué mardi une loi controversée qui supprime l'indépendance des agences anticorruption. Cette décision a provoqué quelques manifestations et l'inquiétude des alliés de Kiev.

Plusieurs centaines de manifestants sont descendus dans les rues de la capitale ukrainienne, selon un reporter de l'AFP sur place, pour exprimer leur colère. "Le projet de loi a été adopté à la hâte", a critiqué parmi eux Anastasia, une conceptrice de jeux vidéo de 26 ans qui dénonce une "action ciblée".

L'initiative a été qualifiée de "sérieux recul" par l'UE, qui s'est dit "profondément préoccupée".

"Revenu avec la signature du président ukrainien", a indiqué le site du Parlement ukrainien dans la soirée. Le message a brièvement disparu après sa publication, avant de réapparaître. Un haut responsable ukrainien a confirmé à l'AFP que le président Zelensky avait signé le projet de loi.

L'adoption de la loi par les députés ukrainiens, au lendemain de l'arrestation contestée d'un responsable travaillant dans l'une de ces structures, a suscité les critiques de militants et ONG en Ukraine qui s'inquiètent d'un recul démocratique dans le pays, en pleine guerre contre la Russie depuis l'invasion lancée par Moscou en février 2022.

"Un sérieux recul"

La Commission européenne, par la voix de la commissaire chargée de l'élargissement de l'Union européenne, Marta Kos, s'est dit "profondément préoccupée" par le vote de mardi, estimant qu'il s'agissait d'un "sérieux recul" de l'Ukraine en matière de lutte contre la corruption. Le respect de "l'Etat de droit reste au coeur des négociations d'adhésion" de l'Ukraine à l'UE, a-t-elle ajouté.

La corruption est un mal endémique en Ukraine depuis de nombreuses années, mais le pays avait fait des progrès en créant notamment, respectivement en 2014 et en 2015, une instance d'enquête, le Nabu, et un parquet dédié, le SAP, spécialisé dans ces affaires.

Mardi, le Parlement a voté à 263 voix pour, 13 contre et 13 abstentions, pour subordonner les activités de ces deux structures au procureur général, lui-même subordonné au président. Cette mesure supprime de fait leur indépendance.

Instances "essentielles" selon l'UE

"Aujourd'hui, avec les votes de 263 députés, l'infrastructure anticorruption a été détruite", a regretté le directeur du Nabu, Semion Kryvonos, avertissant que la loi permettra qu'existent "des personnes intouchables" en Ukraine.

Le texte "détruit effectivement l'indépendance de ces deux institutions vis-à-vis de toute influence politique et pression sur nos enquêtes", a abondé dans le même sens le chef du SAP, Oleksandre Klymenko.

Selon le député Roman Lozinsky, ce texte accorde au procureur général le pouvoir de gérer le SAP, de donner des "instructions écrites obligatoires" au Nabu et d'avoir accès aux détails de n'importe quelle affaire et de les déléguer au procureur de son choix ou à d'autres agences.

Quelques heures avant le vote, un porte-parole de l'UE, Guillaume Mercier, avait souligné que ces deux instances étaient "essentielles au programme de réforme" que l'Ukraine s'est engagée à mener pour pouvoir adhérer à l'Union européenne.

Depuis Kiev, après le vote, un diplomate européen, s'exprimant sous couvert d'anonymat, a qualifié cette décision de "regrettable". "Est-ce un revers? Oui. Est-ce un point de non-retour? Non", a ensuite nuancé ce responsable, s'exprimant auprès d'un petit groupe de journalistes, dont de l'AFP.

Responsable anti-corruption arrêté

Lundi, les services de sécurité ukrainiens (SBU) avaient annoncé l'arrestation d'un responsable du Nabu soupçonné d'espionnage au profit de Moscou. Ils ont perquisitionné les locaux de l'organisation, qui rejette ces accusations.

Cette arrestation a notamment été dénoncée par la branche ukrainienne de l'ONG anticorruption Transparency International, selon laquelle ces perquisitions sont illégales et "visent à obtenir de force des informations et à influencer les enquêtes menées sur des hauts responsables".

Selon des médias ukrainiens, ces mesures interviennent alors que le Nabu et le SAP s'apprêtaient à inculper l'ex-ministre de l'unité nationale Oleksiï Tchernychov et alors que les deux instances enquêtaient sur l'ex-ministre de la justice Olga Stefanichina.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Affaire Epstein: Trump pilonne Obama pour désamorcer la polémique

Publié

le

Donald Trump s'est emporté contre Barack Obama, alors qu'il recevait le président philippin dans le bureau ovale. (© KEYSTONE/EPA/YURI GRIPAS / POOL)

Empêtré dans l'affaire Epstein, le président américain Donald Trump a essayé mardi de rediriger la frustration de ses partisans et l'attention médiatique vers son prédécesseur à la Maison-Blanche Barack Obama. Il est allé jusqu'à l'accuser de "trahison".

Alors qu'il recevait le président philippin dans le bureau ovale, le dirigeant républicain a été interrogé sur le dernier rebondissement du dossier ultra-sensible de Jeffrey Epstein, riche financier mort en cellule en 2019 avant son procès pour crimes sexuels.

Le ministère de la Justice a annoncé mardi vouloir interroger Ghislaine Maxwell, ex-compagne et complice du délinquant sexuel au carnet d'adresses foisonnant, avec lequel Donald Trump a entretenu des relations amicales.

Le président américain a assuré qu'il n'était pas au courant de cette initiative et que de toute façon il "ne suivait pas cela de très près". Certains de ses partisans l'accusent de ne pas faire toute la lumière sur les agissements de Jeffrey Epstein.

Le milliardaire s'est ensuite lancé dans des diatribes virulentes contre l'ancien président américain Barack Obama (2009-2017), selon lui "coupable" de "trahison".

"Chef de gang"

Il l'a dépeint en "chef de gang" qui "tentait de monter un coup d'Etat". "Voilà ce dont vous devriez réellement parler", a lancé le président républicain aux journalistes, après avoir accablé la presse de critiques.

"Par respect pour la fonction présidentielle, nous ne répondons pas d'ordinaire au flot constant d'absurdité et de désinformation provenant de la Maison-Blanche. Mais ces déclarations sont suffisamment scandaleuses pour mériter une réponse. Ces allégations saugrenues sont ridicules et constituent une pauvre tentative de détourner l'attention", a commenté un porte-parole de Barack Obama, dans un communiqué.

Le milliardaire républicain a qualifié le regain d'intérêt pour l'affaire Epstein de "suite de la chasse aux sorcières" dont il se dit victime de la part de ses opposants politiques, lui qui a été condamné une fois et plusieurs fois poursuivi au pénal.

La directrice du renseignement national Tulsi Gabbard avait publié vendredi un rapport accusant Barack Obama et son entourage de "complot" en lien avec les accusations d'ingérence russe dans la campagne de 2016, qui a porté Donald Trump à la Maison-Blanche.

Fausse vidéo

Le républicain a toujours rejeté les conclusions des services de renseignement américains, selon lesquels Moscou a oeuvré pour favoriser sa première élection. Mais ses attaques ont redoublé d'ardeur ces derniers jours.

Dimanche, Donald Trump avait diffusé sur son réseau Truth Social une vidéo vraisemblablement générée par intelligence artificielle, montrant le 44e premier président des Etats-Unis être arrêté dans le bureau ovale par des agents du FBI.

"Après ce qu'ils m'ont fait et que ce soit bien ou pas, il est temps de traquer des gens", a dit le président républicain mardi.

L'affaire Epstein a rebondi le 7 juillet quand le gouvernement américain a dit ne pas avoir de preuve de l'existence d'une liste secrète de clients du riche financier. Cela a suscité la colère de figures du mouvement "MAGA" de Donald Trump, persuadées depuis des années que les autorités protègent des personnalités de premier plan liées à Jeffrey Epstein.

Sondages défavorables

Pour tenter de les apaiser, le ministère de la justice se tourne donc vers Ghislaine Maxwell, condamnée en 2022 à 20 ans de prison pour trafic sexuel.

"Si Ghislaine Maxwell a des informations sur toute personne qui a commis des crimes ou des délits sur des victimes, le FBI et le ministère de la justice écoutera ce qu'elle a à dire", a promis dans un communiqué Todd Blanche, numéro deux du ministère, qui la rencontrera dans sa prison de Floride "dans les prochains jours".

Dans un sondage YouGov/The Economist rendu public mardi, 56% des personnes interrogées critiquent la manière dont Donald Trump gère l'affaire Epstein, 22% l'approuvent et 22% n'ont pas d'opinion.

Parmi les seuls électeurs républicains, 45% sont satisfaits de la manière dont le résident républicain mène ce dossier, 30% se disent indécis et 25% mécontents.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

WOMAN

NENEH CHERRY

09:31

Les 2 derniers titres

IS THIS WHAT YOU'VE BEEN WAITING FOR ?

AMY MACDONALD

09:27

I'M OUTTA LOVE

ANASTACIA

09:24

Votre Horoscope

Gémeaux

Votre esprit vif, curieux, intercepte des vibrations que d’autres ignorent. Cela vous donne une clarté nouvelle, presque apaisante.

Les Sujets à la Une