Coronavirus
231 millions supplémentaires au budget fédéral 2021
Le budget 2021 devrait être gonflé de 231 millions de francs. La commission des finances du Conseil national a modifié la copie du gouvernement, ajoutant notamment 200 millions pour les entreprises particulièrement touchées par la crise du coronavirus.
Le gouvernement avait déjà prévu une enveloppe de 200 millions de francs pour les cas de rigueur, mais sous la forme d'un crédit d'engagement. Le Parlement ne se serait ainsi pas penché sur la question avant le printemps 2021.
Pour la commission, c'était impensable. L'argent doit être débloqué rapidement. Elle a donc inscrit le montant au budget. "Les cantons disposeront ainsi d'argent sonnant et trébuchant dès le 1er janvier 2021", a expliqué vendredi le président de la commission Olivier Feller (PLR/VD) devant la presse.
Une minorité importante voudrait augmenter l'enveloppe à un milliard. Elle a toutes ses chances, selon le Vaudois. Plus de fonds seront vraisemblablement nécessaires. La commission ne souhaitait toutefois pas encore augmenter les montants avant de savoir combien d'argent était nécessaire et comment il serait réparti, a précisé Céline Widmer (PS/ZH), également membre de la commission.
"Pragmatisme helvétique"
Concernant le reste du budget, la commission n'a effectué aucune coupe. Elle a approuvé sans modification le supplément de 3,15 milliards de francs, dont les 2,2 milliards supplémentaires pour les indemnités des indépendants durement touchés par la crise. Ce dernier montant sera inscrit comme dépenses extraordinaires et exempté du frein à l'endettement.
Olivier Feller y voit une forme de "pragmatisme helvétique". Si toutes les dépenses liées au Covid-19 étaient inscrites dans le budget, le frein aux dépenses exploserait, a-t-il souligné. D'où la décision de mettre les 2,2 milliards pour les allocations pour pertes de gain Covid des indépendants dans un fonds à part, dont les modalités de remboursement seront réglées ultérieurement.
Coup de pouce aux paysans
Plusieurs enveloppes ont par ailleurs été augmentées. Les paiements directs dans l'agriculture bénéficieront de 16,8 millions de francs supplémentaires. "Cela donne une stabilité au monde paysan", a expliqué le président de la commission. Le gouvernement voulait réduire ces paiements. La rallonge est toutefois passée de justesse par 13 voix contre 8 et 4 abstentions.
L'enveloppe d'Agroscope sera elle augmentée de 4 millions. Les économies faites grâce à la restructuration doivent être réaffectée à la recherche, a précisé le Vaudois.
La commission s'est également montrée plus généreuse envers la culture. Les moyens supplémentaires de 5,6 millions de francs adoptés dans le cadre du message culture 2021-2024 ont été soutenus par 16 voix contre 9. La protection de l'enfance devrait elle bénéficier d'un supplément de 871'500 francs.
Prévention face aux prédateurs
Le domaine des technologies environnementales pourrait obtenir un supplément de 3 millions. La décision n'a toutefois été prise que par 13 voix contre 12. Ce crédit est resté constant ces 20 dernières années, note la commission. Et les moyens actuels ne suffisent pas à soutenir tous les projets qui sont déposés.
Par 14 voix contre 11, la commission souhaite aussi augmenter les moyens alloués à la prévention et au remboursement des dommages causés par les grands prédateurs, les castors, les loutres et les aigles royaux.
Le Service de renseignement de la Confédération (SRC) devrait quant à lui bénéficier de 20 postes supplémentaires pour faire face à la menace actuelle et aux exigences dans l'espace numérique. Les moyens nécessaires doivent lui être alloués jusqu'en 2023. Cette hausse devra être compensée sur les investissements du Département fédéral de la défense en matière d’armement.
Plan B envisagé
Si le Parlement ne parvenait pas à boucler les discussions sur le budget 2021, la commission a élaboré, par 17 voix contre 1, une initiative parlementaire permettant de créer une réglementation transitoire particulière pour 2021. Le "plan B" doit encore être approuvé par la commission homologue du Conseil des Etats et son contenu n'a pas pu être divulgué.
Olivier Feller a toutefois donné quelques pistes. Un budget provisoire pourrait être établi, dans lequel 100% des montants liés à la crise seraient octroyés et 50% des autres crédits.
En cas d'annulation de la session, le Parlement ne pourrait pas même approuver cette solution alternative. La délégation des finances devrait alors de nouveau prendre les manettes et approuver les budgets. "Elle devra faire preuve de créativité comme au printemps", a reconnu le Vaudois.
Une idée serait de s'inspirer de certaines réglementations cantonales et de procéder par mensualités. Un douzième du précédent budget pourrait être débloqué chaque mois.
Coronavirus
Covid-19: un rapport américain parle de la fuite d'un laboratoire
Une commission au congrès américain sur le Covid-19 estime que la fuite du virus d'un laboratoire de Wuhan, en Chine, est l'hypothèse "la plus plausible" pour expliquer son origine. Après deux ans d'enquête, la commission a fourni un rapport de plus de 500 pages.
La question de l'origine de la pandémie, entre potentielle transmission du virus par un animal ou fuite de laboratoire, a pris depuis plusieurs années aux Etats-Unis une tournure géopolitique, sur fond de rivalité accrue avec la Chine.
Donald Trump, récemment élu pour la seconde fois à la Maison-Blanche, a affirmé à plusieurs reprises, sans preuve, que le virus avait fuité d'un laboratoire chinois, ce que conteste fermement Pékin.
Sans trancher cette question, le renseignement américain avait assuré dans un rapport de juin 2023 n'avoir aucune preuve indiquant que le Covid-19 avait été créé dans un laboratoire en Chine.
La sous-commission sur la pandémie due au coronavirus a été mise en place en février 2023, lorsque les républicains ont repris la majorité à la chambre des représentants. Après 38 dépositions ou entretiens et 25 auditions, son rapport sera officiellement publié mercredi.
"Consensus"
"Ce travail aidera les Etats-Unis et le monde à prédire la prochaine pandémie, à s'y préparer, à nous en protéger, et, espérons-le, à la prévenir", a déclaré le président de cette commission, l'élu républicain et médecin podologue de métier Brad Wenstrup.
Le rapport se targue d'un "consensus" entre membres démocrates et républicains sur plusieurs questions, notamment sur le fait que "la possibilité que le Covid-19 ait émergé d'un accident lié à un laboratoire ou à des recherches n'est pas une théorie du complot".
Pour appuyer leur affirmation, les élus avancent cinq raisons, parmi lesquelles, selon eux, le fait que "le virus possède une caractéristique biologique qui n'est pas présente dans la nature".
Près de cinq ans après son émergence, la communauté scientifique internationale n'est pas encore parvenue à déterminer avec certitude l'origine du Covid-19. Une étude publiée en septembre dans la revue Cell a cependant apporté de nouveaux éléments venant renforcer l'hypothèse d'une transmission aux humains par des animaux infectés introduits sur un marché de Wuhan à la fin 2019.
Avec plus de 1,1 million de morts, les Etats-Unis ont de loin été le pays le plus touché par la pandémie de Covid-19.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Coronavirus
Fin de la gratuité du vaccin Covid-19 en Suisse dès le 1er juillet
Les Suisses souhaitant se faire vacciner contre le Covid-19 devront participer aux coûts dès le 1er juillet. L'assurance obligatoire des soins (AOS) remboursera la vaccination pour les personnes auxquelles elle est recommandée.
Le 18 juin 2023, le peuple suisse a accepté la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19. Celles-ci arrivent à échéance à la fin du mois. Parmi elles figure la prise en charge des coûts du vaccin contre le coronavirus par l'AOS, la Confédération et les cantons.
A partir du 1er juillet, les dispositions introduites spécifiquement pour la pandémie disparaîtront pour laisser place aux structures habituelles de remboursement par l'AOS, rappelle mardi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) dans un communiqué. La vaccination sera donc soumise à la participation aux coûts, avec franchise et quote-part.
La vaccination sera prise en charge par l'AOS pour les personnes auxquelles elle est recommandée, soit notamment les personnes vulnérables ayant des antécédents médicaux ou âgées de plus de 65 ans.
Dépistage de l'amyotrophie spinale
D'autres modifications concernant le remboursement des prestations par l'AOS entreront en vigueur au 1er juillet. Par exemple, le dépistage néonatal sera étendu à l'amyotrophie spinale, une maladie héréditaire rare et grave qui se caractérise par une faiblesse musculaire progressive.
Un traitement médicamenteux efficace existe en Suisse depuis 2017. Il sera désormais possible de diagnostiquer et de traiter cette affection à un stade précoce, avec l’espoir de meilleurs résultats thérapeutiques, salue l'OFSP.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus
Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.
Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.
Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.
L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.
Aucun dommage
Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.
La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.
Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Coronavirus
Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"
Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.
Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".
Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".
"Pas un antivax"
L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.
L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.
"L'Etat pas responsable de tout"
L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.
La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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