Rejoignez-nous

Économie

A l'avenir, La Poste devrait privilégier la livraison des colis

Publié

,

le

Le volume de colis a lui augmenté de 65% entre 2002 et 2020 et la tendance devrait se poursuivre, avec une hausse d'environ 25% d'ici 2030 (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

En 2030, La Poste devrait avoir renforcé ses capacités pour livrer des colis. En revanche, des experts suggèrent que les lettres ne soient livrées qu'un jour sur deux. La distribution quotidienne de journaux ne devrait plus être une priorité non plus.

"D'ici 2030, l'offre actuelle ne répondra plus aux besoins de la population et des entreprises", résument jeudi les experts de la Commission sur le service postal universel. Ils constatent que la vie en Suisse se numérise de plus en plus et que l'envoi de colis devient de plus en plus important. Sans remettre en cause son mandat étatique de service universel, ils estiment que La Poste doit accompagner ces mutations.

Le nombre de lettres acheminées annuellement est passé de 3 milliards en 2002 à 1,7 milliard en 2020. Selon la commission, ce chiffre tombera à un milliard en 2030. La communication numérique sera très répandue et acceptée en Suisse. Il est donc envisageable que les lettres physiques ne puissent plus être distribuées qu'en courrier B, trois fois par semaine. Cette proposition réduirait les coûts pour La Poste.

Cela conduirait aussi à une baisse du volume de lettres, ce qui réduirait l’importance du monopole résiduel pour le financement du service universel. Sa suppression serait envisageable.

Des colis le samedi

Le volume de colis a lui augmenté de 65% entre 2002 et 2020 et la tendance devrait se poursuivre, avec une hausse d'environ 25% d'ici 2030. La Suisse aura donc toujours besoin d'un service universel de qualité sur l'ensemble de son territoire. La loi doit continuer à garantir la distribution le jour ouvrable suivant l’envoi. Il conviendrait en outre d'examiner si une distribution des colis six jours fait sens, conseillent les experts.

Par contre, les journaux seront de plus en plus diffusés sous une forme numérique. Dès lors, le maintien du service universel pour la distribution quotidienne de journaux imprimés au-delà de 2030 ne se justifierait plus.

En matière de paiement, il devrait toujours être possible d'effectuer un achat à La Poste avec un billet de 10 francs. En effet, les experts souhaitent que les transactions en espèces continuent à faire partie du service universel, "tant qu'il n'existe pas de moyen de paiement numérique présentant des caractéristiques comparables".

Offre réduite mais fiable

Malgré tout ces changements, une offre réduite mais fiable devrait subsister pour les personnes ayant des difficultés d'accès au monde numérique, rappellent les experts dans leur rapport. La création de centres de services et le développement de formes d'accès mobiles sont des pistes à explorer.

La Commission d’experts sur le service postal universel a été mise en place en mars 2021 par le Département fédéral de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication (DETEC) et le Département des finances (DFF). Elle est dirigée par l'ancienne élue fédérale Christine Egerszegi (PLR/AG).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Économie

CS: manifestation à Zurich contre une forme d'"arnaque"

Publié

le

Credit Suisse a distribué des milliards en bonus et en dividendes, critiquent les manifestants. (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Après la reprise de Credit Suisse par UBS, plusieurs centaines de personnes ont manifesté lundi soir sur la Paradeplatz à Zurich. Les Jeunes socialistes et d'autres organisations et partis avaient appelé à protester contre une forme d'"arnaque".

Il est scandaleux que la grande banque se soit enrichie pendant des années et que la collectivité doive maintenant payer. L'établissement a distribué des milliards en bonus et en dividendes, relèvent les organisateurs dans l'appel à manifester. Les responsables doivent rendre des comptes.

"Profits privés, pertes pour l'Etat", pouvait-on lire sur une banderole. Durant la manifestation, des slogans comme "brisons le pouvoir des banques et des multinationales!" ont été scandés.

La lutte contre la crise climatique, une prévoyance vieillesse sûre ou l'aide aux personnes en quête de protection sont soi-disant trop chères, mais pas le sauvetage des banques, ont souligné plusieurs orateurs. Ils ont appelé à la "décence" et à la "responsabilité". "Si le monde était une banque, vous l'auriez sauvé depuis longtemps", proclamait une banderole.

Outre les Jeunes socialistes, le mouvement de la grève du climat, les Jeunes Verts, le PS zurichois, les Verts zurichois, la Liste Alternative, le collectif de la grève féministe de Zurich et Unia ont également participé à cette manifestation, qui était autorisée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Économie

Le PLR veut une nouvelle stratégie pour la place financière suisse

Publié

le

Le président du PLR Thierry Burkart veut lui aussi clarifier les responsabilités dans le naufrage de Credit Suisse. (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Le PLR veut une nouvelle stratégie pour la place financière helvétique après la reprise de Credit Suisse par UBS. Le parti exige que les autorités fédérales interviennent sur les bonus des dirigeants de la banque aux deux voiles en déconfiture.

La reprise de Credit Suisse par UBS n'est pas une transaction purement commerciale, mais un sauvetage public avec une participation du secteur privé via UBS, a estimé lundi le président du PLR Thierry Burkart lors d'un point de presse. Si l'action était nécessaire pour éviter un effet domino, ce qui s'est passé est une "honte pour la Suisse", a-t-il réitéré.

La Suisse a besoin d'une nouvelle stratégie pour sa place financière afin de limiter les risques d'une méga-banque pour l'économie nationale. "Une UBS, avec un total de bilan de 1,5 billion de francs, est trop grande pour la Suisse", prévient le parti. Il exige qu'UBS se sépare des activités suisses rentables du CS ou les gère de manière indépendante sous une autre forme.

Le PLR demande aussi des comptes aux anciens dirigeants de la banque: il invoque l'article 10a de la loi sur les banques pour que les autorités interdisent à Credit Suisse de verser un bonus à ses managers cette année ou réclament le remboursement de bonus aux ex-dirigeants. "La mauvaise gestion flagrante des managers hautement rémunérés est à blâmer pour le sauvetage de Credit Suisse", a justifié le président du parti.

Faille dans la réglementation

Ce qui est problématique, c'est que les mécanismes préparés depuis des années n'ont pas marché, a encore souligné Thierry Burkart. C'est pourquoi le parti veut une remise à plat globale pour permettre aussi de vérifier l'efficacité de la réglementation, s'en prenant en particulier à la responsabilité de l'ancien ministre des finances, Ueli Maurer. "Nous aurions pu réagir plus tôt sur l'un ou l'autre front", a complété M. Burkart.

"L'échec du CS montre que la réglementation existante n'était pas efficace dans le cas d’espèce. Il faut également déterminer si la FINMA a fait son travail. La loi doit être évaluée et, le cas échéant, révisée, revendique le PLR dans un communiqué.

Session extraordinaire

Comme le PS et les Verts, le PLR appelle lui aussi de ses voeux une session extraordinaire du Parlement. Celle-ci devra déterminer la nécessité d'une commission d'enquête parlementaire (CEP) sur les responsabilités dans la débâcle du numéro deux bancaire helvétique.

Evoquant une situation "tragique" pour les collaborateurs de Credit Suisse dans le monde entier, et en particulier des près de 17'000 en Suisse, le PLR demande "à assurer une sécurité dans la planification pour ces personnes". Il attend que la banque communique rapidement et de manière simple et compréhensible les conséquences de la reprise aussi pour ses clients.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Économie

L'action UBS rebondit vigoureusement

Publié

le

Alerte Info (© )

Après un début de séance laborieux au lendemain de l'annonce de la reprise forcée du concurrent Credit Suisse en grande difficulté, UBS voyait son action rebondir lundi après-midi. Vers 14h40, le titre du numéro un bancaire suisse s'envolait de 6,02% à 18,14 francs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : awp / ats

Continuer la lecture

Économie

Zone euro: le système bancaire est "résilient"

Publié

le

En zone euro, les détenteurs d'actions "seraient les premiers à absorber les pertes et ce n'est qu'après leur pleine utilisation que les Additionnal Tier 1 seraient lésés", a assuré la BCE. (Photo/EPA/R. WITTEK) (© KEYSTONE/EPA/RONALD WITTEK)

Le système bancaire de la zone euro est "résilient" grâce à une assise financière solide, a assuré lundi la Banque centrale européenne, au lendemain de l'annonce du rachat en urgence de Credit Suisse par UBS, accueilli avec scepticisme par les marchés.

"Le secteur bancaire européen est résilient, avec de solides niveaux de capitaux et de liquidités", a indiqué la BCE dans un communiqué commun avec le Mécanisme européen de résolution bancaire (SRB) et l'Autorité bancaire européenne (EBA) publié lundi.

L'institution s'est "félicitée de l'ensemble des mesures prises par les autorités suisses afin d'assurer la stabilité financière", après l'annonce dimanche du rachat de Credit Suisse par sa rivale UBS.

Elle a toutefois discrètement critiqué la décision de la Suisse de privilégier les actionnaires par rapport aux détenteurs d'obligations à risque dites Additionnal Tier 1.

En zone euro, les détenteurs d'actions "seraient les premiers à absorber les pertes et ce n'est qu'après leur pleine utilisation que les Additionnal Tier 1 seraient lésés", a assuré la BCE.

"Cette approche a été appliquée de manière cohérente dans le passé et continuera d'orienter les actions de surveillance bancaire de la SRB et de la BCE dans les interventions de crise", a-t-elle ajouté.

"Les Additional Tier 1 sont et resteront une composante essentielle de la structure des banques européennes", a martelé la BCE.

A l'issue d'intenses tractations, UBS a consenti dimanche à racheter pour une bouchée de pain son rival en difficulté Credit Suisse, avec d'importantes garanties du gouvernement de Berne et de liquidités de la BNS, la banque centrale du pays.

Mais ce rachat a fait plonger les titres des actions bancaires lundi matin sur les Bourses européennes, les investisseurs craignant une déstabilisation du système bancaire.

L'opération va en effet faire perdre 16 milliards de francs suisses à des détenteurs d'obligations à risque dites Additionnal Tier 1, sur lesquels les autorités suisses ont décidé de faire porter une partie du fardeau financier de l'opération.

Une décision extraordinaire alors que les détenteurs de ces titres arrivent normalement avant les actionnaires dans l'ordre de priorité de remboursement en cas de faillite.

Ces obligations risquées, créées après la crise de 2008, peuvent être suspendue par une banque lorsque sa situation financière se dégrade.

Elles ont rencontré un grand succès ces dernières années en raison de leur rémunération élevée en raison du risque accru, dans un contexte de taux en général morose.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Cancer

La brume a envahit le Ciel de vos amours !!! Vous traversez une grande remise en question qui se révélera, finalement, fort constructive.

Les Sujets à la Une

X