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Coronavirus

Alain Berset évoque la perspective de nouveaux assouplissements

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Le ministre de la santé n'envisage ni une extension du certificat Covid ni une obligation de la vaccination pour le personnel soignant (archives). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Le ministre de la santé Alain Berset laisse entrevoir la possibilité d'un assouplissement anticipé des mesures de lutte contre le coronavirus en cas d'évolution favorable de la pandémie en Suisse. Il n'envisage pas une extension du certificat Covid pour l'instant.

Le conseiller fédéral s'est exprimé sur la pandémie dans des interviews avec Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung, publiées en ligne samedi soir. A propos d'une éventuelle extension du certificat Covid, le Fribourgeois note que "c'est une option qui ne peut pas être exclue, mais qui n'est pas à l'agenda".

Si les choses se passent bien, des assouplissements, comme une limitation de l'obligation de port du masque, sont possibles dans quelques semaines, indique le conseiller fédéral. Toutefois, la situation est pour l'instant encore floue, ce qui signifie qu'il n'est pas encore possible de prévoir le passage à la phase de normalisation.

Il faut notamment tenir compte du variant delta, plus contagieux, et des retours de vacances, ce qui augmente le risque d'infection en Suisse, explique M. Berset. Les enfants et les jeunes vont par ailleurs bientôt retourner à l'école et pourraient accélérer la propagation. Il faudra voir comment cela impacte le nombre de cas.

Peu de restrictions

Le ministre de la santé défend les "très rares restrictions qui sont encore en place, comme les masques obligatoires dans les transports publics". Il est encore trop tôt pour faire traiter le coronavirus comme la grippe. Cela ne pourrait se faire qu'une fois que le risque de surcharge des hôpitaux peut être écarté, ce qui "n'est pas le cas pour le moment", regrette M. Berset.

De son côté, Christoph Mäder, président d'Economiesuisse, estime dans une interview donnée au "SonntagBlick" qu'il est nécessaire de parler de restrictions d'accès avec le certificat Covid, "notamment pour les manifestations, les restaurants et les centres de fitness". Ce qui est hors de question, a-t-il dit, c'est "une sorte de vaccination obligatoire indirecte pour l'accès aux services publics de base".

Pour augmenter le taux de vaccination, M. Berset n'envisage en outre pas de mesures comme la vaccination obligatoire du personnel soignant, comme en France. Il veut miser de préférence sur une information et des offres plus ciblées. Selon M. Berset, les cantons pourraient par exemple mettre en place des stations de vaccination mobiles dans les grands magasins ou les boutiques.

En Suisse, 48,9 % de la population a été entièrement vaccinée, selon les données de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) vendredi. Ce taux est inférieur à la moyenne comparé aux pays voisins.

Influence des chefs d'entreprise

M. Mäder estime lui que la question de la vaccination obligatoire dans les entreprises se pose. Dans certains cas "nous devrions examiner la question de très près et on peut probablement dire oui", a-t-il déclaré en mentionnant les hôpitaux et les foyers. Les chefs d'entreprise ont une grande influence sur la motivation des gens à se faire vacciner, a-t-il encore précisé.

La Confédération tient encore trop compte des préoccupations relatives à la liberté individuelle et aux droits humains lorsqu'il s'agit de persuader les gens de se faire vacciner, selon M. Mäder. En temps de crise, a-t-il dit, il doit être clair que la vaccination est la seule réponse valable.

Quant à la troisième dose de vaccin avant l'hiver M. Berset s'est montré prudent, comme le préconise le fabricant américain de vaccins Moderna. "Cette décision ne revient pas à nos entreprises, mais à nos spécialistes." Pour l'instant, on ne dispose pas de suffisamment de données pour savoir quand et pour qui les vaccinations de rappel sont nécessaires. Les cantons sont cependant préparés et la Confédération fournit suffisamment de vaccins.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

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Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

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L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative

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Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Des chercheurs trouvent des traces de Covid long dans le sang

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Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". (© KEYSTONE/DPA/MARCUS BRANDT)

Une équipe de chercheurs zurichois a identifié une spécificité dans les protéines sanguines des personnes atteintes de Covid long. Elle pourrait servir à mieux diagnostiquer le problème et peut-être aussi à le traiter de manière plus ciblée.

Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". Chez les personnes infectées, dont 40 ont développé un Covid long, ils ont réexaminé le schéma sanguin après 6 et 12 mois.

Dans le sérum des personnes atteintes de Covid long, ils ont constaté une modification des protéines liées au système dit "du complément", qui fait partie du système immunitaire. Ce système, qui lutte contre les infections, ne revient pas comme il le devrait à l'état de repos après l'infection chez les cas de Covid long, a expliqué Onur Boyman, responsable de l'étude, à Keystone-ATS. Il provoque ainsi des dommages cellulaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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