Coronavirus
Nouveaux assouplissements pour le 22 mars si la situation le permet
Les restaurants pourraient rouvrir leurs terrasses à partir du 22 mars, pour autant que la situation sanitaire le permette. Le Conseil fédéral a annoncé vendredi un nouvel assouplissement des mesures de lutte contre le coronavirus, tout en incitant à la prudence.
Le projet mis en consultation auprès des cantons devrait également permettre d'assister à nouveau à des événements sportifs ou culturels et de participer à des manifestations publiques. La limitation des réunions privées pourrait être assouplie. Le Conseil fédéral avertit toutefois qu'il n'est pas certain si et quand ces mesures pourront être mises en oeuvre.
La situation épidémiologique actuelle est "très fragile". Depuis quelques jours, le nombre d'infections est reparti à la hausse, comme dans les pays voisins. "Nous devons nous attendre à une troisième vague", a averti devant la presse le ministre de la santé Alain Berset, sans pouvoir dire quelle en sera la violence.
Appel à la prudence
Malgré cette incertitude, le Conseil fédéral a déterminé vendredi les prochaines étapes du déconfinement. Une décision sera prise vendredi prochain.
Port du masque et distanciation resteront de mise. "C'est la première fois dans l'histoire de cette pandémie qu'on rouvre des activités alors que les chiffres augmentent", a relevé Alain Berset. Les cantons ne pourront pas décider d'assouplissements supplémentaires.
Evoquant l'impatience de la population, le président de la Confédération a de son côté souligné que "l'évolution de la situation exige une politique des petits pas".
"L'esprit critique doit pouvoir s'exprimer librement, mais il doit rester aussi constructif s'il veut contribuer à pouvoir trouver les bonnes solutions", a-t-il ajouté. Les vaccins et les tests sont nos meilleurs espoirs pour une sortie de crise aussi rapide que possible.
Manger sur une terrasse
Ce projet prévoit que les restaurants et les bars puissent rouvrir leurs terrasses, avec obligation de consommer assis et une limitation à quatre personnes par table. Les restaurateurs devront recueillir les données de tous leurs clients.
Pas question en revanche d'autoriser l'accès à l'intérieur d'un restaurant uniquement aux personnes vaccinées ou immunisées, a répondu M. Berset à un journaliste.
Les lieux de loisirs et de divertissement devraient aussi pouvoir rouvrir. L'ensemble des zoos et des jardins botaniques devraient être accessibles. Les espaces intérieurs des piscines et des centres de bien-être resteront fermés, tout comme les discothèques et boîtes de nuit.
Réunions privées élargies
Cette deuxième phase devrait aussi permettre d'assister à nouveau à des événements sportifs ou culturels. Le public sera limité à 150 personnes au maximum pour des événements à l'extérieur, comme des matchs ou des concerts. La limite est fixée à 50 personnes pour des représentations à l'intérieur comme le cinéma, le théâtre ou les concerts.
Pour les petits locaux, il ne faudra pas dépasser un tiers de la capacité de la salle. Les consommations seront interdites et les entractes à éviter.
Les réunions privées à domicile pourront passer à 10 personnes au maximum contre 5 actuellement. Cela ne signifie toutefois pas "qu'il faut se réunir tous les soirs à dix", a averti M. Berset. Le Conseil fédéral recommande de limiter ces réunions aux personnes d'un nombre limité de ménages.
Chanter à l'extérieur
En extérieur, les réunions privées restent limitées à 15 personnes. La même limite vaut pour les activités sportives des adultes amateurs, qui pourront reprendre. Port du masque et distance devront être respectés à l'intérieur, tandis que le respect d'une des deux règles suffit à l'extérieur.
Des exceptions sont toutefois permises pour les activités où le port du masque est impossible, comme le chant dans une chorale ou les activités d'endurance dans les fitness. Mais Alain Berset recommande d'aller les pratiquer à l'extérieur, si possible. Idem pour les sports de contact, qui restent interdits à l'intérieur. Les compétitions restent interdites dans tous les sports.
L'enseignement en présentiel dans les universités et les hautes écoles devrait à nouveau être possible, mais de manière limitée. Un maximum de 15 personnes pourra se rendre en classe. Le Conseil fédéral souhaite par ailleurs que les examens de maturité et de fin d'apprentissage se déroulent, dans la mesure du possible, comme à l'ordinaire.
Le télétravail reste en revanche obligatoire.
Coronavirus
Fin de la gratuité du vaccin Covid-19 en Suisse dès le 1er juillet
Les Suisses souhaitant se faire vacciner contre le Covid-19 devront participer aux coûts dès le 1er juillet. L'assurance obligatoire des soins (AOS) remboursera la vaccination pour les personnes auxquelles elle est recommandée.
Le 18 juin 2023, le peuple suisse a accepté la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19. Celles-ci arrivent à échéance à la fin du mois. Parmi elles figure la prise en charge des coûts du vaccin contre le coronavirus par l'AOS, la Confédération et les cantons.
A partir du 1er juillet, les dispositions introduites spécifiquement pour la pandémie disparaîtront pour laisser place aux structures habituelles de remboursement par l'AOS, rappelle mardi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) dans un communiqué. La vaccination sera donc soumise à la participation aux coûts, avec franchise et quote-part.
La vaccination sera prise en charge par l'AOS pour les personnes auxquelles elle est recommandée, soit notamment les personnes vulnérables ayant des antécédents médicaux ou âgées de plus de 65 ans.
Dépistage de l'amyotrophie spinale
D'autres modifications concernant le remboursement des prestations par l'AOS entreront en vigueur au 1er juillet. Par exemple, le dépistage néonatal sera étendu à l'amyotrophie spinale, une maladie héréditaire rare et grave qui se caractérise par une faiblesse musculaire progressive.
Un traitement médicamenteux efficace existe en Suisse depuis 2017. Il sera désormais possible de diagnostiquer et de traiter cette affection à un stade précoce, avec l’espoir de meilleurs résultats thérapeutiques, salue l'OFSP.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus
Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.
Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.
Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.
L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.
Aucun dommage
Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.
La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.
Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Coronavirus
Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"
Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.
Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".
Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".
"Pas un antivax"
L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.
L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.
"L'Etat pas responsable de tout"
L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.
La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative
Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.
De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.
En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.
Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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