Rejoignez-nous

Coronavirus

Nouveaux assouplissements pour le 22 mars si la situation le permet

Publié

,

le

Il sera peut-être possible de boire une bière sur une terrasse à partir du 22 mars. (©KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les restaurants pourraient rouvrir leurs terrasses à partir du 22 mars, pour autant que la situation sanitaire le permette. Le Conseil fédéral a annoncé vendredi un nouvel assouplissement des mesures de lutte contre le coronavirus, tout en incitant à la prudence.

Le projet mis en consultation auprès des cantons devrait également permettre d'assister à nouveau à des événements sportifs ou culturels et de participer à des manifestations publiques. La limitation des réunions privées pourrait être assouplie. Le Conseil fédéral avertit toutefois qu'il n'est pas certain si et quand ces mesures pourront être mises en oeuvre.

La situation épidémiologique actuelle est "très fragile". Depuis quelques jours, le nombre d'infections est reparti à la hausse, comme dans les pays voisins. "Nous devons nous attendre à une troisième vague", a averti devant la presse le ministre de la santé Alain Berset, sans pouvoir dire quelle en sera la violence.

Appel à la prudence

Malgré cette incertitude, le Conseil fédéral a déterminé vendredi les prochaines étapes du déconfinement. Une décision sera prise vendredi prochain.

Port du masque et distanciation resteront de mise. "C'est la première fois dans l'histoire de cette pandémie qu'on rouvre des activités alors que les chiffres augmentent", a relevé Alain Berset. Les cantons ne pourront pas décider d'assouplissements supplémentaires.

Evoquant l'impatience de la population, le président de la Confédération a de son côté souligné que "l'évolution de la situation exige une politique des petits pas".

"L'esprit critique doit pouvoir s'exprimer librement, mais il doit rester aussi constructif s'il veut contribuer à pouvoir trouver les bonnes solutions", a-t-il ajouté. Les vaccins et les tests sont nos meilleurs espoirs pour une sortie de crise aussi rapide que possible.

Manger sur une terrasse

Ce projet prévoit que les restaurants et les bars puissent rouvrir leurs terrasses, avec obligation de consommer assis et une limitation à quatre personnes par table. Les restaurateurs devront recueillir les données de tous leurs clients.

Pas question en revanche d'autoriser l'accès à l'intérieur d'un restaurant uniquement aux personnes vaccinées ou immunisées, a répondu M. Berset à un journaliste.

Les lieux de loisirs et de divertissement devraient aussi pouvoir rouvrir. L'ensemble des zoos et des jardins botaniques devraient être accessibles. Les espaces intérieurs des piscines et des centres de bien-être resteront fermés, tout comme les discothèques et boîtes de nuit.

Réunions privées élargies

Cette deuxième phase devrait aussi permettre d'assister à nouveau à des événements sportifs ou culturels. Le public sera limité à 150 personnes au maximum pour des événements à l'extérieur, comme des matchs ou des concerts. La limite est fixée à 50 personnes pour des représentations à l'intérieur comme le cinéma, le théâtre ou les concerts.

Pour les petits locaux, il ne faudra pas dépasser un tiers de la capacité de la salle. Les consommations seront interdites et les entractes à éviter.

Les réunions privées à domicile pourront passer à 10 personnes au maximum contre 5 actuellement. Cela ne signifie toutefois pas "qu'il faut se réunir tous les soirs à dix", a averti M. Berset. Le Conseil fédéral recommande de limiter ces réunions aux personnes d'un nombre limité de ménages.

Chanter à l'extérieur

En extérieur, les réunions privées restent limitées à 15 personnes. La même limite vaut pour les activités sportives des adultes amateurs, qui pourront reprendre. Port du masque et distance devront être respectés à l'intérieur, tandis que le respect d'une des deux règles suffit à l'extérieur.

Des exceptions sont toutefois permises pour les activités où le port du masque est impossible, comme le chant dans une chorale ou les activités d'endurance dans les fitness. Mais Alain Berset recommande d'aller les pratiquer à l'extérieur, si possible. Idem pour les sports de contact, qui restent interdits à l'intérieur. Les compétitions restent interdites dans tous les sports.

L'enseignement en présentiel dans les universités et les hautes écoles devrait à nouveau être possible, mais de manière limitée. Un maximum de 15 personnes pourra se rendre en classe. Le Conseil fédéral souhaite par ailleurs que les examens de maturité et de fin d'apprentissage se déroulent, dans la mesure du possible, comme à l'ordinaire.

Le télétravail reste en revanche obligatoire.

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Coronavirus

Alain Berset admet des contacts avec le CEO de Ringier

Publié

le

"Bien entendu, je savais qu'il y avait des contacts avec le CEO de Ringier", affirme Alain Berset dans la presse. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le ministre de la santé Alain Berset admet avoir eu connaissance des contacts avec le CEO du groupe Ringier pendant la pandémie. Mais rien de confidentiel n'a été échangé, affirme-t-il mercredi soir dans la presse.

Le conseiller fédéral tire à boulets rouges sur le rapport des commissions de gestion (CdG) rendu public il y a deux semaines. "J'aurais attendu une enquête ouverte", dit-il dans les titres alémaniques du groupe Tamedia.

Le document ressemble, aux yeux du Fribourgeois, à une tentative de prouver que toutes les indiscrétions proviennent du Département fédéral de l'intérieur. "Je tiens à préciser d'emblée que je ne tolère aucune violation du secret de fonction au sein de mon département", précise-t-il.

"Bien entendu, je savais qu'il y avait des contacts avec le CEO de Ringier", affirme Alain Berst, admettant avoir été parfois présent lors de ces échanges. L'administration a toujours des contacts avec les milieux concernés par les décisions, dit-il.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Coronavirus

Fuites: Alain Berset au courant des échanges mais pas du contenu

Publié

le

Le président de la Confédération Alain Berset était au courant des échanges entre son chef de la communication et les médias pendant la crise du coronavirus, mais pas de leur contenu. (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Le président de la Confédération Alain Berset avait connaissance des échanges entre son chef de la communication et les médias dans le cadre des fuites pendant la pandémie. Mais il n'aurait pas su leur contenu, ont informé vendredi les commissions de gestion.

Il n'y a aucun indice qui permet de ne pas croire ce qu'a dit M. Berset, a indiqué Philippe Bauer (PLR/NE) au nom des commissions de gestion du Parlement devant la presse à Berne.

Les commissions ont rapidement pu établir qu'il y a eu de nombreuses indiscrétions. Mais "nous n'avons pas réussi à identifier tous les auteurs des indiscrétions, ni tous les destinataires", a précisé M. Bauer. "Des e-mails ont été effacés." L'ancien chef de la communication du Département fédéral de l'Intérieur (DFI) a notamment fait effacer ses mails privés.

M. Bauer a toutefois ajouté que, selon les commissions de gestion, d'autres mails envoyés par ou destinés à l’ancien chef de la communication du DFI laissent penser que les informations classifiées ou non publiques étaient traitées "à la légère". Il n’était pas rare que des informations soient sciemment partagées avec des personnes extérieures ou des médias.

Interrogé sur sa définition d'une indiscrétion, l'ancien chef de la communication Peter Lauener a indiqué que des renseignements pouvaient sans problème être partagés avec des journalistes afin de leur donner des informations contextuelles. Mais cette conception ne correspond pas aux prescriptions, indiquent les commissions dans leur rapport.

Le Neuchâtelois a cependant précisé: "Nous avons voulu garder la proportionnalité." Il n'est pas possible de contrôler toutes les adresses mails privées et publiques de toutes les personnes susceptibles d'avoir été concernées.

200 articles concernés

Quelque 200 articles publiés par 24 titres de presse concernant le Covid-19 ont été rédigés sur la base d'indiscrétions. Et 38 séances sur 50 du Conseil fédéral ont été "contaminées", a précisé Thomas de Courten (UDC/BL).

Les commissions ont étudié environ 500 articles et 50 séances du gouvernement. Seules douze d'entre elles n'ont pas été sujettes à indiscrétions. Dans les 38 autres cas, les décisions du Conseil fédéral avaient été publiées avant la séance.

Ce sont surtout les médias alémaniques, en premier lieu les médias de Ringier et de Tamedia, qui ont profité des indiscrétions de l'administration fédérale et obtenu des informations classifiées. Le Blick, le Sonntagsblick, le Tages-Anzeiger et la SonntagsZeitung ont publié chacun 60 articles sur la base d'informations confidentielles; contre seulement six pour Le Temps et 24 heures.

Dans certains cas, ces journaux alémaniques étaient les premiers à publier des projets de mesures ou des contenus de propositions ou de co-rapports. D’autres journaux ont ensuite explicitement fait référence à ces premières publications dans leurs propres articles.

Perte de confiance

Le Conseil fédéral a essayé de prendre un certain nombre de mesures à cet égard, qui se sont "vite révélées relativement vaines", a poursuivi Philippe Bauer, citant par exemple l'augmentation du degré de classification des documents. Au final, le gouvernement "s'est résigné". Cela a conduit à une perte de confiance de la part de certains conseillers fédéraux, qui ont renoncé à déposer des co-rapports, ou alors ceux-ci étaient simplifiés.

En janvier dernier, les commissions de gestion ont décidé d’enquêter sur les indiscrétions liées aux affaires du Conseil fédéral relatives au Covid-19, y compris sur le rôle du chef du Département fédéral de l’intérieur.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Coronavirus

PNR 78: coopération insuffisante entre science et politique

Publié

le

Quelque 200 chercheurs ont étudié différents aspects du coronavirus dans le cadre du Programme national de recherche "Covid-19". (Photo d'archives) (© Keystone/CHRISTIAN BEUTLER)

La science et la politique n'ont pas suffisamment collaboré pendant la pandémie de coronavirus. C'est la conclusion à laquelle sont parvenus les chercheurs dans le rapport de synthèse du Programme national de recherche "Covid-19" (PNR 78).

Le partenariat entre la communauté scientifique et les institutions publiques n'a pas été suffisamment développé pour résister à l'énorme pression d'une crise pandémique, peut-on lire dans le rapport final publié mardi devant la presse à Berne.

Sur le fond, les chercheurs tirent toutefois un bilan positif. Le programme de recherche a apporté une contribution constructive à la compréhension scientifique de la pandémie en Suisse, indique le rapport.

Le PNR 78, financé à hauteur de 20 millions de francs, a été lancé en avril 2020 dans le but d'acquérir de nouvelles connaissances sur Covid-19, d'élaborer des recommandations pour la gestion clinique et la santé publique et de faire progresser le développement de vaccins, de traitements et de diagnostics.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Coronavirus

Le soutien du personnel fédéral à Lonza jugé positif

Publié

le

Lonza a produit des vaccins anti-Covid sur le site de Viège (VS) (archives). (© Keystone/GAETAN BALLY)

Le soutien temporaire du personnel de la Confédération à l'entreprise Lonza à Viège (VS) durant la crise du Covid-19 est positif, a estimé mercredi le Conseil fédéral. Cette intervention étatique n'a pas distordu la concurrence et ne nécessite pas de revoir la loi.

En avril 2021, le Conseil fédéral a lancé le projet "Leute für Lonza" pour soutenir le site de production qui peinait à recruter du personnel. L'objectif était d’éviter tout retard dans la livraison des vaccins contre le Covid-19.

Au total, 29 spécialistes de l’Institut fédéral de métrologie, d’Agroscope, de l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires et des deux écoles polytechniques fédérales (EPFZ et EPFL) ont travaillé pour Lonza jusqu'à fin 2021.

A la demande de la commission de gestion du Conseil national, le Conseil fédéral a évalué ce programme notamment en ce qui concerne l'intervention étatique dans l'économie privée et les bases légales. Il conclut que les collaborateurs de la Confédération ont "apporté une contribution précieuse pour renforcer la sécurité de la production."

Engagement volontaire

Etant donné qu’à ce moment-là, seule Lonza produisait un composant d’un vaccin contre le Covid-19 en Suisse et qu’elle était en manque de personnel, le programme n’a pas faussé la concurrence, indique-t-il sur la base d'un rapport qu'il a adopté mercredi.

Par ailleurs, l’engagement des personnes concernées ne pose pas de problème au regard de la loi sur le personnel de la Confédération. Les collaborateurs fédéraux ont décidé volontairement de s'engager. Mais si le placement avait eu lieu contre leur volonté, il faudrait compléter la loi, selon le rapport.

Le Conseil fédéral n’estime donc pas nécessaire d’adapter la loi sur le personnel de la Confédération. Tout programme similaire restera fondé sur le volontariat, précise-t-il.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Vierge

Ce jour, chance et succès vous escortent sur la route de votre ambition afin de prendre un virage déterminant pour votre avenir professionnel.

Les Sujets à la Une

X