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Suisse

Alain Berset reconnaît avoir mal choisi ses mots

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Les coprésidents du parti socialiste suisse ont pris leurs distances après les récentes déclarations d'Alain Berset dans la presse (archives). (© KEYSTONE/GABRIEL MONNET)

Le président de la Confédération Alain Berset reconnaît s'être trompé dans le choix de ses mots. Il avait parlé de "frénésie guerrière dans certains cercles" dans une interview accordée à la "NZZ am Sonntag" à propos de l'Ukraine attaquée par la Russie.

Des réactions lui ont montré "que ce n'était pas le bon choix de mots", déclare-t-il dans une interview accordée mardi soir à l'édition en ligne du journal alémanique Tages Anzeiger. Mais il est clair que la réponse à cette guerre d'agression brutale ne peut pas être uniquement le réarmement, ajoute-t-il. Selon lui, la Suisse doit justement penser dans une logique de paix et de diplomatie. C'est la force du pays.

"Pour être tout à fait clair", poursuit Alain Berset, "je parle d'un climat de pure logique de guerre qui m'inquiète. Mon intention n'a jamais été de critiquer certaines personnes ou certains Etats, mais de montrer qu'il existe d'autres possibilités de soutenir l'Ukraine".

Il va de soi que l'Ukraine doit se défendre avec toute sa force et son soutien, elle en a "tout à fait le droit face à l'incroyable agression de la Russie", déclare le président de la Confédération.

Apparemment, on a aussi eu l'impression que l'Ukraine devait immédiatement négocier avec la Russie, explique-t-il. C'est faux, les conditions ne sont pas réunies pour cela, "car pour cela, la Russie doit arrêter la guerre, respecter le droit international et les droits humains et quitter le territoire ukrainien, comme le Conseil fédéral l'a encore exigé après sa dernière séance".

De passage à la Haute Ecole de St-Gall (HSG) mardi soir, Alain Berset a tenu à calmer le débat. Il en a appelé à avoir une vision "plus large", après avoir constaté dans les discussions sur l'Ukraine au plan international "une logique de guerre", selon un extrait de son intervention diffusé en soirée dans l'émission "10vor10" de la SRF. Le président de la Confédération a souligné l'importance de protéger la population civile en Ukraine et de procéder au déminage dans les zones de guerre.

Mattea Meyer se distancie

Plus tôt, la coprésidente du PS Mattea Meyer a pris ses distances avec l'expression de Berset de "frénésie guerrière" en rapport avec la guerre en Ukraine et les livraisons d'armes occidentales.

ll s'agit de l'opinion personnelle de M. Berset, a déclaré Mme Meyer au téléjournal de la télévision suisse alémanique SRF. Personnellement et en tant que coprésidente du parti, elle ne partage pas cette opinion. Elle l'a d'ailleurs fait savoir à son collègue de parti et président de la Confédération.

Bien sûr, les événements de la guerre donnent de l'élan aux forces qui défendent le principe d'un renforcement de l'armée, a déclaré Mattea Meyer. Ceux-ci tentent également de tirer profit de la situation et de désamorcer les directives sur l'exportation de matériel de guerre, a-t-elle ajouté.

Le gouvernement agit de manière peu cohérente et se cache derrière la neutralité, avait déclaré lundi l'autre coprésident du PS Cédric Wermuth à la "NZZ". "Je partage le souhait d'Alain Berset de mettre fin à l'effusion de sang, mais je ne partage ni son analyse ni ses conclusions", a dit le conseiller national argovien à l'édition en ligne.

Pour l'instant, il n'y a pas de perspective de négociations. Poutine a d'autres objectifs, il est le seul obstacle à la paix, selon Wermuth.

"Frénésie guerrière"

Alain Berset avait défendu ce week-end la position du Conseil fédéral dans la guerre en Ukraine. Le gouvernement refuse fermement d'autoriser une réexportation de munitions suisses par des Etats européens vers l'Ukraine pour lui permettre de se défendre face à l'agression russe. A la place, il insiste sur l'engagement de la Suisse pour la protection de la population civile.

Les armes suisses ne doivent pas pouvoir être utilisées dans une guerre, avait affirmé Alain Berset, soulignant qu'il s'agit là du "noyau dur" de la neutralité. Et le ministre de mettre en garde contre une atmosphère semblable à celle qui régnait avant la Première Guerre mondiale. "Je sens aussi aujourd'hui cette frénésie guerrière dans certains milieux. Et j'en suis très inquiet", affirmait-il.

Ces déclarations ont provoqué de vives réactions en Suisse et à l'étranger. Les partis, à l'exception de l'UDC, les ont critiquées.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

La reine des Pays-Bas applaudit "ses" joueuses à Lucerne

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La reine Maxima (à dr.) avec sa fille Ariane (au centre) à Lucerne. (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

La reine des Pays-Bas Maxima et sa fille cadette, la princesse Ariane, étaient présentes samedi soir pour assister au match de l'Euro féminin entre la sélection néerlandaise et le Pays de Galles. Elles ont été accueillies avec ferveur par les supporters "orange".

La reine, vêtue en orange comme il se doit, ne s'est pas gênée d'applaudir avec enthousiasme les buts de ses compatriotes, victorieuses 3-0 des Galloises.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Les Pays-Bas battent le Pays de Galles

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Un 100e but en sélection pour Vivianne Miedema (© KEYSTONE/AP/Alessandra Tarantino)

Sans forcer outre mesure leur talent, les Pays-Bas ont réussi leur entrée dans l’Euro 2025. A Lucerne, ils se sont imposés 3-0 devant un faible Pays de Galles.

Vivianne Miedema a ouvert le score juste avant la pause pour rendre la tâche beaucoup plus facile à ses coéquipières. Un but au caractère historique dans la mesure où il s’agissait de son centième en 126 sélections. Victoria Pejova (48e) et Esmee Brugts (57e) assuraient ensuite le succès des Néerlansaises qui devront élever toutefois le curseur lors de leurs deux prochaines rencontres contre l’Angleterre et la France. On le sait, ce groupe D laissera un ténor sur le carreau.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

La Suisse face à "une grosse pression"

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Des heures cruciales pour Pia Sundhage et la Suisse. (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

L'équipe de Suisse doit marquer des points dimanche à Berne face à l'Islande pour éviter le camouflet dans "son" Euro. La sélectionneuse Pia Sundhage et ses joueuses font face à "une grosse pression".

"Il y aura une grosse pression demain, mais toutes les joueuses ont gagné en confiance ces derniers jours malgré la défaite contre la Norvège", a déclaré samedi la Suédoise, qui a indiqué en conférence de presse que tout son effectif était opérationnel.

Interrogée sur l'état d'esprit du groupe suisse après ce match d'ouverture perdu à Bâle, Pia Sundhage a expliqué qu'elle n'avait pas dû faire grand-chose pour remobiliser ses troupes. "Ce sont plutôt elles qui m'ont appris des choses", a-t-elle lâché. "Je suis très fière de ce qu'elles ont fait et ce qu'elles ont dit."

Attention aux "CPA"

Face à l'Islande, la sélectionneuse s'attend à un match "physique". En conférence de presse, elle a mentionné à plusieurs reprises l'importance de bien défendre sur les coups de pied arrêtés. C'est effectivement sur un corner que la Norvège a fait flancher la Suisse mercredi à Bâle.

"Il faudra également se méfier de leurs contre-attaques, notamment de la vitesse de Sveindis Jonsdottir qui nous avait fait mal en Ligue des nations (réd: deux matches nuls 0-0 et 3-3 cette année)", a aussi prévenu Sundhage.

Un oeil sur Norvège-Finlande

Pour éviter le scénario du pire, une élimination sur les coups de 23h00 dimanche au Stade de Suisse, la Suisse doit marquer des points. Mais le résultat du duel entre la Norvège et la Finlande un peu plus tôt (18h00 à Sion) aura aussi son importance.

"Je suis plutôt du genre à me concentrer sur le moment présent et profiter du match", a assuré Sundhage. "Mais on aura évidemment un oeil sur l'autre affiche et si le résultat nous commande d'être plus agressives, on s'adaptera."

A 24 heures d'une rencontre qui pourrait également dicter son avenir à la tête de la sélection, la Suédoise de 65 ans n'était pas inquiète: "On a fait nos devoirs. A Bâle, les joueuses ont su tourner la pression à son avantage et j'ai l'impression qu'elles vont aller encore plus loin demain. Je suis très optimiste."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Pas de millionnaire au tirage du Swiss Loto

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Personne n'a décroché le gros lot samedi à la Loterie. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante du Swiss Loto samedi soir. Pour empocher le gros lot, il fallait cocher les numéros 5, 19, 27, 38, 40 et 42. Le numéro chance était le 6, le rePLAY le 5 et le Joker le 051737.

Lors du prochain tirage mercredi, 10,2 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande.

https://jeux.loro.ch/games/swissloto/

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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