Rejoignez-nous

Suisse

Après les tracas, Uber mise sur les véhicules électriques

Publié

,

le

En Suisse, Uber entend continuer de se développer avec de nouveaux services comme Uber Pets, ou encore la commande de véhicule via l'application des transports publics comme en Arabie Saoudite. Cette offre est à l'étude dans les 6 à 12 prochains mois. (KEYSTONE/M. Buholzer) (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

La plateforme de mobilité Uber a lancé une diversification de ses services en Suisse. Après avoir clos le litige avec le canton de Genève en mars, le californien souhaite tourner la page. Le recours à des véhicules électriques figure parmi les priorités du groupe.

Genève, Lausanne, Zurich et Bâle servent ainsi de villes pilote pour l'offre Comfort Electric inaugurée en juin par Uber pour l'activité VTC (véhicule de transport avec chauffeur). "Sur les 50 véhicules acquis par l'entreprise partenaire de transport genevoise MITC Mobility, des Hyundai Ioniq 5 100% électrique roulent déjà, et d'autres arriveront prochainement", explique à AWP Jean-Pascal Aribot, directeur d'Uber Suisse.

Présente en Suisse depuis plus d'une décennie, la société américaine voit depuis deux ans le nombre des véhicules électriques ou hybrides en service sur son application doubler. Une course sur deux est effectuée avec une voiture dite "propre", recense la plateforme.

Au cours du premier trimestre, la part des kilomètres parcourus en véhicules électriques a augmenté de 58% par rapport à la même période en 2022. Cette part sur l'ensemble des kilomètres parcourus via l'application Uber dans toute la Suisse représente 42%. "Bien que la demande s'accroît aujourd'hui, le concept Uber Green n'est pas nouveau. La Suisse faisait partie des premiers pays à le lancer," rappelle M. Aribot. De janvier à mars, ce service a vu son nombre d'utilisateurs progresser de 20%.

Le "oui" à la loi climat lors des votations du 18 juin dernier encourage l'entreprise à poursuivre sur cette voie. "Le résultat marque une volonté claire du pays pour un futur plus vert, mais il faut un plan concret avec des étapes définies", souligne le dirigeant. Uber Eats s'est engagé à supprimer les emballages en plastique, l'objectif étant de rendre "zéro émission" chaque course réalisée pour le compte du groupe d'ici 2040.

"Les obstacles en matière de mobilité durable relèvent des infrastructures. L'objectif primordial est d'avoir un front commun public-privé pour accélérer l'électrification", déclare M. Aribot. Le groupe entend servir d'intermédiaire entre les partenaires, constructeurs, chauffeurs, utilisateurs et autorités, afin de répondre aux besoins. "On pourrait penser à des subventions pour les bornes de chargement mais ces infrastructures dépendent de la ville ou du canton."

Permis d'innover

"La Suisse est un pays décentralisé et l'un des rares au sein desquels nous avons développé un modèle d'affaires hybride", souligne M. Aribot. "Tous les chauffeurs sont des professionnels, taxis ou VTC, qui ont le choix de travailler en tant qu'indépendants, sur différentes plateformes, ou avec leur propre clientèle. Ils peuvent postuler et, le cas échéant, être employés par une société de transport tierce, comme MITC Mobility ou Chaskis Rides."

Selon le dernier sondage mené auprès des chauffeurs utilisant la plateforme, 84% d'entre eux souhaitent rester indépendants. "Seule une minorité serait ouverte à bénéficier de conditions d'employés, mais cette possibilité est maintenant offerte auprès de sociétés de transport tierces", précise le directeur.

Uber semble avoir trouvé la parade face aux délais de livraison dans le secteur automobile. "Parmi nos partenaires internationaux se trouvent Hyundai, Kia ou Tesla aux Etats-Unis. Les véhicules deviennent disponibles dans un temps raisonnable (soit quelques mois) selon la logistique actuelle en Suisse", étaie M. Aribot.

"Pour les chauffeurs, les véhicules électriques sont de plus en plus intéressants car leurs prix baissent. Les constructeurs voient un intérêt à travailler avec des chauffeurs VTC individuels ou des partenaires de flottes, car cela leur donne l'opportunité de lancer de nouveaux véhicules sur le marché avec une visibilité accrue et couvrant différentes gammes de prix."

En mars dernier, la multinationale a soldé son passif dans le canton de Genève où elle avait été momentanément interdite d'exercer en 2022. Uber a indemnisé plus de 600 chauffeurs qui ont utilisé son application entre octobre 2019 et juin 2022 et mis à jour ses cotisations sociales. Le total des indemnités versées se monte à plus de 3,8 millions de francs. Concernant les cotisations sociales, "l'acompte de 10,7 millions de francs relatif à la part "employés" a été versé dans les délais à la caisse de compensation de Zurich (SVA)", avait indiqué en mars le département de l'économie et de l'emploi (DEE).

Au chapitre des perspectives, Uber Suisse entend continuer de se développer avec de nouveaux services comme celui pour animaux de compagnie Uber Pets lancé en 2021, et d'accélérer les partenariats pour s'approcher du modèle saoudien où la commande de véhicule se fait aussi depuis l'application des transports publics. Cette offre de tickets est à l'étude pour la Suisse dans les 6 à 12 prochains mois.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Suisse

Un jeune enfant grièvement blessé par Rottweiler

Publié

le

Le petit enfant a été mordu par un chien de race rottweiler (photo d'illustration). (© KEYSTONE/DPA/FRANZISKA KRAUFMANN)

Un jeune enfant a été mordu vendredi après-midi à Sumiswald (BE) par un Rottweiler. Grièvement blessé, il a dû être transporté par la Rega à l'hôpital. Le service vétérinaire a confisqué le chien et l'a euthanasié

L'accident a été signalé à la police cantonale bernoise vendredi à 15h30. Selon les premières constatations, le petit enfant a été attaqué et mordu sur un parvis devant un bâtiment, a indiqué la police samedi. Des tiers ont pu séparer le chien de l'enfant et l'attraper.

La police n'a pas donné plus de détails sur l'âge de l'enfant et les circonstances du drame. Elle a invoqué le principe de protection de la personnalité. Une enquête a été ouverte sur le déroulement exact des faits. La victime a d'abord été soignée sur place avant d'être héliportée à l'hôpital.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse Romande

Les Vert-e-s s dénoncent la politique suisse en matière climatique

Publié

le

La présidente des Vert-e-s Lisa Mazzone a plaidé samedi en faveur d'une politique familiale moderne. (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

La présidente des Vert-e-s Lisa Mazzone a stigmatisé samedi lors de l'assemblée des délégués la politique climatique du Conseil fédéral. Mais elle a estimé que le peuple pouvait corriger le tir comme l'a montré le rejet du projet d'extension des autoroutes.

"La politique climatique suisse n'est pas exemplaire. La politique climatique suisse est catastrophique", a déclaré Lisa Mazzone. "Et plus catastrophiques encore seront ses conséquences", a ajouté la Genevoise, dénonçant dans la foulée les coupes budgétaires du Conseil fédéral.

"C'est le passage en force idéologique de l'alliance PLR-UDC. Le Conseil fédéral No Future est en marche". Mais la présidente des Vert-e-s a aussitôt repris un ton combatif en évoquant devant l'assemblée des délégués à Peseux, commune de Neuchâtel, le vote du 24 novembre quand la population a refusé le projet d'extension des autoroutes.

Législature de référendums

"Cette victoire, personne ne nous l'enlèvera", a lancé devant plus d'une centaine de délégués Lisa Mazzone, rappelant que les observateurs n'accordaient que très peu de chances de succès au référendum. C'est en référence à ce succès que Lisa Mazzone a évoqué une législature de référendums si le Conseil fédéral ne devait aux yeux des Vert-e-s ne pas prêter plus d'attention aux enjeux de société.

Dans son discours présidentiel, plusieurs fois interrompu par des applaudissements, la Genevoise a rappelé les valeurs qui animent les Vert-e-s, "une Suisse plus ouverte, plus solidaire, plus écologiste". Elle a donc plaidé pour un renforcement des droits fondamentaux et le respect de tous les êtres humains, quelle que soit leur identité de genre.

L'Europe face à Trump

Devant les délégués, Lisa Mazzone n'a pas manqué de commenter le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, évoquant des temps sombres. "Nous nous attendions au pire depuis son élection. Mais lorsque cela se produit réellement, avec une telle violence comme cette semaine, cela n'en est pas moins révoltant et terrifiant".

Face à cette évolution, les Vert-e-s ont appelé la Suisse à resserrer ses liens avec l'Europe. "Les accords pour une relation plus étroite se trouvent maintenant sur la table. Précisément maintenant, nous disons oui", a déclaré leur présidente, en exigeant une protection des salaires. "Ce n'est pas l'Europe qui est dangereuse. C'est le repli", a jouté Lisa Mazzone qui fêtait son 37e anniversaire.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse

L'UDC opposée à un "paquet de mensonges" de l'UE

Publié

le

Le président de l'UDC Marcel Dettling s'est exprimé, entouré de deux hallebardes, pour illustrer la volonté d'indépendance du pays. (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Le nouvel accord avec l'UE est "un paquet de mensonges" et il faut le renvoyer à l'expéditeur, a déclaré samedi le président de l'UDC Marcel Dettling lors de l'assemblée des délégués du parti à Balsthal (SO). Pour lui, il s'agit d'un "traité de soumission".

"Les partis fatigués de la Suisse veulent brader notre liberté et notre démocratie à l'UE et nous devrions de surcroît payer pour ça", a lancé Marcel Detting en ouverture de l'assemblée. L'accord annoncé juste avant Noël est "un cadeau empoisonné".

L'accord prévu avec Bruxelles "est en réalité un traité de soumission", a dit le président de l'UDC. "Nous devons reprendre les lois de l'UE à l'identique et toute la bureaucratie européenne qui va avec (...) Ce n'est plus nous, les Suisses, qui décidons, mais les bureaucrates de Bruxelles", selon lui.

"Si le Conseil fédéral n'a pas la force de défendre la souveraineté de la Suisse, c'est à nous de le faire". "Je promets à tous les partis fatigués de la Suisse que l'UDC se battra par tous les moyens pour une Suisse libre et indépendante", a conclu Marcel Dettling.

Selon le Schwyzois, avec ce paquet d'accords, la Suisse doit "se soumettre" à l'UE: "Bruxelles ordonne et Berne exécute (...) Ce n'est plus nous, les Suisses, qui décidons, mais les bureaucrates de Bruxelles", a-t-il dénoncé.

Entouré de deux hallebardes

A ses yeux, cette "muselière" revient à abandonner la démocratie directe. "Nous, les Suisses, devons être muselés pour que la classe politique puisse faire ses petites affaires sans être dérangée, sans le peuple gênant", a déclaré M. Dettling, applaudi par les délégués.

S'exprimant d'un pupitre entouré de deux hallebardes, le président du plus grand parti de Suisse a repris l'image du "chapeau de Gessler", qui représente "les baillis et les juges étrangers". En cas de litige, ce n'est plus le peuple qui aura le dernier mot, mais "quelques juges à Bruxelles".

L'accord prévu va encore augmenter l'immigration vers la Suisse et son Etat social, ajoute encore M. Dettling. Selon lui, "l'électricité, la santé et la sécurité alimentaire ne sont que le début" et la pression pour d'autres accords va augmenter.

A la fin de son discours, un groupe de sonneurs de cloches a fait son entrée dans la salle.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Culture

Ciné au Palais: seize documentaires récents pour petits et grands

Publié

le

La 11e édition de Ciné au Palais (de Rumine) aura lieu les 1er et 2 février prochains (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Pour sa 11e édition les 1er et 2 février, Ciné au Palais propose seize documentaires récents pour petits et grands. Les projections qui se déroulent au Palais de Rumine à Lausanne seront suivies par des rencontres avec leurs réalisateurs ou des spécialistes. L'entrée aux films et aux musées est gratuite.

Ciné au Palais propose de voyager dans le temps et dans l’espace, avec "Les mots qu'elles eurent un jour", un film qui raconte l'histoire de militantes indépendantistes algériennes. "L'extinction invisible", lui, décrit les efforts d'un groupe de scientifiques pour sauver la biodiversité microbienne.

Les spectateurs pourront également découvrir un documentaire très récent de Steven Spielberg, "La vie sur notre planète", une fresque des débuts de la vie aquatique. Ou rencontrer d'autres cultures dans "Marcher sur l’eau" et s'émerveiller devant "Le Chêne" et son casting d'animaux extraordinaires. Quant au film d’animation "Four Faces of the moon", il permettra de découvrir l'histoire coloniale du Canada.

Ciné au Palais est un week-end de documentaires et de rencontres sur des sujets en lien avec la nature, l'histoire ou des débats de société. Cet événement annuel est organisé le premier week-end de février par le Naturéum, le Musée cantonal d’archéologie et d’histoire et la Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne.

cineaupalais.ch

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Bélier

Séance de réflexion en famille pour anticiper les nouveaux enjeux, tout en rattrapant le temps perdu dans les tâches quotidiennes.

Les Sujets à la Une

X