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Suisse

Berne et Paris veulent un accord à long terme sur le télétravail

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La Suisse et la France veulent faciliter à long terme le télétravail des frontaliers du point de vue fiscal (image symbolique). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La Suisse et la France planchent sur une solution à long terme pour faciliter le télétravail des frontaliers du point de vue fiscal. En attendant, Berne et Paris prolongent une nouvelle fois et jusqu'à fin octobre l'accord mis en place pendant la pandémie.

La Suisse et la France ont décidé d'élaborer des règles d’imposition pérennes en matière de télétravail pour les frontaliers, annonce mercredi le Département fédéral des finances. Dans une déclaration commune, Berne et Paris disent viser un accord technique sur une solution durable "avant la fin du mois d'octobre".

Les deux pays voisins avaient signé le 13 mai 2020 un accord amiable pour garantir que les mesures de lutte contre le Covid-19 - telles que le télétravail - ne modifieraient pas le régime d'imposition des travailleurs frontaliers. Cet accord, déjà reconduit à plusieurs reprises, devait prendre fin le 30 juin 2022, mais sera prolongé jusqu'au 31 octobre.

Car le boom du télétravail pendant la crise sanitaire apparait comme "un changement organisationnel appelé à perdurer après la pandémie", peut-on lire dans la déclaration conjointe. D'où l’importance de définir de nouvelles règles d’imposition pérennes en matière de télétravail afin d’accompagner cette évolution".

Partage équilibré et vérifiable

Les deux pays vont conduire des travaux pour mettre en place un "régime souple, simple et équitable pour les travailleurs et les employeurs concernés". Et qui préserve aussi "leurs intérêts budgétaires respectifs".

Les nouvelles règles devront prévoir "un partage équilibré et vérifiable des recettes fiscales afférentes au télétravail entre les deux Etats", souligne la déclaration. Dans l’attente de la nouvelle réglementation, et malgré la fin de l'état d'urgence sanitaire, l’accord amiable du 13 mai 2020 continue de s’appliquer.

Fin mars 2022, la Suisse recensait plus de 203'000 frontaliers domiciliés en France, selon les données de l'Office fédéral de la statistique (OFS). Ils représentent un peu plus de la moitié de la main-d’½uvre frontalière totale (55,7%).

Genève salue

Une solution définitive sera forcément différente de la situation d'exception actuelle, a indiqué à l'agence Keystone-ATS Mario Tuor, porte-parole du Secrétariat aux questions financières internationales (SFI). Car les règles internationales d'imposition du télétravail ont été clarifiées, et il s'agit d'en tenir compte.

La France exige de ses entreprises de fournir des données sur le télétravail des employés et à la différence des autres Etats limitrophes, elle applique une législation extraterritoriale. Or pour une autorité suisse, livrer de telles données pose problème, explique M. Tuor.

Mercredi, le canton de Genève a immédiatement salué dans son communiqué hebdomadaire les efforts du SFI pour "répondre aux préoccupations des entreprises genevoises et de leur personnel". Le Conseil d’Etat suivra "de près l’évolution des négociations" et espère que les deux pays trouveront - surtout du point de vue fiscal - une solution dans l’intérêt de l’ensemble des parties, écrit-il.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Suisse

Les ventes de Kuros s'envolent

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Grâce à son produit phare Magnetos, un substitut osseux, Kuros a vu ses ventes bondir au premier trimestre. (archive) (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

La société de biotechnologie Kuros Biosciences a plus que doublé son chiffre d'affaires sur les trois premiers mois de l'année, a indiqué mercredi le groupe zurichois dans un communiqué. Et ce grâce à son produit phare Magnetos, un substitut osseux.

Les ventes directes de Magnetos ont bondi de 155% à 13,9 millions de francs au premier trimestre, selon le communiqué. Les ventes totales générées par les dispositifs médicaux se sont envolées de 75% par rapport à la même période de l'année dernière pour atteindre 13,9 millions également.

Kuros Biosciences a également annoncé un Ebitda de 3,9 millions de francs - l'année précédente, le résultat opérationnel avant intérêts et amortissements était de 0,5 million. La société estime ses liquidités à 13,7 millions à fin mars 2024 après 14,2 millions à fin 2023.

"Nous sommes extrêmement satisfaits de l'évolution du premier trimestre", a déclaré le directeur général Chris Fair. Magnetos a dépassé ses objectifs pour le premier trimestre de l'année.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Roche toujours en décroissance au 1er trimestre

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Roche entend croître de 2% cette année. (archive) (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Le mastodonte du médicament et du diagnostic Roche a engrangé au premier trimestre un chiffre d'affaires de 14,40 milliards de francs, en recul de 6% sur un an. Apuré des effets de changes, la multinationale rhénane se calcule une croissance de 2% pour 2024.

L'essentiel de l'évaporation des dernières recettes réalisées dans la franchise Covid-19 aura été comptabilisé sur les trois premier mois de l'année et la direction laisse augurer une embellie dès le deuxième partiel.

La contribution du coeur de métier Pharma et celle de Diagnostics se sont toutes deux amenuisées de 6%, à respectivement à 10,92 milliards et 3,48 milliards, détaille le compte-rendu diffusé mercredi.

L'évolution des recettes chiffonne les attentes des analystes consultés par AWP. Les ventes de médicaments étaient en moyenne attendues à 14,55 milliards et celles des dispositifs de dépistage à 3,56 milliards.

Devant poser les fondations d'une nouvelle normalité après les années Covid-19, l'exercice en cours doit marquer le retour d'une croissance hors effets de change devisée à 5%. L'excédent opérationnel doit suivre une courbe similaire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Le peuple dirait "oui" aux initiatives pour réduire les primes

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Les deux initiatives qui visent à lutter contre la charge croissante des primes d'assurance-maladie, soumises au peuple le 9 juin, seraient acceptées selon le premier sondage de Tamedia/20 Minuten (image symbolique). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Les Suisses diraient "oui" à l'initiative d'allègement des primes de même qu'à celle pour un frein aux coûts soumises au peuple le 9 juin, selon un sondage. Près de deux tiers des Helvètes approuveraient également la loi sur l'énergie.

C'est ce que montre le premier sondage de Tamedia/20 Minuten publié mercredi. La part relativement élevée de personnes ayant répondu "plutôt oui" pour les deux initiatives relatives aux primes montre que la formation de l'opinion n'est pas encore terminée, précisent les auteurs.

L'initiative du PS, qui veut plafonner les primes à 10% du revenu disponible, dispose actuellement de 60% d'opinions favorables contre 36% d'avis défavorables. L'initiative du Centre, qui prévoit un frein aux coûts de la santé, serait quant à elle acceptée à 54%. La loi sur l'énergie récolterait une forte approbation (65%) tandis que le dernier objet soumis au peuple, l'initiative "Pour la liberté et l'intégrité physique", serait rejetée (51%).

Ce sondage a été réalisé en collaboration avec l'institut Leewas. 12'395 personnes de toute la Suisse y ont pris part les 17 et 18 avril. La marge d'erreur est de 1,5 point de pourcentage.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Natacha Buffet-Desfayes candidate à la candidature pour le PLR

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Natacha Buffet-Desfayes estime que son expérience au Grand Conseil lui a permis d'avoir "une vision globale" sur plusieurs dossiers (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La PLR Natacha Buffet-Desfayes ambitionne de siéger au Conseil administratif de la Ville de Genève. La cheffe du groupe PLR au Grand Conseil a annoncé dans la Tribune de Genève être candidate à la candidature pour le PLR.

"J'ai toujours éprouvé un attachement pour la politique communale. C'est à ce niveau qu'on peut améliorer la qualité de vie des gens", indique-t-elle mercredi dans le journal genevois.

Avant d'être élue au Grand Conseil en 2018, cette enseignante au Collège et à l'Ecole de culture générale de 41 ans a siégé treize années au niveau municipal, à Corsier d'abord, puis en Ville. Elle avait déjà fait une tentative pour la Mairie de Genève en 2015.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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