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Suisse

Berne libère 27 millions pour développer des traitements Covid

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Limité à la fin de l'année prochaine, le programme d'encouragement fédéral confère notamment à la Confédération un droit de préemption ou des options d'achat sur le produit de ses investissements (archives). (© KEYSTONE/AP/Jerome Delay)

La Confédération a conclu quatre contrats de financement à l'issue de son appel à projet de développement de médicaments contre le Covid-19 lancé en mai, selon un communiqué paru lundi.

Les experts mandatés par le fonds d'encouragement à la recherche Innosuisse et l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) ont retenu des programmes de Geneuro, Kinarus, Memo Therapeutics et Noorik Biopharmaceuticals, égraine un communiqué de l'administration fédérale.

Si l'OFSP ne détaille pas la ventilation de ces fonds, les laboratoires concernés offrent de leur côté un large aperçu de cette répartition.

Le laboratoire plan-les-ouatien Geneuro indique ainsi avoir perçu 6,7 millions pour une étude clinique de phase II sur le temelimab chez des patients souffrant de Covid-long avec symptômes neurologiques et psychiatriques sévères.

Le rhénan Kinarus - en passe de décrocher une cotation sur SIX à la faveur de sa fusion inversée avec Perfect Holding - a obtenu 7 millions pour financer les deux volets cliniques intermédiaires menés sur une combinaison médicamenteuse orale, baptisée KIN001, chez des patients hospitalisés ou non. Le cocktail est conçu pour déployer une activité antivirale et anti-inflammatoire.

Egalement bâlois, Memo Therapeutics a obtenu un financement de 10,5 millions de francs afin de développer un anticorps-monoclonal pour traiter les infections au Sars-CoV-2. Les premiers tests du Covab 36 sur des patients à risque d'une évolution sévère de la maladie sont d'ores et déjà agendés au début de l'année prochaine.

Bâlois toujours, Noorik Biopharmaceuticals emploiera les quelque 3 millions de francs restants pour accélérer le développement clinique de son vasodilatateur pulmonaire oral expérimental ambrisentan, destiné à prévenir l'insuffisance respiratoire et la nécessité de ventilation artificielle induites par la maladie.

Limité à la fin de l'année prochaine, le programme d'encouragement fédéral confère notamment à la Confédération un droit de préemption ou des options d'achat sur le produit de ses investissements.

Pas moins de neuf demandes de financement ont été déposées pour bénéficier de ce programme, initialement doté d'une cinquantaine de millions de francs. Quatre dossiers avaient été retenus fin octobre et faisaient depuis l'objet de discussions autour des modalités de financement.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Nestlé: Perrier reste une eau minérale naturelle

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Nestlé Waters va pouvoir continuer à exploiter en France deux forages destinés à la production d'eau minérale naturelle Perrier. (archives) (© KEYSTONE/AP/THOMAS PADILLA)

Nestlé Waters va pouvoir continuer à exploiter en France deux forages destinés à la production d'eau minérale naturelle Perrier, suite à l'avis favorable du préfet du Gard, où se situe l'usine de Vergèze.

Des mesures de restrictions et de surveillances renforcées sont toutefois mises en place, après le scandale des filtres illégaux qui a touché la filiale du géant veveysan.

Considérant l'avis de l'Agence régionale de santé (ARS), basé entre autres sur l'analyse du rapport des hydrogéologues, et considérant l'avis émis par le Conseil départemental de l'environnement et des risques sanitaires et technologiques (Coderts) qui s'est tenu mercredi, "le préfet du Gard a décidé d'autoriser l'exploitation des forages Romaine VI et Romaine VII à des fins de conditionnement de l'eau minérale naturelle Source Perrier", selon le communiqué paru vendredi.

L'exploitant Nestlé Waters Supply Sud avait déposé mi-août une demande de révision d'autorisation d'exploitation pour ces deux forages.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

La Poste doit continuer de distribuer les zones isolées

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La Poste doit continuer de distribuer toutes les zones de Suisse, même les plus isolées (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La Poste doit continuer de distribuer le courrier dans les zones isolées. Le Conseil fédéral est revenu vendredi sur sa réforme qui prévoyait de supprimer le service aux habitations isolées afin de financer le service universel.

"Le Conseil fédéral renonce à revenir sur la notion de zone. La Poste devra donc continuer à distribuer les envois dans toutes les maisons habitées à l'année", indique-t-il dans un communiqué.

Le gouvernement prévoyait, dans une révision de l'ordonnance sur la Poste, de supprimer l'obligation de distribuer dans les habitations isolées, même occupées à l'année. Il avait fixé un minimum de cinq maisons habitées à l'année sur une surface d'un hectare pour que le courrier soit distribué.

La mesure de cette révision, qui doit permettre au géant jaune d'économiser jusqu'à 45 millions de francs par année à partir de 2026, avait suscité de vives réactions en particulier dans les zones périphériques.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Deux nouvelles préfètes à Sion et Sierre

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Deux nouvelles préfètes pour les districts de Sion et Sierre (photo d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

A la suite de la démission des préfets de Sion et Sierre, le Conseil d'Etat valaisan a repourvu ces fonctions. Il a nommé les actuelles vice-préfètes Delphine Pannatier Kessler pour le district de Sion et Pauline Elsig pour celui de Sierre.

Delphine Pannatier Kessler et Pauline Elsig sont vice-préfètes depuis 2021. La première, exerçant actuellement en tant qu'avocate-notaire, elle est domiciliée à Sion. La seconde, également avocate, réside à Crans-Montana.

Dans son communiqué publié vendredi, le Conseil d'Etat annonce aussi avoir nommé Pierre-Yves Debons vice-préfet du district de Sion et Stéphane Clavien vice-préfet du district de Sierre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Vers un coup de pouce pour la vitiviniculture valaisanne

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Le monde de la vitiviniculture traverse une période compliquée en Valais (photo d'illustration). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Le Grand Conseil valaisan a accepté sans opposition vendredi un postulat interparti demandant des mesures d'urgence pour la vitiviniculture du Vieux Pays. L'objectif est de bénéficier rapidement d'un soutien financier du Canton.

Le texte demande, notamment, l’octroi "d’un crédit exceptionnel de 10,6 millions de francs pour soutenir une vendange en vert sur 400 hectares et assainir le marché."

Selon les postulants, "les banques ne prêteront plus d'argent pour financer la récolte 2026. De nombreux producteurs n'auront aucune autre alternative tant que les mesures fédérales ne seront pas mises en place et envisagent de laisser leurs vignes à l'abandon."

Situation connue du Conseil d'Etat

Pour les députés Mathias Delaloye (UDC du Valais romand), Vincent Roten (Le Centre), Christian Roduit (PS) et Léonard Dorsaz (Les Vert-e-s), une modification urgente de l’ordonnance sur la vigne et le vin s'avère nécessaire pour permettre l’arrachage de vigne non travaillée et éviter une catastrophe sanitaire dans le vignoble et la déclaration de l’état de crise vitivinicole.

"Le Conseil d’Etat est pleinement conscient de la situation très difficile que traverse actuellement la viticulture valaisanne et suisse", a précisé à la tribune le conseiller d'Etat Christophe Darbellay, en charge de l'économie.

Son département "s’implique de manière forte pour trouver des solutions, notamment au niveau fédéral, afin de trouver des solutions sur la thématique des importations et des soutiens financiers possibles", a-t-il poursuivi. "Il examinera rapidement la forme d’une déclaration officielle d’état de crise et surtout les bénéfices réels que cette dernière pourrait amener à la profession."

Première décision annoncée

Le Conseil d’Etat a d'ores et déjà décidé de modifier début 2026 l’ordonnance sur la vigne et du vin. Il veut imposer l’arrachage dans les 30 jours des vignes à l’état d’abandon, soit non-taillée en date du 30 avril. Ce délai est d'un an aujourd'hui.

"Concernant, la question du crédit exceptionnel, le Conseil d’Etat transmettra en janvier 2026 un projet de message pour l’octroi du crédit", a poursuivi Christophe Darbellay. "Le but serait de traiter ce postulat urgent lors de la session de mars."

Selon Mathias Delaloye, également président de la Chambre valaisanne d’agriculture, "on buvait en Suisse 300 millions de litres de vin en 1992 contre 200 millions aujourd'hui. Si la viticulture suisse est en crise, c'est bel et bien pour des questions politiques. En 1992, on a décidé d'importer 170 millions de litres de vin. Cette situation perdure aujourd'hui alors que la consommation totale a baissé de 100 millions de litres, dans notre pays."

Action de promotion en 2026

Les députés ont par ailleurs accepté par 94 voix contre 30 et 3 abstentions un postulat urgent demandant de relancer en 2026 l'action "Valais 200 pour 1000" qui vise à promouvoir la vente des vins produits dans le canton, soit comme lors de la crise du Covid-19.

Le concept: les établissements publics suisses, hors canton du Valais, perçoivent 200 francs de la part de Swiss Wine Valais pour un achat de 1000 francs de vins labélisé AOC Valais, jusqu'à concurrence d'un montant global de 2 millions de francs. Le texte est transmis au Conseil d'Etat, favorable à la mesure, pour exécution.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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