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Suisse

Bill Browder s'oppose à la restitution de fonds russes confisqués

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Bill Browder veut isoler financièrement la Russie du reste du monde (archives). (© KEYSTONE/AP/FRANCISCO SECO)

L'activiste et ancien investisseur britannique Bill Browder demande à la Suisse d'appliquer les sanctions contre la Russie à l'unisson avec l'Union européenne (UE). Il s'oppose au versement à des Russes de fonds confisqués.

Si la Suisse devait restituer ces fonds confisqués, le pays se retrouverait au centre d'une crise internationale, avertit M. Browder dans un entretien publié lundi par les journaux du groupe de presse CH-Media. L'activiste britannique parle de 14 millions de francs, qui doivent être remboursés à des Russes figurant sur la liste des sanctions des Etats-Unis.

Bill Browder avait cofondé la société londonienne Hermitage Capital en Russie, qui était conseillée par l'avocat russe Sergueï Magnitski. Ce dernier est mort dans une prison moscovite en novembre 2009 après avoir dénoncé un détournement massif d'argent au détriment de l'Etat russe.

Dans l'interview, M. Browder dit vouloir isoler financièrement la Russie du reste du monde. Or, selon lui, la Suisse fait partie du problème. Elle doit "devenir enfin propre" et rallier le monde civilisé lorsqu'il s'agit de questions financières, ajoute le Britannique, pour qui, "les Etats-Unis sont la main qui sauve".

Commission Helsinki

En juillet, M. Browder avait connu un succès dans sa critique de la Suisse, en ralliant à sa cause la commission américaine Helsinki, qui avait demandé des sanctions contre trois Suisses, dont l'ancien procureur général de la Confédération Michael Lauber.

La commission, un organe indépendant du gouvernement américain, leur reprochait d'avoir aidé des Russes sanctionnés à accéder à des fonds gelés en Suisse. Le Ministère public de la Confédération et M. Lauber ont rejeté ces accusations.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Oui à un cautionnement en faveur de l'hôpital de Malévoz, à Monthey

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Le projet d'agrandissement du site psychiatrique de Malévoz doit lui permettre de se doter de 72 lits supplémentaires (photo d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le Grand Conseil valaisan a accordé mardi à l'Hôpital du Valais (HVS) un cautionnement de 4 millions de francs. Ce montant doit permettre de financer les études et le concours d'architecture en lien avec la rénovation de l'hôpital psychiatrique de Malévoz, à Monthey.

Le 16 avril, le Conseil d'Etat a chargé l'HVS de lui soumettre le programme du concours d'architecture pour la modernisation du site hospitalier chablaisien. Le 5 août, l'HVS a transmis au Département de la santé, de l'action sociale et de la culture (DSSC) une requête de cautionnement pour le financement des études détaillées du concept "Extension de l'Hôpital Monthey-Malévoz". Le projet consiste à créer quatre unités de psychiatrie générale aiguë de 18 lits chacune pour un total de 72 lits.

L'objectif de cette demande est d'assurer le financement des différentes phases d'étude du projet, afin d'obtenir un devis présentant une précision des coûts à +/-10 %. L'HVS devra ensuite transmettre au canton une nouvelle demande de cautionnement d'objet pour la réalisation des travaux.

Moderniser et assainir

Dans le but de financer le concours d'architecture, les études de faisabilité, la conception architecturale, les analyses techniques et financières ainsi que les démarches administratives pour l'obtention des autorisations de construire,"un crédit d'étude doit être accordé, sous forme de cautionnement,en faveur de l'HVS", avait résumé le Conseil d'Etat dans son message au Parlement.

"Afin de répondre aux difficultés psychologiques et psychiatriques que rencontre une partie de la population valaisanne, il est indispensable que le site de Malévoz soit modernisé et assaini selon le calendrier établi et que les travaux puissent débuter début 2028", a estimé Carole Morisod (Les Vert-e-s) lors des débats.

"Il nous faut accorder ce cautionnement à l'hôpital de Malévoz, afin de lui permettre de pouvoir répondre aux défis de demain", a souligné, de son côté David Mariétan (Le Centre du Valais romand). Au vote, le Grand Conseil a accepté ce cautionnement par 121 voix contre 8. Seule, l'UDC du Haut-Valais a voté contre.

Début des travaux espérés pour 2028

Ce cautionnement désormais validé, l'HVS va pouvoir lancer le concours d'architecture, dont le début du processus est prévu au cours du premier semestre 2026. Le démarrage des travaux est envisagé pour le début de l'année 2028, après que le Parlement aura octroyé le cautionnement d'objet pour les nouvelles constructions, à ce stade planifié pour la session parlementaire de novembre 2027.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

14% d'infractions lors d'achats tests à Genève en 2025

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A Genève, la campagne d'achats tests menée en 2025 dans les commerces pour vérifier le respect de l'interdiction de la vente d'alcool à des mineurs de moins de 16 ans fait apparaître 14% d'infractions (illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La campagne d'achats tests menée en 2025 dans les commerces genevois pour vérifier le respect de l'interdiction de la vente d'alcool à des mineurs de moins de 16 ans fait apparaître 14% d'infractions. Sur 198 tentatives d'achat, 28 ventes illégales ont été constatées.

Pour la première fois, le service de la consommation et des affaires vétérinaires (SCAV) a assumé seul la responsabilité des contrôles et a ciblé les ventes d'alcools distillés, tels que la vodka ou le Martini, a indiqué mardi le Département de la santé et des mobilités (DSM). Les achats tests ont eu lieu dans des kiosques, épiceries de quartiers, tabacs et supermarchés en zones urbaines et périurbaines.

Les infractions concernent les petits commerces mais aussi les supermarchés, "un type d'établissements jusque-là considéré comme peu exposé à ce risque", souligne le DSM. Les produits choisis et les zones n'ayant jamais été contrôlés, aucune récidive n'a été constatée. En 2023 et 2024, les contrôles portaient sur la vente d'alcools fermentés dans la restauration.

Sanctions financières

Un rapport d'inspection a été remis à chaque commerce en infraction, avec l'obligation de mettre à jour l'autocontrôle pour garantir le respect des exigences légales, de former le personnel et de mettre en place un système fiable de vérification de l'âge des clients. S'y ajoutent des sanctions financières, incluant amendes et frais de contrôle. Le montant de l'amende sera doublé en cas de récidive.

Le SCAV poursuivra ses actions de contrôle en 2026, en élargissant les vérifications à d'autres types de boissons alcooliques ou fermentées et à de nouveaux points de vente, précise le DSM. Il veillera également à ce que les obligations d'autocontrôle et de formation du personnel soient pleinement respectées dans tous les établissements autorisés à vendre de l’alcool.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Les incendies à Los Angeles font décoller la facture des assureurs

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Les incendies ayant ravagé des quartiers huppés de Los Angeles en janvier sont "les feux de forêt les plus coûteux jamais enregistrés", selon le réassureur Swiss Re. (archives) (© KEYSTONE/AP/Ethan Swope)

Les incendies ayant ravagé Los Angeles en début d'année ont lourdement pesé sur la facture des assureurs en 2025. Le total des dommages assurés imputables aux catastrophes naturelles atteint 107 milliards de dollars (85,2 milliards de francs).

Avec des dégâts de 40 milliards couverts par les assureurs, les incendies qui avaient ravagé des quartiers huppés de Los Angeles en janvier sont "les feux de forêt les plus coûteux jamais enregistrés", a détaillé le réassureur Swiss Re mardi dans une étude.

Plus de 12'000 habitations, bâtiments et véhicules avaient été détruits ou endommagés par ces feux. Parmi les géants helvétiques de l'assurance, Swiss Re avait enregistré des coûts liés aux catastrophes naturelles de 611 millions de dollars sur les neuf premiers mois de l'année, principalement liés aux incendies à Los Angeles. Zurich Insurance avait pour sa part indiqué que "les dommages des catastrophes naturelles sont restés nettement inférieurs au niveau de l'année précédente" sur la même période.

Les orages sont venus alourdir la facture avec des dégâts assurés de 50 milliards au niveau mondial. Alors que la saison des ouragans a été moins destructrice que les années précédentes, celui s'étant abattu sur la Jamaïque, Cuba et Haïti fin octobre a produit des dommages à hauteur de 2,5 milliards.

Facture globale en baisse

"Nous observons une augmentation constante des dommages provoqués par des orages violents. En raison de l'urbanisation dans des zones à risques, la hausse de valeur des biens et des coûts de construction, ainsi que des facteurs comme les vieillissements des toitures, ces tempêtes sont devenues un danger important pour les assureurs", a averti Balz Grollimund, responsable catastrophes et périls chez Swiss Re.

Les dégâts assurés provoqués par les catastrophes naturelles se sont chiffrés à 107 milliards au niveau mondial, en baisse de 24% comparé à 2024. Si l'on ajoute les catastrophes d'origine humaine, devisés à 11 milliards, la facture totale des assureurs atteint 118 milliards en 2025 (-22%).

En prenant en compte l'ensemble des dommages économiques issus des catastrophes naturelles et d'origine humaine, les coûts montent à 233 milliards en 2025 (-31%).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Séismes: pas d'intervention fédérale pour réglementer une assurance

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Le Conseil des Etats ne veut toujours pas d'ingérence fédérale pour régler une assurance face aux séismes graves (illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

La Confédération ne doit pas avoir de compétence au niveau financier en cas de grave tremblement de terre en Suisse. Le Conseil des Etats a refusé mardi par 23 voix contre 19 et 2 abstentions un tel projet. Le statu quo reste donc d'actualité.

Cette question agite les esprits au Parlement depuis des décennies. Sur sa demande, le gouvernement a proposé d'attribuer à la Confédération la compétence de prendre des dispositions financières en cas de grave tremblement de terre.

Le projet prévoit que l'ensemble des propriétaires contribuent à couvrir les dommages à hauteur de 0,7% au maximum de la somme assurée des bâtiments. En l'état actuel, si un tremblement de terre de magnitude élevée devait se produire, quelque 22 milliards de francs seraient ainsi à disposition pour couvrir les dommages.

Le PLR et l'UDC étaient farouchement opposés, préférant laisser toute compétence aux cantons. La gauche et une partie du Centre ont tenté de sauver le projet, estimant illusoire de s'appuyer uniquement sur la solidarité en cas de catastrophe. En vain. Le National devra se prononcer à son tour.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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