Rejoignez-nous

Économie

Bond historique des offres d'emploi en Suisse au premier trimestre

Publié

,

le

Le géant du travail temporaire a constaté une envolée des offres d'emploi sur les trois premiers mois de 2022. (arhive) (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le marché suisse du travail a atteint un nouveau sommet au cours des trois premiers mois de 2022. Les offres d'emploi se sont envolées de près de moitié en rythme annuel, indique le dernier Swiss Job Market Index du géant de l'intérim Adecco publié mardi.

"La demande croissante de main-d'oeuvre qualifiée peut s'expliquer par le rebond économique post-coronavirus", relève Marcel Keller, responsable du marché Suisse de la multinationale zurichoise, cité dans le document. Et de signaler que "dans un avenir proche aussi, de nombreuses entreprises anticipent une nouvelle hausse de la demande", raison pour laquelle elles sont en train d'étoffer leurs capacités de production et de services.

En dépit des incertitudes liées à la propagation du variant Omicron du coronavirus et les goulets d'étranglement qui mettent toujours à rude épreuve les chaînes d'approvisionnement internationales, le nombre d'offres de travail sur le marché helvétique a progressé de 7% par rapport au trimestre dernier. Comparé aux trois premiers mois de 2021, la progression est de 47%, marquant un deuxième record d'affilée, souligne Adecco.

Les auteurs de l'étude mettent en avant la demande croissante d'aptitudes informatiques, accélérée par les confinements à répétition pendant la crise sanitaire. "En raison de la transformation et de la numérisation en oeuvre depuis des années, les compétences dans l'utilisation des nouvelles technologies seront de plus en plus attendues de la part des employés à l'avenir", assure Marcel Keller.

Une analyse des offres d'emploi en Suisse sur les sept dernières années montre que près de la moitié (49%) demandaient au moins une compétence numérique, et souvent plusieurs, comme la gestion de contenus ou l'administration de réseaux, de systèmes et de données.

Cette spécificité de la demande est particulièrement prononcée dans la recherche de personnel spécialisé en informatique (99%), technique (66%), administration (60%), économie (60%) et direction (55%), moins dans le social (27%), la santé (24%), les services et la vente (24%) ou encore la construction (16%).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Économie

La Chine ouvre la voie à un "assouplissement" monétaire en 2025

Publié

le

Depuis son arrivée au pouvoir il y a un peu plus de dix ans, Xi Jinping a lancé une vaste campagne contre la corruption des fonctionnaires. (archive) (© )

Les dirigeants politiques chinois, dont le président Xi Jinping, ont annoncé lundi vouloir "assouplir" l'année prochaine la politique monétaire du pays, à l'heure où Pékin cherche toujours à enrayer l'essoufflement de la deuxième économie mondiale.

Cette annonce intervient à un mois du retour à la Maison-Blanche de Donald Trump, qui a menacé d'augmenter les droits de douane américains sur les exportations chinoises au risque de plomber un moteur crucial de la croissance chinoise.

Les 24 membres du Bureau politique du Comité central du Parti communiste, organe-clé de décision de l'organisation au pouvoir en Chine, étaient réunis lundi pour "analyser et étudier" les mesures économiques à venir en 2025, selon l'agence d'Etat Chine nouvelle.

"Nous devons stimuler vigoureusement la consommation, améliorer l'efficacité des investissements et élargir de manière globale la demande intérieure", ont déclaré lundi les responsables cités.

"L'an prochain, nous devrions (...) mettre en oeuvre une politique budgétaire plus pro-active et un assouplissement approprié de la politique monétaire", ont-ils insisté.

De fait, la deuxième économie mondiale tente toujours d'écarter le spectre d'une déflation, engendrée par une grave crise de l'immobilier et des niveaux de consommation bien en dessous de ceux observés avant la pandémie.

Depuis plusieurs mois, Pékin a multiplié les plans de stimulation de l'économie, y compris une réduction des taux d'intérêts et une hausse du plafond d'endettement des gouvernements locaux.

En octobre, la banque centrale a également annoncé la baisse de deux taux d'intérêt clés à des niveaux historiquement bas.

Mais de nombreux économistes estiment qu'une relance budgétaire plus directe, ciblant le soutien à la consommation intérieure, est nécessaire pour conforter pleinement la santé de la deuxième économie mondiale.

Lutte anti-corruption

Les membres du Bureau politique ont également appelé lundi à intensifier la lutte anti-corruption dans le pays, avec des mécanismes plus solides pour "renforcer le mécanisme d'enquête et de traitement des pratiques malsaines et de la corruption".

Depuis son arrivée au pouvoir il y a un peu plus de dix ans, Xi Jinping a lancé une vaste campagne contre la corruption des fonctionnaires, même si les critiques estiment que cette initiative sert également à éliminer ses rivaux politiques.

La campagne s'est récemment concentrée sur l'armée, avec le limogeage du haut responsable Miao Hua après la mise à pied d'une série de personnalités de haut rang, visées par des enquêtes pour corruption.

Cette réunion du bureau politique se tient quelques jours avant le début de la Conférence centrale sur le travail économique, réunion majeure durant laquelle sont généralement fixés les objectifs de croissance.

La conférence pourrait dévoiler de nouvelles mesures de stimulation de l'économie, y compris en matière de politique monétaire même si les investisseurs et analystes étrangers restent prudents sur leur ampleur.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

Économie

Les taux hypothécaires plus bas que jamais en trois ans

Publié

le

La baisse des taux devrait encourager le désir d'accession à la propriété du logement, selon Moneypark. (archive) (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

La nouvelle baisse des taux d'intérêt a engendré des taux hypothécaires très bas, atteignant un niveau inédit depuis fin 2021, indique une étude de Moneypark. Cette évolution pourrait selon elle conduire à une quatrième baisse des taux directeurs cette année.

"Après un recul de quelque 50 points de base déjà au troisième trimestre, les taux indicatifs ont à nouveau perdu plus de 30 points de base depuis la fin septembre. Ainsi, nous devrions retrouver juste avant Noël la situation de taux ultra-bas que nous avions déjà connue entre 2016 et fin 2021", relèvent les services financiers Moneypark, filiale de l'assureur Helvetia, dans un rapport publié lundi.

Les auteurs soulignent que le taux d'intérêt des hypothèques à taux fixe à court terme a connu une baisse plus forte que celui des hypothèques à long terme, ce qui a encore un peu redressé la courbe des taux.

Globalement, la baisse ne reflète pas encore pleinement celle des taux du marché des capitaux car les prestataires ne répercutent pas encore entièrement le repli, préférant accroître leurs marges. "On devrait donc voir prochainement apparaître des conditions encore plus attractives", ajoutent-ils.

La majorité des prestataires hypothécaires s'attend ainsi à une quatrième baisse des taux directeurs de la Banque nationale suisse le 12 décembre prochain, et donc une nouvelle baisse des taux des hypothèques Saron. Une situation qui devrait fomenter le désir d'accession à la propriété du logement.

Taux directeur à 0,75%

Plus en détails, elle prévoit une baisse de 25 points de base, ramenant le taux directeur à 0,75%. Non seulement les hypothèques Saron seront alors meilleur marché, mais les hypothèques à taux fixe devraient elles aussi continuer de baisser au cours des trois prochains mois pour se stabiliser à un faible niveau, estiment la centaine de banques, assurances et caisses de pension interrogées.

Les incertitudes quant à la trajectoire future des taux hypothécaires résultent principalement des évolutions économiques et politiques aux États-Unis et dans l'Union européenne ainsi que de l'inflation.

Pour les trois prochains mois, les sondés s'attendent à ce que les échéances courtes baissent plus fortement que les échéances longues, ce qui devrait raidir encore la courbe, c'est-à-dire augmenter l'écart de taux entre les différentes échéances. Pour le deuxième trimestre 2025, ils prévoient des taux d'intérêt plutôt stables, identifiant encore un potentiel de baisse au milieu de l'année prochaine.

Un tiers d'entre eux envisage même une réapparition des taux d'intérêt négatifs en 2025. "On retrouverait alors exactement la situation de taux d'intérêt ultra-bas entre 2016 et 2021", font remarquer les analystes.

A leurs yeux, la situation reste néanmoins difficile pour l'hypothèque Saron, car les hypothèques à taux fixe sont extrêmement attrayantes. "On observe déjà des taux fixes sur cinq ans de moins d'1%, nettement plus avantageux que le taux Saron - même après une nouvelle baisse des taux directeurs. En conséquence, nous enregistrons au cours du trimestre en cours une nouvelle hausse de la durée moyenne des hypothèques à taux fixe qui s'établit à 8,2 ans".

En fin d'année, la concurrence entre les prestataires hypothécaires s'est légèrement accrue, note encore le rapport. Les taux les plus élevés des différentes durées ont diminué un peu plus que les taux indicatifs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Économie

Chine: l'inflation continue de ralentir en novembre

Publié

le

Contrairement à l'inflation élevée dans d'autres pays, la Chine fait face à une stagnation des prix, ce qui freine la croissance économique. (archive) (© KEYSTONE/EPA/MARK R. CRISTINO)

L'inflation en Chine a continué de ralentir en novembre, selon des données officielles publiées lundi, témoignant d'une consommation atone malgré les efforts de relance du gouvernement.

L'indice des prix à la consommation, baromètre clé de la vitalité de la consommation des ménages et de l'activité économique de la deuxième économie mondiale, n'a progressé que de 0.2 % en novembre sur un an, contre 0.3 % en octobre, selon le Bureau national des statistiques (BNS).

Ce chiffre est inférieur aux prévisions d'économistes sondés par l'agence Bloomberg (+0,4%).

Pékin a multiplié ces derniers mois les plans de relance dans l'espoir de donner un coup de fouet à l'activité domestique, et d'éloigner définitivement le spectre de la déflation.

Contrairement à l'inflation élevée observée dans de nombreux pays, la Chine fait face à une stagnation des prix, ce qui freine la croissance économique et augmente la valeur réelle des dettes.

Le géant asiatique a déjà plongé fin 2023 dans la déflation pendant quatre mois, enregistrant en janvier la plus forte contraction des prix à la consommation en 14 ans.

Depuis fin 2022, les prix "départ usine" - c'est-à-dire prix hors transport - ne cessent également de reculer. En novembre, ils ont chuté de 2,5% sur un an, après une baisse de 2,9% en octobre, a indiqué le BNS.

Les autorités ont annoncé ces derniers mois des baisses de taux d'intérêt, des assouplissements de restrictions sur l'achat de logements, ou encore un relèvement du plafond de la dette des gouvernements locaux.

Mais de nombreux économistes estiment qu'une relance budgétaire plus directe, ciblant le soutien à la consommation intérieure, est nécessaire pour conforter pleinement la santé économique chinoise.

"L'activité s'est stabilisée, mais la reprise n'est pas suffisamment forte pour stimuler l'inflation", affirme Zhiwei Zhang, économiste en chef de Pinpoint Asset Management, dans une note.

"Un soutien budgétaire beaucoup plus important est nécessaire pour sortir la Chine de cette conjoncture déflationniste", ajoute-t-il.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

Économie

Les habitants de Zurich protestent contre le manque de logements

Publié

le

Des Zurichois ont manifesté dimanche après que les habitants de 105 appartements dans trois immeubles, surnommés "Sugus" en raison de leurs couleurs, ont reçu la résiliation de leur baux. (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Près de mille personnes ont manifesté dimanche à Zurich après que des habitants des "maisons Sugus" ont vu leur bail résilié. Elles ont exigé l'annulation de cette mesure en évoquant "l'appât du gain" et la "spéculation sur les logements".

Des habitants concernés, mais aussi de nombreuses personnes venues en soutien se sont retrouvés pour manifester dimanche sous la bannière "Sugus bleibt Heimat" (Sugus reste notre maison).

Ce rassemblement fait suite à l'annonce de l'évacuation de trois des immeubles, surnommés Sugus comme le bonbon helvétique en raison de leurs couleurs: leur propriétaire a récemment fait savoir aux habitants des 105 appartements qu'ils devraient déménager d'ici fin mars. Les trois immeubles devraient être rénovés de fond en comble.

La résiliation des baux a déjà fait l'objet d'un grand débat mercredi soir dernier au parlement de la ville de Zurich: il a été question de "pure maximisation du profit", de "dérapage", de "cruel cadeau de Noël" et d'"insolence" dans différentes déclarations.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Les Sujets à la Une

X