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Suisse

Centre: Gerhard Pfister dénonce l'explosion des coûts de la santé

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Le président du Centre Gerhard Pfister (au centre) a été accueilli à Arbedo Castione par les élus fédéraux tessinois Fabio Regazzi et Giorgio Fonio. (© KEYSTONE/TI-PRESS/Maria Linda Clericetti)

Le président du Centre Gerhard Pfister a dénoncé samedi l'explosion des coûts de la santé et la "discrimination" qui frappe les couples mariés en matière d'AVS. Il a également pris position sur les défis politiques auxquels la Suisse est actuellement confrontée.

S'exprimant devant les délégués de son parti réunis à Arbedo (TI), le Zougois a estimé que l'initiative du Centre pour un "frein aux coûts" de la santé, soumise en votation le 9 juin, "a de bonnes chances": "La population estime que le système de santé est désormais incapable de se réformer de lui-même", a-t-il dit dans un discours musclé prononcé dans les trois langues nationales.

Il a rappelé que le comparateur en ligne Comparis anticipe une hausse des primes de 6% en moyenne pour cette année, soit bien au-dessus de la moyenne de 3,8% qui avait longtemps prévalu. "Des mesures ciblées permettraient d'économiser jusqu'à six milliards de francs par année et ceci sans perte de qualité", a-t-il relevé.

Le président du Centre a également rappelé que la votation du 9 juin portera aussi sur "l'initiative d'allègement des primes" du PS. "Pour notre parti, l'initiative va trop loin, mais il est clair que les réductions de primes sont importantes pour l'équilibre social, nous soutenons donc le contre-projet indirect du Conseil fédéral", a-t-il dit.

Discrimination à supprimer

Gerhard Pfister s'est aussi prononcé sur la "discrimination" des couples mariés en matière d'AVS, ceux-ci recevant au maximum 150% du montant total alors que les couples non mariés reçoivent deux rentes entières. "Notre initiative veut enfin supprimer cette discrimination".

Le conseiller national zougois a encore évoqué les défis sociaux et politiques "énormes" auxquels la Suisse est actuellement confrontée. Il a assuré que son parti "est prêt à relever ces défis, dans les domaines de la politique de sécurité, de l'immigration, de l'énergie et de nos relations avec l'UE, en proposant des solutions constructives".

Gerhard Pfister a pris la parole après le discours de bienvenue du conseiller national Giorgio Fonio, vice-président de la section tessinoise du Centre. Il a rappelé que l'assemblée des délégués se tient au Tessin, "d'une part sur la proposition des sections du Tessin et des Grisons pour modifier le nom du parti en italien et en romanche et d'autre part parce que le parti tessinois a récemment obtenu d'excellents résultats aux élections communales" d'avril.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Vaud

Plans climats communaux: nouvelles subventions du canton de Vaud

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La conseillère d'Etat vaudoise Christelle Luisier a présenté lundi les nouvelles aides financières du canton pour l'élaboration des plans climatiques des communes (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le Conseil d'Etat vaudois veut renforcer le soutien aux communes pour l'élaboration de leur plan climat. Une nouvelle enveloppe de 8 millions de francs est proposée.

De tels plans climatiques sont désormais imposés à toutes les communes du canton. L'obligation, qui figure dans la Constitution vaudoise, a été soutenue en juin dernier par le peuple. "Les communes ne peuvent plus ne rien faire", a rappelé lundi la conseillère d'Etat Christelle Luisier, devant la presse à Cully.

Le canton souhaite toutefois "accompagner" les communes dans ce processus, surtout les petites et moyennes qui n'ont encore rien entrepris, a ajouté la ministre.

Elle a rappelé que des programmes de subventions existaient déjà, dont le Plan énergie et climat communal (PECC), déjà sollicité par 80 communes depuis 2021. Le crédit de 8 millions de francs présenté lundi, et qui doit encore être validé par le Grand Conseil, vise à "élargir" ce soutien.

La subvention doit notamment servir à "un accompagnement technique" et pourra aller jusqu'à 20'000 francs par an. Elle permettra à une commune de se faire aider d'un expert pour élaborer son plan climat, a indiqué Christelle Luisier.

"Déclencheur" financier

Avec ce nouveau crédit, le Conseil d'Etat souhaite aussi mettre davantage en réseau les communes afin de "partager les bonnes pratiques", mais aussi renforcer l'appui assuré par l'Office cantonal de la durabilité et du climat (OCDC). La réalisation de certains projets "ciblés" est aussi prévue avec cette enveloppe.

Egalement présent lundi devant la presse, Jean-Yves Cavin, municipal à Bourg-en-Lavaux, a expliqué comment le PECC avait été "un déclencheur" financier. Dès 2022, il a permis à la commune de s'entourer d'experts et de mettre en place un catalogue de mesures: création d'un fond pour l'énergie, élaboration d'un guide pour l'installation de panneaux solaires ou encore nouvel éclairage public.

Le municipal a vanté "l'efficacité" d'un outil "orienté actions" et dont les premiers effets se déploient déjà dans sa commune. Christelle Luisier a, elle aussi, souligné la nécessité de proposer des démarches "pragmatiques" pour une application "concrète sur le terrain".

Elle a ajouté que les communes conservaient leur marge de manoeuvre pour définir leur plan d'actions. Outre les démarches PECC, d'autres programmes et stratégies sont possibles dans le canton, comme le label Cité de l'énergie, surtout utilisé par les villes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Procès Hinduja: peines de 4 ans et demi à 5 ans et demi requises

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Quatre membres de la famille Hinduja sont poursuivis pour traite d'êtres humains et usure par métier (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le Ministère public a requis lundi devant le Tribunal correctionnel de Genève des peines allant de 4 ans et demi à 5 ans et demi à l'encontre de quatre membres de la famille Hinduja. Ces derniers sont poursuivis pour traite d'êtres humains et usure par métier.

Le premier procureur Yves Bertossa a débuté son réquisitoire par une comparaison: selon le budget de la famille, qui vit dans une villa à Cologny (GE), le montant dépensé pour les animaux de compagnie en 2014 était de 8584 francs alors que le salaire du personnel domestique se situait entre 220 et 400 francs par mois. "Dans cette famille, on dépense davantage pour le chien que pour les employés domestiques".

"Ils ont fait tout ça pour économiser du fric", s'est indigné le premier procureur. Selon le Ministère public, ce procès est celui d'une famille multimilliardaire qui recrute du personnel en Inde pour le payer au lance-pierre. Et ces prévenus, "qui n'assument rien", ont tout fait pour échapper à ce procès, a-t-il souligné.

Au terme d'un réquisitoire sévère, il a requis une peine privative de liberté de 5 ans et demi à l'encontre du père, Prakash Hinduja (78 ans) et de son épouse Kamal (75 ans), tous deux absents depuis le début de ce procès sous haute tension, et de quatre ans et demi à l'encontre de leur fils Ajay (56 ans) et de leur belle-fille Namrata (50 ans).

Le premier procureur a aussi demandé de prononcer une créance compensatrice de 3,5 millions de francs en faveur de l'Etat de Genève. Il justifie cette requête par le fait que l'accord conclu jeudi entre les parties ne dit pas un mot des salaires qui n'ont pas été payés. Il a aussi demandé de mettre les frais de procédure, soit un million de francs, à la charge des prévenus.

Le procès se poursuit avec les plaidoiries de la défense.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Du chlorate dans de nombreuses piscines en Suisse

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Les piscines suisses ne sont pas toutes attentives à la trop forte présence de chlorate dans leurs eaux (photo prétexte). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Sur 92 piscines testées en Suisse de mai à novembre 2023, une partie d'entre elles ne parvient pas à respecter en permanence la valeur maximale pour les sous-produits chimiques, contenant du chlorate. Ceux-ci sont liés à la désinfection de l'eau de baignade.

Dans 43 (47%) des établissements évalués, la concentration en chlorates - chlorate, bromate, perchlorate et trichloroacétate - était supérieure à la valeur maximale dans au moins un des échantillons d'eau de baignade prélevés, indique lundi l'association des chimistes cantonaux dans un communiqué.

La proportion dépassant la valeur maximale était légèrement plus élevée pour les piscines en plein air (49%) que pour les piscines couvertes (44%).

Ces chiffres ne sont pourtant pas représentatifs pour la Suisse et la Principauté du Liechtenstein, lit-on plus loin, car les échantillons ont été prélevés principalement dans des établissements qui avaient déjà été confrontés à un dépassement de la valeur maximale de chlorates par le passé.

Dans 84% des contrôles, les mesures exigées en cas de dépassement de la valeur maximale étaient entièrement ou au moins partiellement appliquées. Les entreprises s'efforçaient donc visiblement de s'améliorer, évaluent les chimistes. Cependant, dans 56% des établissements, la valeur maximale a de nouveau été dépassée dans l'eau de baignade.

En ce qui concerne les autres sous-produits de désinfection contrôlés (bromate, perchlorate, trichloroacétate), il n'y a en revanche aucun besoin d'amélioration, ou tout au plus un besoin ponctuel.

Santé des baigneurs

Pour une protection optimale de la santé des baigneurs, il est important que les établissements de bains s'efforcent de maintenir une concentration de chlorates aussi basse que possible, soulignent les chimistes cantonaux. A l'avenir, les services officiels de contrôle des denrées alimentaires prendront davantage en compte le sous-produit chlorate dans leur évaluation lors des inspections des piscines.

Les piscines sont invitées à contrôler les chlorates dans le cadre de leur autocontrôle, même si en raison des nombreuses voies d'introduction et de formation du chlorate dans l'eau de baignade, il est difficile de mettre en place des mesures efficaces et durables. Aucune valeur maximale pour ces produits n'a été fixée dans les ordonnances concernées.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Le Seco voit toujours 2024 comme une année de transition

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Dans un avenir proche, la croissance de l'économie suisse sera modérée, estime le Seco. (archive) (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

La croissance de l'économie helvétique doit rester cette année inférieure à sa cadence habituelle, pour retrouver dès l'an prochain une dynamique plus traditionnelle.

Les prévisions de juin s'avèrent néanmoins marginalement plus positives que celles de mars, du moins pour l'avenir immédiat. La progression du produit intérieur brut (PIB) en 2024 doit ainsi atteindre 1,2%, contre 1,1% évoqué il y a mois, hors évènements sportifs. L'ampleur de l'essor attendu pour 2025 reste devisée à 1,7%, indique le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco) ans un point de situation trimestriel lundi.

Les économistes fédéraux ont en outre relevé leurs projections pour le taux de chômage d'une dizaine de points de base, tant pour l'année en cours que pour la suivante, à respectivement 2,6% et 2,5%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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