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Certificat Covid-19 attendu d'ici l'été, les autotests bientôt là

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"Il est probable que dans moins de trois semaines, le nombre de cas positifs doublera", a prévenu mardi Patrick Matyhs. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Un certificat Covid-19, reconnu au niveau international, est attendu d'ici l'été, ont indiqué mardi les experts de la Confédération. Les autotests seront eux disponibles en pharmacie en milieu de semaine prochaine.

La preuve de la vaccination sous forme papier ou dans le carnet de vaccination bleu ou jaune sera reconnue comme un certificat international. Le document est en cours d'élaboration, a souligné devant la presse à Berne Patrick Mathys, responsable de la section Gestion de crise et collaboration internationale à l'OFSP. "Nous travaillons d'arrache-pied pour qu'il soit prêt d'ici l'été".

L'Office fédéral de la santé publique (OFSP) examine actuellement différentes solutions techniques et choisira la solution la plus pertinente et acceptée à l'étranger.

"L'UE pose les directives pour élaborer un certificat, mais chaque pays est responsable de sa mise en oeuvre", a précisé Nassima Mehira, qui co-dirige le projet Certificat Covid à l'OFSP, ajoutant qu'il n'avait pas de solution uniforme.

Outre une forme papier, le document pourrait également être remis sous forme numérique au moment de la vaccination. "La responsabilité de le conserver incombe toutefois à la personne vaccinée", a précisé M. Mathys. Techniquement, il n'est pas encore clair comment les vaccinations déjà effectuées seront enregistrées. Il n'y aura toutefois pas de registre central de vaccination.

"Ne pas se ruer sur les autotests"

Les autotests seront eux disponibles dans les pharmacies à partir du 7 avril. La présidente de PharmaSuisse Martine Ruggli a toutefois appelé la population à ne pas se ruer sur ces nouveaux tests. "Il ne sera pas possible de servir tout le monde en même temps."

"Les autotests sont un bon complément aux mesures de lutte actuelles contre la pandémie", a-t-elle souligné. Environ sept millions d'entre eux ont été commandés chez des grossistes et fabricants suisses, et d'autres à l'étranger.

Ils doivent toutefois encore être reconditionnés, a précisé Mme Ruggli. Ils doivent notamment être répartis dans des sachets individuels ou contenant cinq unités. Et les notices d'utilisation doivent être imprimées. "C'est un défi logistique énorme pour les pharmacies qui ont engagé du personnel supplémentaire."

Carte d'assuré pour retirer les tests

Chaque personne pourra recevoir cinq tests par mois. Pour les retirer, il faudra présenter sa carte d'assuré. Cela permettra de vérifier si la personne a déjà reçu son quota et d'empêcher qu'elle en reçoive plus en se rendant dans plusieurs pharmacies.

L'utilisation des tests est très simple", a précisé la cheffe de PharmaSuisse. Un coton-tige doit être inséré jusqu'à 3-4 cm dans chaque narine à quatre reprises. Il doit ensuite être dilué dans un tube à essai contenant un liquide et une goutte de cette mixture doit être analysée sur un outil similaire à un test de grossesse.

Si une barre apparait, le test est négatif. Deux barres indiquent un résultat positif. Dans un tel cas, le patient doit aller faire confirmer le diagnostic par un test PCR.

Martine Ruggli a encore rappelé que les autotests sont moins sensibles que les autres tests. "La charge virale doit être haute pour être détectée." Une partie des contaminations ne seront par conséquent pas décélées, a-t-elle reconnu.

La tendance à la hausse se poursuit

La Suisse comptait mardi 1923 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures, selon les chiffres de l'OFSP. La tendance à la hausse du nombre de cas se poursuit depuis février, a relevé Patrick Mathys. "Il est probable que dans moins de trois semaines, le nombre de cas doublera. Tous les cantons ont un taux de reproduction supérieur à 1".

La situation est plus stable concernant les hospitalisations (76 de plus mardi) et les décès (19).

L'augmentation des cas chez les jeunes se déplacera de plus en plus vers les personnes âgées, a-t-il déclaré. Le risque existe donc que la pression sur les hôpitaux augmente à nouveau. Neuf infections sur dix sont attribuables au variant britannique.

Pour l'heure, seulement sept cas du variant brésilien ont été détectés en Suisse. S'il continue à se propager, des mesures seront alors envisagées, a souligné le responsable de l'OFSP. La fermeture totale des frontières avec le Brésil n'est toutefois pas à l'ordre du jour. "Si les pays européens voisins devaient décider de prendre des mesures, la Suisse s'y associerait", a-t-il néanmoins expliqué.

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Un comité interparti milite pour le "oui" à la loi Covid-19

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La prolongation porte sur une partie des mesures, comme l'importation de médicaments, le soutien à la recherche médicale ou encore la compatibilité internationale du certificat Covid (image d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La loi Covid-19 doit être prolongée pour protéger les personnes vulnérables. Un comité rassemblant tous les partis sauf l'UDC a plaidé lundi pour le "oui" à la votation du 18 juin.

En vigueur depuis septembre 2020, la loi Covid-19 a déjà été soumise par deux fois au peuple qui l'a acceptée par plus de 60%. Le Parlement et le Conseil fédéral souhaitent que certaines mesures soient prolongées jusqu'à fin juin 2024, pour ne pas être pris au dépourvu en cas de flambée épidémique l'hiver prochain.

La prolongation porte sur une partie des mesures, comme l'importation de médicaments, le soutien à la recherche médicale ou encore la compatibilité internationale du certificat Covid. Mais la loi prolongée a été attaquée en référendum par des opposants aux mesures anti-coronavirus.

Protéger les vulnérables

Même si le Covid-19 a déjà disparu dans l'esprit de beaucoup, il reste imprévisible, a mis en garde le comité interpartis à Berne devant la presse. Il faut rester sur ses gardes. "C'est d'autant plus important pour protéger les personnes particulièrement vulnérables", a dit le conseiller national Lorenz Hess (Centre/BE).

"La pandémie n'est pas encore terminée pour les personnes immunodéprimées", soit entre 100'000 et 200'000 personnes, a poursuivi la conseillère nationale Manuela Weichelt (Verts/ZG).

La loi autorise la mise sur le marché de médicaments même s'ils ne sont pas encore autorisés en Suisse. De plus, elle garantit la production de médicaments Covid-19. Ces médicaments ne seraient plus accessibles en cas de refus.

Certificat à garder

Le comité a aussi plaidé pour le maintien du certificat Covid, avant tout pour des raisons de compatibilité internationale, d'autres pays réclamant toujours le certificat pour voyager.

Et le député Jörg Mäder (Vert'libéraux/ZH) de rassurer: "il est hautement improbable que le certificat soit à nouveau utilisé dans le pays. Cela serait tout au plus envisageable si une nouvelle variante dangereuse du virus apparaissait et menaçait gravement les soins de santé".

Les premiers sondages donnent une avance au "oui". Si le peuple refuse, toutes les dispositions seront abrogées à la mi-décembre 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Loi covid-19: un comité en faveur du oui voit le jour

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La loi Covid permet toujours de délivrer des attestations, par exemple pour des voyages au Japon. (Image d'illustration). (© KEYSTONE/Ti-Press/PABLO GIANINAZZI)

Les partisans de la loi Covid-19 ont formé un comité du oui en vue de la votation fédérale du 18 juin. Le conseiller national bernois Lorenz Hess (Le Centre) a confirmé à Keystone-ATS une information de la NZZ am Sonntag.

Ce troisième passage par les urnes semble moins cristalliser les passions que pendant la pandémie, estime le parlementaire. C'est pourquoi il a fallu du temps pour qu'un comité du oui se réunisse. "Mais il ne faut pas croire que le oui à la loi Covid est gagné d'avance", ajoute le Bernois. "Bien qu'à l'exception de l'UDC, tous les partis soutiennent la loi, il est important de montrer l'exemple avec un comité du oui."

Le comité ne bénéficiera pas d'importants moyens financiers pour faire campagne. "Les ressources des partis sont déjà fortement sollicitées pendant cette année électorale", poursuit Lorenz Hess. La campagne en faveur de la loi Covid-19 se limitera donc à une conférence de presse et une présence sur les réseaux sociaux.

Les opposants déjà actifs

Le comité du oui regroupe un large éventail de représentants politiques. Outre Lorenz Hess, il compte le conseiller aux Etats Josef Dittli (PLR/UR), et les conseillères et conseiller nationaux Manuela Weichelt (Verts/ZG), Jörg Mäder (Verts'libéraux/ZH) et Sarah Wyss (PS/BS).

Les opposants à la loi Covid sont déjà actifs depuis quelques jours. Le comité du non est composé du mouvement Mass-Voll, des Amis de la Constitution, d'Helvethica Ticino et du mouvement fédératif romand.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Appel à supprimer les mesures "inutiles" de la loi Covid-19

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La loi Covid permet de réintroduire le traçage des contacts ou le certificat Covid. Des mesures qui créent une "société à deux vitesses" et "discriminent" une partie de la population, selon les Amis de la Constitution (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Les opposants à la loi Covid-19 ont lancé jeudi le combat contre la prolongation de ce texte soumise aux urnes le 18 juin. Ils appellent à mettre fin à des mesures qu'ils jugent "inutiles et nuisibles" et à "retrouver enfin la normalité".

La pandémie est terminée, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) l'a elle-même proclamé le 5 mai dernier, ont martelé à plusieurs reprises les membres du comité référendaire devant la presse à Berne.

Le monde entier est libéré du coronavirus. "Le monde entier ? Non, dans un petit pays peuplé d'irréductibles Helvètes, le Conseil fédéral croit encore à une hypothétique variante dangereuse", a ironisé le co-président des Amis de la Constitution, Roland Bühlmann.

Une loi inutile

Pour les membres du comité, il est pourtant "plus que temps" de tourner la page. Pour Nicolas Rimoldi, président du mouvement Mass-Voll, l'heure doit être à la réconciliation. Il n'y a plus aucune raison valable de prolonger une loi qui a provoqué "tellement de souffrances et qui n'a rien apporté".

Nous n'avons pas besoin de cette loi pour gérer une urgence épidémique, la loi sur les épidémies suffit, a argumenté Michelle Cailler, présidente du Mouvement fédératif romand. Nous n'avons pas non plus besoin du certificat Covid pour voyager. Si une vaccination est requise pour entrer dans un pays, le carnet de vaccination reconnu dans le monde entier suffit, a-t-elle ajouté.

Les référendaires critiquent en particulier la possibilité de réintroduire le traçage des contacts ou le certificat Covid - le "pass de la honte", selon Mme Cailler.

"Rapport de guerre"

De telles mesures ont créé une "société à deux vitesses", ont "discriminé" une partie de la population et provoqué d'énormes dégâts: entreprises fermées, existences détruites et dommages à la santé, en particulier chez les jeunes.

Le bilan se lit "comme un rapport de guerre", accuse Maria Pia Ambrosetti, du parti Helvethica Ticino, qui a remporté deux sièges aux récentes élections cantonales. La prolongation des mesures risque de provoquer de nouvelles fermetures de restaurants et de commerces, bien qu'elle ne repose sur aucune base scientifique.

Les référendaires estiment que, pour la première fois, le vote sur la loi Covid-19 ne sera "pas faussé". Les arguments déterminants des deux votes précédents ont disparu, selon eux: les aides financières lors du premier vote, le 13 juin 2021, le certificat Covid et le vaccin pour le second, en novembre de la même année.

"Mensonges" des autorités

Les référendaires tirent à boulets rouges contre les "mensonges" du Conseil fédéral, et en premier lieu d'Alain Berset. Le ministre de la santé avait affirmé que le certificat Covid prouve que l'on n'est pas contagieux, c'est faux, affirment-ils.

De la même manière, on nous a vendu la vaccination comme une solution miracle et pourtant les preuves de son efficacité sont maigres, a ajouté M. Bühlmann. Différentes personnalités ont reconnu que les vaccins ne protégeaient pas contre l'infection ou la propagation du virus.

Cela n'a pas empêché la Confédération de dépenser des milliards pour l'achat de vaccins qui nous sont restés sur les bras, a-t-il ajouté. Et Alain Berset n'a plus cité la vaccination en lançant la campagne en faveur d'un "oui" à la loi Covid-19 au début du mois.

Le président de la Confédération a en revanche affirmé que la loi permettrait de financer la recherche de nouveaux médicaments. Cela ne bénéficie qu'à l'industrie pharmaceutique, a accusé Michelle Cailler.

Le comité référendaire a déposé le 30 mars près de 60'000 signatures. Le Parlement a prolongé en décembre dernier et jusqu'à fin juin 2024 des mesures inscrites dans la loi Covid-19, mais quasiment aucune n'est encore appliquée. Si la prolongation est rejetée dans les urnes, elles seront abrogées avec effet à la mi-décembre 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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L'OMS déclare la fin de l'urgence internationale

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Le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) Tedros Adhanom Ghebreyesus a déclaré la fin de l'urgence internationale sur le coronavirus (archives), (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a mis fin à l'urgence internationale sur le coronavirus. "C'est avec un grand espoir que je le déclare", a affirmé vendredi le directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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