Coronavirus
Certificat Covid-19 attendu d'ici l'été, les autotests bientôt là
Un certificat Covid-19, reconnu au niveau international, est attendu d'ici l'été, ont indiqué mardi les experts de la Confédération. Les autotests seront eux disponibles en pharmacie en milieu de semaine prochaine.
La preuve de la vaccination sous forme papier ou dans le carnet de vaccination bleu ou jaune sera reconnue comme un certificat international. Le document est en cours d'élaboration, a souligné devant la presse à Berne Patrick Mathys, responsable de la section Gestion de crise et collaboration internationale à l'OFSP. "Nous travaillons d'arrache-pied pour qu'il soit prêt d'ici l'été".
L'Office fédéral de la santé publique (OFSP) examine actuellement différentes solutions techniques et choisira la solution la plus pertinente et acceptée à l'étranger.
"L'UE pose les directives pour élaborer un certificat, mais chaque pays est responsable de sa mise en oeuvre", a précisé Nassima Mehira, qui co-dirige le projet Certificat Covid à l'OFSP, ajoutant qu'il n'avait pas de solution uniforme.
Outre une forme papier, le document pourrait également être remis sous forme numérique au moment de la vaccination. "La responsabilité de le conserver incombe toutefois à la personne vaccinée", a précisé M. Mathys. Techniquement, il n'est pas encore clair comment les vaccinations déjà effectuées seront enregistrées. Il n'y aura toutefois pas de registre central de vaccination.
"Ne pas se ruer sur les autotests"
Les autotests seront eux disponibles dans les pharmacies à partir du 7 avril. La présidente de PharmaSuisse Martine Ruggli a toutefois appelé la population à ne pas se ruer sur ces nouveaux tests. "Il ne sera pas possible de servir tout le monde en même temps."
"Les autotests sont un bon complément aux mesures de lutte actuelles contre la pandémie", a-t-elle souligné. Environ sept millions d'entre eux ont été commandés chez des grossistes et fabricants suisses, et d'autres à l'étranger.
Ils doivent toutefois encore être reconditionnés, a précisé Mme Ruggli. Ils doivent notamment être répartis dans des sachets individuels ou contenant cinq unités. Et les notices d'utilisation doivent être imprimées. "C'est un défi logistique énorme pour les pharmacies qui ont engagé du personnel supplémentaire."
Carte d'assuré pour retirer les tests
Chaque personne pourra recevoir cinq tests par mois. Pour les retirer, il faudra présenter sa carte d'assuré. Cela permettra de vérifier si la personne a déjà reçu son quota et d'empêcher qu'elle en reçoive plus en se rendant dans plusieurs pharmacies.
L'utilisation des tests est très simple", a précisé la cheffe de PharmaSuisse. Un coton-tige doit être inséré jusqu'à 3-4 cm dans chaque narine à quatre reprises. Il doit ensuite être dilué dans un tube à essai contenant un liquide et une goutte de cette mixture doit être analysée sur un outil similaire à un test de grossesse.
Si une barre apparait, le test est négatif. Deux barres indiquent un résultat positif. Dans un tel cas, le patient doit aller faire confirmer le diagnostic par un test PCR.
Martine Ruggli a encore rappelé que les autotests sont moins sensibles que les autres tests. "La charge virale doit être haute pour être détectée." Une partie des contaminations ne seront par conséquent pas décélées, a-t-elle reconnu.
La tendance à la hausse se poursuit
La Suisse comptait mardi 1923 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures, selon les chiffres de l'OFSP. La tendance à la hausse du nombre de cas se poursuit depuis février, a relevé Patrick Mathys. "Il est probable que dans moins de trois semaines, le nombre de cas doublera. Tous les cantons ont un taux de reproduction supérieur à 1".
La situation est plus stable concernant les hospitalisations (76 de plus mardi) et les décès (19).
L'augmentation des cas chez les jeunes se déplacera de plus en plus vers les personnes âgées, a-t-il déclaré. Le risque existe donc que la pression sur les hôpitaux augmente à nouveau. Neuf infections sur dix sont attribuables au variant britannique.
Pour l'heure, seulement sept cas du variant brésilien ont été détectés en Suisse. S'il continue à se propager, des mesures seront alors envisagées, a souligné le responsable de l'OFSP. La fermeture totale des frontières avec le Brésil n'est toutefois pas à l'ordre du jour. "Si les pays européens voisins devaient décider de prendre des mesures, la Suisse s'y associerait", a-t-il néanmoins expliqué.
Coronavirus
Fin de la gratuité du vaccin Covid-19 en Suisse dès le 1er juillet
Les Suisses souhaitant se faire vacciner contre le Covid-19 devront participer aux coûts dès le 1er juillet. L'assurance obligatoire des soins (AOS) remboursera la vaccination pour les personnes auxquelles elle est recommandée.
Le 18 juin 2023, le peuple suisse a accepté la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19. Celles-ci arrivent à échéance à la fin du mois. Parmi elles figure la prise en charge des coûts du vaccin contre le coronavirus par l'AOS, la Confédération et les cantons.
A partir du 1er juillet, les dispositions introduites spécifiquement pour la pandémie disparaîtront pour laisser place aux structures habituelles de remboursement par l'AOS, rappelle mardi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) dans un communiqué. La vaccination sera donc soumise à la participation aux coûts, avec franchise et quote-part.
La vaccination sera prise en charge par l'AOS pour les personnes auxquelles elle est recommandée, soit notamment les personnes vulnérables ayant des antécédents médicaux ou âgées de plus de 65 ans.
Dépistage de l'amyotrophie spinale
D'autres modifications concernant le remboursement des prestations par l'AOS entreront en vigueur au 1er juillet. Par exemple, le dépistage néonatal sera étendu à l'amyotrophie spinale, une maladie héréditaire rare et grave qui se caractérise par une faiblesse musculaire progressive.
Un traitement médicamenteux efficace existe en Suisse depuis 2017. Il sera désormais possible de diagnostiquer et de traiter cette affection à un stade précoce, avec l’espoir de meilleurs résultats thérapeutiques, salue l'OFSP.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus
Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.
Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.
Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.
L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.
Aucun dommage
Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.
La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.
Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Coronavirus
Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"
Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.
Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".
Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".
"Pas un antivax"
L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.
L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.
"L'Etat pas responsable de tout"
L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.
La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative
Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.
De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.
En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.
Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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