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Coronavirus

CFF et CarPostal n'imposent pas le port du masque aux usagers

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Image d'illustration (KEYSTONE/Leandre Duggan)
Les CFF et CarPostal ont présenté jeudi leurs recommandations pour se protéger du coronavirus dans les transports publics. Le personnel de transport incitera les passagers à respecter six règles. Le port du masque est préconisé dans certaines situations.

D'entente après des "discussions intensives" avec l'Office fédéral de la santé publique (OFSP), les CFF et CarPostal ont adopté six recommandations. "Elles constituent la base de notre système barrière en vue d'une situation maîtrisée dans la crise sanitaire que nous vivons", a résumé le patron des CFF Vincent Ducrot jeudi lors d'une visioconférence commune avec son homologue de CarPostal Christian Plüss.

Durant leur voyage, les usagers sont invités à garder la distance, éviter les heures de pointe et à se répartir à l'intérieur du véhicule. Si ces conditions ne sont pas réunies, le port du masque est recommandé. Il convient également d'acheter les billets en ligne et de se laver régulièrement les mains. L'achat d'un billet dans un bus ne sera pas encore possible, précise M. Pluss, mais les contrôles des billets seront à nouveau plus fréquents.

A ces règles, M. Ducrot ajoute que les usagers des transports publics ne doivent voyager que si nécessaire.

Responsabilité individuelle et solidarité

CFF et CarPostal disent miser ainsi sur la responsabilité individuelle et la solidarité entre passagers. Ils comptent appliquer les mêmes règles pour leur personnel. "Quand la distance ne peut pas être respectée, l'employé porte un masque", explique M. Ducrot, qui cite l'exemple d'un contrôleur ou d'un chauffeur dans un bus plein. La distance entre usagers doit aussi être observée au guichet, et devant les distributeurs. Les salles d'attente restent elle fermées.

Une campagne de sensibilisation avec affiches, pictogrammes et informations sur les écrans est prévue Des panneaux de plexiglas sont utilisés pour les ventes au guichet.

Les entreprises de transport vont également renforcer les mesures de nettoyage et de désinfection, notamment sur les surfaces de contact. Les toilettes payantes CFF des gares de Bâle, Bellinzone, Berne, Genève, Lausanne, Lucerne et Zurich HB seront gratuites.

Pas en direction de la normalité

Sur le plan de l'offre, les CFF rétabliront dès le 11 mai l'Interregion Brigue-Genève-Aéroport à une cadence majoritairement normale, tandis que toutes les relations des S40 Fribourg-Romont, le S8 Palézieux-Payerne seront rétablies. Le retour vers une cadence normale se poursuivra également pour le RER zurichois.

Le 11 mai ne correspond pas à un retour à la normalité mais à "des pas en direction de la normalité", a imagé Vincent Ducrot, qui précise que les CFF ne veulent pas s'emporter. La suspension des relations de nuit proposées le week-end et du trafic touristique sera maintenue. Les informations actuelles sur les voyages sont publiées dans l’horaire en ligne dont la version actualisée sera disponible le 1er mai.

BLS annonce jeudi qu'il normalisera une grande partie de son offre sur la route et le rail. La compagnie ferroviaire appliquera le concept de protection conçu par les CFF et CarPostal. Les trains supplémentaires de week-end sont toujours supprimés sur le Regio Express Berne-Brigue, alors que la dernière correspondance de la journée de l’Inter Regio Berne-Bienne reste supprimée. Par ailleurs, le port du masque est obligatoire sur la ligne Brigue-Domodossola.

Le Syndicat du personnel des transports (SEV) appelle les usagers des transports publics à faire preuve de responsabilité dès la reprise de l’horaire normal le 11 mai. "Nous appelons les usagers à faire preuve de bon sens, pour éviter des situations conflictuelles. Les agents de train ne joueront pas les agents de sécurité", rappelle Barbara Spalinger, vice-présidente du SEV.

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Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

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Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

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L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative

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Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Des chercheurs trouvent des traces de Covid long dans le sang

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Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". (© KEYSTONE/DPA/MARCUS BRANDT)

Une équipe de chercheurs zurichois a identifié une spécificité dans les protéines sanguines des personnes atteintes de Covid long. Elle pourrait servir à mieux diagnostiquer le problème et peut-être aussi à le traiter de manière plus ciblée.

Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". Chez les personnes infectées, dont 40 ont développé un Covid long, ils ont réexaminé le schéma sanguin après 6 et 12 mois.

Dans le sérum des personnes atteintes de Covid long, ils ont constaté une modification des protéines liées au système dit "du complément", qui fait partie du système immunitaire. Ce système, qui lutte contre les infections, ne revient pas comme il le devrait à l'état de repos après l'infection chez les cas de Covid long, a expliqué Onur Boyman, responsable de l'étude, à Keystone-ATS. Il provoque ainsi des dommages cellulaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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