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Suisse

Cinq enfants décédés suite à de mauvais traitements en 2021

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Les cas de mauvais traitements contre des enfants ont augmenté de 4,1% l'an dernier (image d'illustration). (© KEYSTONE/CHRISTOF SCHUERPF)

Cinq enfants sont décédés l'an dernier dans les cliniques pédiatriques suisses des suites de mauvais traitements ou de négligence. C'est un de plus qu'en 2020. Deux enfants avaient moins d'un an, un autre entre un et deux ans.

Le nombre de victimes de mauvais traitements a augmenté durant la deuxième année de la pandémie de Covid-19. Les 20 cliniques ayant servi de base à l'évaluation ont signalé 1656 cas de maltraitance certaine ou présumée d'enfants ou d'adolescents. Par rapport à l'année précédente, cela représente une augmentation de 4,1%, indique jeudi la Société suisse de pédiatrie (pédiatrie suisse).

La maltraitance physique est le type de maltraitance le plus souvent enregistré. Pas moins de 492 cas ont été saisis l'an dernier. Cela représente toutefois une baisse de 29,7% par rapport à 2020, une année qui avait été marqué par une très forte augmentation (36,7%).

Les cas de négligence ont progressé de 29,3% (485 cas) et ceux de maltraitance psychique de 23,7% (392). Le nombre d'abus sexuels signalés a atteint 272, en hausse de 16,4%.

Taux de certitude élevé

Les diagnostics de maltraitance infantile sont fiables. Le taux de certitude atteint 62,3%, précise pédiatrie suisse. Il est le plus élevé dans les cas de maltraitance physique et psychique ainsi que de négligence. C'est dans les cas d'abus sexuels présumés ou de syndrome de Münchhausen par procuration que l'incertitude est la plus grande

Le rapport recense pour la première fois les maltraitances psychologiques dues au fait d'avoir été témoin de violences domestiques. Il s'est avéré que près de la moitié des cas de maltraitance psychique signalés étaient dus à ce facteur. La présence lors de violences domestiques peut avoir des conséquences aussi graves sur les enfants que la violence directe.

Les filles plus souvent visées

Les filles sont à nouveau prises en charge plus souvent que les garçons (55%, contre 44%). Les chiffres concernant cette différence entre les sexes sont presque constants depuis dix ans.

Les cas d'abus sexuels sont notamment six fois plus élevés chez les filles que chez les garçons. La part des abus psychiques a également continué d'augmenter chez les filles, alors que les abus physiques sont légèrement plus nombreux chez les garçons.

Très jeunes victimes

Le rapport confirme par ailleurs que les très jeunes enfants ont un risque élevé d'être victimes de maltraitance. Au moment du diagnostic, 330 enfants avaient moins d'un an (19,9%), 569 enfants moins de quatre ans (34,4%) et 711 enfants moins de six ans (42,9%).

Le nombre de cas non recensés devrait être élevé. En outre, ces jeunes enfants ne sont souvent pas encore soumis à un contrôle extérieur régulier.

Dans plus de trois quarts des cas (77,7%) la maltraitance a été commise par un membre de l'environnement familial et dans 13,1% par une connaissance. Les cas de maltraitance psychique et de négligence se produisent presque exclusivement dans le cadre intrafamilial.

Auteurs masculins

La majorité des abus sexuels ont été commis par des personnes appartenant au cercle de connaissances, mais un tiers des abus ont également été commis au sein de la famille.

Tous types de maltraitance confondus, les hommes seuls et les hommes et femmes ensemble (généralement le couple parental) sont plus souvent désignés comme auteurs des violences que les femmes seules.

Les abus sexuels sont toujours perpétrés par plus de 80% d'hommes seuls. De même, les abus physiques sont attribués en grande partie aux hommes. Dans près de la moitié des cas de maltraitance et de négligence psychologiques, les deux parents sont tenus pour responsables

En revanche, les femmes sont responsables de près des trois quarts des cas (suspects) de syndrome de Münchhausen par procuration et, en tant qu'auteur unique, de 40% de toutes les négligences.

Dans 58% des cas, les actes de maltraitance ont été commis par une seule personne. La part des jeunes délinquants est restée élevée, après avoir atteint 12,2% en 2020, son niveau le plus élevé. Les maltraitances physiques sont commises par des mineurs dans 20,7% des cas, les maltraitances sexuelles dans 26,6% des cas.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Personne ne décroche la bonne combinaison à l'Eurodreams

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Eurodreams est proposé dans huit pays européens. (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante à l'Eurodreams jeudi soir. Pour gagner une rente mensuelle de 22'222 francs durant 30 ans, il fallait jouer les six numéros 2, 5, 20, 23, 27 et 34, ainsi que le numéro "dream" 4, a indiqué la Loterie romande.

Eurodreams est proposé dans huit pays européens. En Suisse, le jeu est exploité par la Loterie romande et par Swisslos côté alémanique. Le tirage est effectué les lundis et jeudis soir.

https://jeux.loro.ch/games/eurodreams

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Réunion entre Conseil d'Etat et techniciens en radiologie de l'HFR

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Une nouvelle assemblée générale des techniciens en radiologie médicale se tiendra lundi pour se déterminer sur la décision du Conseil d’Etat concernant le projet d’accord qui lui a été proposé. (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Au quatrième jour de leur grève, des techniciens en radiologie médicale (TRM) de l'Hôpital fribourgeois (HFR) ont rencontré jeudi une délégation du Conseil d'Etat. Les échanges ont évoqué plusieurs pistes pour sortir d'un conflit visant à revaloriser les salaires.

Les parties sont entrées en discussion après trois jours de blocage. Les pistes abordées lors de la réunion seront maintenant analysées, a fait savoir le Conseil d'Etat. La délégation comprenait le président de l'exécutif Jean-François Steiert ainsi que ses collègues Philippe Demiere (santé) et Jean-Pierre Siggen (finances).

Les ministres ont rencontré une délégation de quatre grévistes, sur les 80 qui participent au mouvement depuis lundi. Le Conseil d'Etat a qualifié la séance de "constructive". L'occasion d'"exprimer l’importance que le gouvernement accorde au travail des TRM et d’entendre de vive voix leurs revendications", selon le communiqué.

Poursuite de la grève

Formellement, les propositions des TRM vont maintenant être rapportées au Conseil d’Etat dans son ensemble, "lequel se prononcera sur les suites qu’il va donner". A ce stade du processus, l'exécutif cantonal, qui estime la grève illicite, a décidé de ne donner aucune information supplémentaire.

Du côté des TRM, la délégation intégrait encore un représentant du Syndicat des services publics (SSP). Dans un communiqué, celui-ci a indiqué pour sa part que, lors de la rencontre, les grévistes ont rappelé au gouvernement leurs revendications et "la nécessité de revaloriser la classification salariale de la profession de TRM".

Un accord ou rien

Des TRM qui ont répété que le mouvement de grève ne s’arrêterait "que lorsqu’un accord serait signé" avec le Conseil d'Etat. Une proposition d’accord a été soumise à l'exécutif cantonal, comprenant une composante salariale et la correction des critères du système d'évaluation de l'Etat de Fribourg (Evalfri) qui ont été diminués.

Le Conseil d’Etat s’est engagé à donner une réponse aux grévistes d’ici à lundi après-midi, au plus tard. Le mouvement se poursuit donc en attendant. Une assemblée générale des TRM se tiendra lundi en fin d’après-midi, aussi. Elle se déterminera sur la décision du gouvernement concernant le projet d’accord qui lui a été proposé.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Des projets pour les communes face aux risques climatiques

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Denis Froidevaux est venu présenter jeudi à Orbe les mesures mises en place par le Canton de Vaud pour aider les communes à faire face aux crises (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Canton et communes vaudoises renforcent leur collaboration pour gérer au mieux les crises, climatiques notamment. Après une phase pilote, différentes mesures vont être déployées: cartographie des risques pour les communes, formation des autorités locales ou installation de points de rencontre d'urgence.

Ce jeudi devant la presse à Orbe, l'une des communes ayant participé à la phase pilote, le conseiller d'Etat Vassilis Venizelos a souligné la nécessité d'épauler les communes à "faire face" et à "anticiper" des risques "en constante augmentation".

Des communes qui, comme cela s'est avéré durant la pandémie, ne bénéficient pas toujours de l'appui nécessaire. "La crise Covid a montré qu'il y avait des trous dans le dispositif", a relevé Denis Froidevaux, chef du service de la sécurité civile et militaire.

Pour y remédier, il est prévu d'élaborer pour chaque commune un "dossier communal de sauvegarde". Ce document permettra de sensibiliser les autorités locales aux risques encourus par leur commune. Il mentionne aussi quels sont les intervenants à contacter en cas de crise ou quelles sont les infrastructures critiques.

Directeur général de l'environnement, Yvan Rytz a expliqué que les communes seront cartographiées pour leur permettre de voir quelles portions de leur territoire s'exposent à des risques, par exemple de glissements de terrain, d'avalanches ou de crues. Cette analyse a été déjà réalisée pour 23 communes considérées comme prioritaires, les autres suivront d'ici fin 2026.

Yvan RytzDirecteur général de l'environnement à l’Etat de Vaud

Points de rencontre

Le Canton va aussi former les autorités communales. L'idée consiste à leur donner "une boîte à outils" dans laquelle elles pourraient puiser en cas de crise, a indiqué Denis Froidevaux. Ces formations vont se déployer cette année sur l'ensemble du canton.

Autre mesure mise en place, le territoire vaudois comprend désormais 302 points de rencontre d'urgence (PRU), lesquels peuvent être activés à tout moment. Ce système, initié fin 2022 lors de la crise énergétique et qui existe dans d'autres cantons, vise à offrir "un premier refuge" à la population, où elle pourra obtenir des informations et du soutien.

Prévus dans des bâtiments communaux, écoles ou autres salles polyvalentes, ces PRU doivent proposer "une gamme de services" selon la situation, a poursuivi Denis Froidevaux. Parmi ses équipements indispensables, chaque PRU est équipé d'une radio POLYCOM pour joindre les centrales d'urgence en cas de panne du réseau de télécommunications.

Un tout-ménage sera envoyé dans les prochaines semaines à la population vaudoise pour l'informer sur ces PRU.

Alertes par SMS

L'Etat de Vaud mise aussi sur "une stratégie multicanaux" pour alerter la population, le recours aux sirènes n'étant pas suffisant. S'il existe déjà l'application Alertswiss, Denis Froidevaux a regretté que la Suisse ne puisse pas encore se doter d'un système d'alerte par téléphonie mobile.

Denis FroidevauxChef du Service de la sécurité civile et militaire

Ce système, qui nécessite un changement de loi au niveau fédéral, permettrait d'envoyer un message d'alerte sur tous les téléphones mobiles localisés dans une zone précise. La Suisse est l'un des derniers pays européens à ne pas bénéficier d'un tel dispositif, a souligné Denis Froidevaux. Il a dit espérer que ce système soit opérationnel "avant 2030".

L'Etat de Vaud souhaite finalement lancer, courant 2026, "une campagne d'information" auprès de la population pour la sensibiliser aux risques, climatiques en particulier. Une mesure toutefois complexe à mettre en place en Suisse.

Denis FroidevauxChef du Service de la sécurité civile et militaire

Avec Keystone ats

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Suisse

Coupe américaine: l'EPER forcée de licencier 100 personnes

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Des projets de l'EPER en Ukraine, financés par l'USAID, vont fermer (image prétexte). (© KEYSTONE/AP/VADIM GHIRDA)

L'Entraide protestante suisse (EPER) va devoir licencier plus de 100 employés suite au gel des aides humanitaires américaines. Il s'agit de personnes déployées en Ukraine, en Ethiopie et en RDC pour des projets financés par l'USAID, démantelée par Donald Trump.

L'EPER va devoir fermer les projets humanitaires uniquement financés par l'organe américain dans ces trois pays, indique Joëlle Herren Laufer, responsable médias du siège romand. Plus de 800'000 personnes sont impactées, sans compter la centaine de personnes licenciées.

Les projets en question concernent notamment la distribution de nourriture, d'eau potable et de kits d'hygiène. Les activités de l'EPER sur place ne sont pas pour autant entièrement à l'arrêt, l'organisation pouvant compter sur d'autres financements, précise Mme Herren Laufer.

Le gel de l'agence américaine pour le développement international (USAID) va générer un manque à gagner de 7,5 millions de francs, ajoute-t-elle. Ce montant représente 6% du budget de l'EPER. "L'avenir de l'organisation n'est donc pas mis en péril, mais il s'agit d'un énorme manque à gagner", commente la responsable de la communication. A cela s'ajoute les fonds de l'USAID de l'année dernière qui n'ont pas encore été versés.

L'ONG Terre des hommes à Lausanne a annoncé plus tôt se voir amputée de 10 millions de dollars de contributions annuelles après le gel des aides humanitaires américaines. Des projets dans neuf pays sont touchés et environ 1,5 million de bénéficiaires perdent "un soutien vital", a indiqué l'organisation d'aide à l'enfance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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