Suisse
Comment la sérotonine freine l'addiction à la cocaïne
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2021/09/seul-un-consommateur-sur-cinq-developpe-une-addiction-a-la-cocaine-archives-1000x600.jpg&description=Comment la sérotonine freine l'addiction à la cocaïne', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
En mettant en lumière le rôle de la sérotonine lors de la consommation de cocaïne, des scientifiques genevois sont parvenus à expliquer pourquoi l’addiction à cette drogue ne guette qu’une personne sur cinq. Ces travaux sont publiés dans la revue Science.
L’addiction est définie comme la recherche compulsive d’une substance en dépit des conséquences négatives. La dépendance est, elle, caractérisée comme la survenue d’un symptôme de sevrage - dont les effets physiques varient beaucoup d’une substance à l’autre - à l’arrêt brusque d’une consommation.
Elle touche ainsi tout le monde, tandis que l’addiction n’affecte qu’une minorité de consommateurs, même après une exposition prolongée. On estime par exemple le taux d’addicts à 20% pour la cocaïne et à 30% pour les opiacés, a indiqué jeudi l'Université de Genève (UNIGE) dans un communiqué.
"Le même principe s’applique à tous les produits potentiellement addictifs", indique Christian Lüscher, professeur au Département des neurosciences fondamentales de l’UNIGE, qui a dirigé ces travaux. "En Suisse, quasiment tous les adultes consomment de temps à autre de l’alcool, qui est un fort stimulateur du système de récompense. Or, seule une petite partie d’entre eux deviendra alcoolique", note le spécialiste, cité dans le communiqué.
Une souris sur cinq continue
Afin d’évaluer comment l’addiction à la cocaïne apparaît dans le cerveau, l’équipe de recherche a mis au point une série d’expériences. "La plupart du temps, les expériences scientifiques visent à reproduire un mécanisme systématique. Ici, la difficulté réside dans le fait d’observer un phénomène aléatoire, qui ne se déclenche qu’une fois sur cinq", explique Yue Li, chercheuse dans le laboratoire de Christian Lüscher et première auteure de l’étude.
Les scientifiques ont d’abord appris à un large groupe de souris à s’administrer de la cocaïne de manière volontaire, puis ont ajouté une contrainte: à chaque auto-administration de cocaïne, les souris recevaient un léger stimulus désagréable (choc électrique ou jet d’air).
Deux groupes ont alors émergé: 80% d’entre elles ont cessé leur consommation, tandis que 20% ont continué, en dépit du désagrément causé. "Ce comportement compulsif est précisément ce qui définit l’addiction, qui affecte 20% des individus, chez les souris comme chez les êtres humains", souligne Vincent Pascoli, collaborateur scientifique dans le groupe genevois et co-auteur de cette étude.
Hausse de la sérotonine
La cocaïne a la particularité de déclencher une augmentation massive de sérotonine en plus de l’augmentation du neurotransmetteur dopamine commune à toutes les drogues. Les chercheurs ont donc renouvelé l'expérience avec des souris chez qui la cocaïne n’est plus liée au transporteur de la sérotonine, afin que seule la dopamine augmente lors de la prise de substance.
Résultat: 60% des animaux développent alors une addiction. Même constat chez d’autres animaux avec un protocole de stimulation du système de récompense qui n’affecte pas la sérotonine. "Si l’on administre de la sérotonine à ce dernier groupe, le taux d’addiction retombe à 20%", indique Christian Lüscher.
Le cerveau dispose donc bien d’une sorte de frein naturel efficace contre la cocaïne quatre fois sur cinq. L’addiction apparaît lorsqu’un déséquilibre se crée entre les deux neurorégulateurs et que la dopamine supplante la sérotonine.
Autres drogues
"Concrètement, la dopamine déclenche un phénomène de plasticité synaptique, au travers du renforcement des connexions entre les synapses du cortex et celles du striatum dorsal. Cette stimulation intense du système de la récompense déclenche la compulsion. La sérotonine a l’effet inverse en inhibant le renforcement induit par la dopamine pour garder le système de la récompense sous contrôle", détaille le Pr. Lüscher.
Outre l’augmentation de la dopamine, chaque substance a ses spécificités et son effet sur le cerveau. Les neuroscientifiques genevois vont maintenant se pencher sur les opiacés - plus addictifs que la cocaïne - et sur la kétamine, qui l’est beaucoup moins. Le but est de comprendre en détail comment le cerveau réagit à ces drogues et pourquoi certaines personnes sont beaucoup plus vulnérables à leurs effets néfastes que d’autres.
"Il s'agit maintenant d'examiner si des modifications épigénétiques sont en cause dans le fait que certains développent une addiction et d'autres pas", a indiqué le professeur genevois à Keystone-ATS. Des traumatismes peuvent par exemple provoquer de tels changements dans l'expression des gènes, et éventuellement perturber le mécanisme de la sérotonine.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Un peu moins de deux millions de sapins de Noël vendus chaque année
Pour de nombreux Suisses, le sapin fait partie de la tradition de Noël. Selon l'association des propriétaires forestiers, environ 1,7 million de sapins sont vendus chaque année. Le Nordmann est de loin le plus apprécié.
Lors de l'achat d'un sapin de Noël, deux tiers des Suisses optent pour un Nordmann, a déclaré à Keystone-ATS Benno Schmid, responsable de la communication de ForêtSuisse, l'association des propriétaires forestiers de Suisse. L'épicéa et l'épicéa bleu sont également très appréciés.
Avant d'être vendus, les petits arbres restent une dizaine d'années dans des cultures de sapins de Noël, où ils sont soignés par des professionnels pour devenir de beaux arbres, souligne l'association. Pour cela, des semences appropriées sont nécessaires. Alors que les graines d'épicéa et d'épicéa bleu proviennent de Suisse, celles du Nordmann sont souvent importées du Caucase.
Indépendamment de l'origine des graines, les arbres "d'IG Suisse Christbaum", l'organisation faîtière des producteurs suisses de sapins de Noël, sont dotés d'un label de qualité suisse, pour autant qu'ils répondent aux normes de qualité et d'environnement de l'association.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Le projet de limitation de vitesse à 30 km/h divise
Le Conseil fédéral veut introduire des règles claires à propos du 30 km/h sur les routes principales des communes. Les partis de gauche et les villes parlent de restrictions massives. Pour l'UDC, en revanche, cette proposition ne va pas encore assez loin.
Les partis et organisations avaient jusqu'à vendredi pour se prononcer dans le cadre de la consultation sur les modifications de l'ordonnance sur la signalisation et de celle sur la protection contre le bruit proposées par le Conseil fédéral.
Selon le projet, l'introduction d'une zone 30 devra à l'avenir être justifiée par l'absence de report de trafic indésirable dans les quartiers. La limitation à 30 km/h restera possible en cas de bruit excessif, mais la priorité sera donnée aux revêtements silencieux.
Les Verts dénoncent un affaiblissement massif de la règle du 30 km/h et mettent en garde contre des coûts plus élevés et davantage de chantiers. L'UDC demande, elle, davantage de limitations, notamment à une durée de huit ans pour les réductions de vitesse sur les routes principales.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
Servette pourrait glisser au 11e rang
Un seul club romand jouera samedi lors de la 16e journée de Super League. Le Servette FC, 10e du classement avec 16 points, se déplace à Zurich pour y affronter Grasshopper à 18h.
Les Grenat de Jocelyn Gourvennec, qui restent sur quatre matches sans victoire en championnat (deux défaites, deux nuls), pourraient glisser à l'avant-dernier rang en cas d'échec face aux Sauterelles (11es, 14 points). Mais GC n'a gagné qu'une seule de ses sept dernières parties en Super League.
Les deux premiers du classement seront sur le front samedi. Battu dans ses deux dernières sorties, le leader Thoune accueillera Lucerne à 18h. Une nouvelle contre-performance des Bernois pourrait faire les affaires de St-Gall, 2e avec trois longueurs de retard: les Brodeurs recevront dès 20h30 le FC Zurich.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
L'ex-vice-président de Novartis Hans-Jörg Rudloff est décédé
L'ancien vice-président de Novartis Hans-Jörg Rudloff est décédé le 1er décembre à l'âge de 85 ans, comme l'indique notamment un avis de décès publié dans la Neue Zürcher Zeitung (NZZ).
M. Rudloff était considéré comme l'un des architectes du marché international des euro-obligations. Il a marqué de son empreinte la banque d'investissement de Credit Suisse First Boston pendant de nombreuses années et a ensuite été président du conseil d'administration de la banque d'investissement du groupe britannique Barclays. En 2003, il a été l'un des cofondateurs du groupe de gestion de fortune indépendant Marcuard Heritage à Zurich, dont il a parfois assuré la présidence.
Dans l'avis de décès publié par la NZZ, l'entreprise d'investissement TBG AG a rendu hommage à M. Rudloff en tant que membre de longue date du conseil d'administration, qui a marqué le développement de l'entreprise pendant plus de trois décennies avec "clairvoyance, intégrité et engagement". "On perd un conseiller apprécié et un ami sincère dont on honore la mémoire", peut-on lire dans l'avis.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
LausanneIl y a 3 jours
Roger Nordmann se porte candidat pour remplacer Rebecca Ruiz
-
LausanneIl y a 3 jours
VD: les députés acceptent de baisser le salaire des fonctionnaires
-
VaudIl y a 3 jours
Bancomat attaqué à l'explosif à Gland - Gros dommages
-
GenèveIl y a 3 jours
L'UDC prévoit une initiative pour interdire aux étrangers de voter
-
SuisseIl y a 3 jours
Le Parlement étend encore davantage l'autorisation de tirer le loup
-
SuisseIl y a 3 jours
La Suisse doit se rapprocher de l'UE et de l'OTAN pour sa défense
-
LausanneIl y a 3 jours
Près de 1000 manifestants à nouveau devant le Grand Conseil
-
GenèveIl y a 3 jours
Une initiative pour une vraie inclusion des enfants avec handicap


