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Suisse

Coop voit son bénéfice progresser en 2021

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Le succès a été particulièrement marqué pour les produits estampillés bio, dont les ventes ont dépassé les 2,1 milliards de francs (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Coop a davantage gagné en 2021, malgré les effets de la pandémie de coronavirus. Le détaillant bâlois affirme disposer d'assez de liquidités pour procéder à de nouvelles acquisitions, après notamment Jumbo l'an passé.

Avec 1,5 milliard de francs de liquidités, Coop est prêt à "encore saisir des opportunités. Nous nous portons très bien", a assuré le directeur général Philipp Wyss lors d'une présentation aux médias mardi. En 2020, elles s'élevaient à 1,9 milliard.

En avril, le détaillant a mis la main sur les 40 magasins Jumbo, qui se sont ajoutés aux plus de 80 points de vente Brico+Loisirs, puis en mai, la filiale de commerce de gros de Coop a racheté le distributeur espagnol GM Foods, devenu Transgourmet Ibérica.

L'an dernier, Coop a enregistré un bénéfice net en hausse de 21 millions de francs à 559 millions. Ses fonds propres représentent 51,3% du total du bilan (11 milliards). Coop a légèrement revu à la hausse ses recettes annuelles, à 31,9 milliards de francs, en hausse de 5,6%, par rapport aux chiffres publiés en janvier.

Progression en ligne

Le produit net des supermarchés Coop physiques et en ligne a atteint 12,1 milliards de francs, en léger recul par rapport à l'année précédente, quand celui du commerce de gros s'est accru de 8,5% à 13,7 milliards. Les formats spécialisés, Interdiscount, Coop City, Livique mais aussi Brico+Loisirs/Jumbo ont vu leurs recettes progresser. Celles de Coop Mineraloel ont même bondi de 14%, tandis que celles des restaurants ont maigri de près de 30%.

En matière de rentabilité, l'excédent d'exploitation (Ebit) a progressé de 8% à 905 millions de francs pour une marge stable à 2,9%. Les flux libres de trésorerie ont eux fondu de 37% à 726 millions.

Les ventes en ligne ont frôlé les 3 milliards de francs (+14%). Les enseignes Microspot.ch mais aussi Coop.ch ont progressé. La part du click & collect (un produit commandé en ligne et emporté en magasin) a gagné 18%. "Nous continuons à investir dans les points de vente et les boutiques en ligne", a déclaré Daniel Stucker, vice-président de la direction générale, avec l'ambition d'atteindre 1 million d'articles en ligne d'ici fin 2022.

Les ventes de produits estampillés bio ont dépassé les 2,1 milliards de francs, affichant "une croissance à deux chiffres", a relevé M. Wyss. La coopérative aux plus de 2,5 millions de membres et 2600 points de vente veut par ailleurs investir 80 millions de francs dans son fonds pour le développement durable ainsi qu'accroître la traçabilité d'une vingtaine de matières premières critiques comme le café ou l'huile de palme.

"On se bat pour les prix"

Côté prix, Coop assure "avoir redistribué en 2021 quelque 130 millions de francs" à ses clients, "sous la forme de baisses de prix, qui ont concerné plus de 1500 produits". Il a aussi répercuté des augmentations de prix de certains aliments sur sa clientèle, comme le chocolat, les snacks ou l'eau minérale. Son patron a expliqué mener des "négociations âpres avec les fournisseurs", alors que les prix du café, des céréales ou encore de l'énergie ont augmenté. "On se bat pour les prix. Certaines hausses sont compréhensibles" et peuvent être répercutées, d'autres non, selon lui. Il a aussi affirmé que l'inflation en Suisse n'atteignait pas les niveaux visibles en Europe ou aux Etats-Unis.

A titre de comparaison, le géant orange Migros a enregistré des ventes consolidées à 28,85 milliards (+2,2%) l'an dernier, en prenant en compte les cessions de Globus, du grossiste en restauration Saviva et du centre commercial Glatt en 2020. Ses ventes en ligne ont bondi de 15,6% à 3,24 milliards de francs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Culture

Renens: la Ferme des Tilleuls met les photos de mariage à l'honneur

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La photographie de mariage fait l'objet d'une exposition à la Ferme des Tilleuls à Renens (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La Ferme des Tilleuls à Renens (VD) propose une nouvelle exposition consacrée à la photographie de mariage. Intitulée "Oui, je le veux !" et à voir jusqu'au 15 décembre, elle montre des photos de mariage issues de quatre continents et différentes époques.

Les onze photographes invités viennent d'Arabie saoudite, du Ghana, d'Espagne, des Etats-Unis, d'Inde ou encore d'Italie. Parmi ces artistes figure aussi la Suissesse Valérie Baeriswyl, qui immortalise "avec amour et décomplexion les mariages en Suisse et en Haïti, son pays d'adoption", souligne l'institution renanaise dans son communiqué.

La Ferme des Tilleuls souligne que les photographes "artistiques" ont tendance à mépriser la photographie de mariage, la jugeant "trop commerciale, trop évidente et pas suffisamment intellectuelle." Et pourtant, elle est l'une des branches "les plus actives et florissantes" du milieu.

"Mémoires personnelles et collectives"

Les photographes de mariage doivent constamment expérimenter de nouvelles techniques, lancer de nouvelles tendances esthétiques ou tester de nouveaux équipements. Les personnes actives dans ce milieu développent des talents de reporters, de portraitistes, de photographes de mode ou de publicité.

"Plus important encore, les photographes de mariage produisent des mémoires personnelles et collectives, reflétant fidèlement la diversité des sociétés dans lesquelles ils et elles opèrent", relève la Ferme des Tilleuls.

Aux travaux des onze artistes s'ajoutent les centaines de photos de mariage provenant des archives familiales du public de La Ferme des Tilleuls, confiés provisoirement à l'institution à la suite d'un appel lancé à la population il y a un an. Le photographe Paolo Woods est le curateur de l'exposition.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Russin s'apprête à fêter les vendanges

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Le petit village de Russin, situé au coeur du vignoble du Mandement, attire chaque année des milliers de visiteurs grâce à sa Fête des vendanges (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le petit village de Russin (GE) et ses 500 habitants se préparent, comme chaque année, à fêter les vendanges. Cette tradition, vieille de 60 ans, attire dans ses belles années plus de 40'000 visiteurs.

La 61e édition de la Fête des vendanges de Russin se déroulera le week-end du 14 au 15 septembre, annoncent les organisateurs sur leur site internet. Au programme, il y aura du vin accompagné de produits du terroir, mais aussi des concerts pour les petits et les grands, des animations et des manèges.

Les organisateurs de la manifestation recommandent aux visiteurs de venir en transports en commun. Les lignes L5 et L6 du Léman Express permettent de rejoindre la gare de Russin en 15 minutes. Un service Noctambus gratuit a été mis en place pour ramener chez eux les personnes voulant faire la fête jusqu'au bout de la nuit.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Une installation sonore du Bernois Laurin Schaub à voir à l'Ariana

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Le Musée Ariana de Genève expose une installation visuelle et sonore de l'artiste bernois Laurin Schaub (image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

A Genève, le Musée Ariana accueille du 13 septembre au 1er décembre une installation visuelle et sonore de l'artiste Laurin Schaub. Cette oeuvre appelée "Sustain" est constituée de 24 récipients peints qui émettent des sons de longue durée grâce à une mise en vibration de la matière.

A l'aide d’un transducteur placé sous chaque récipient, les ondes acoustiques font vibrer les bols en céramique comme une membrane de haut-parleur. Chaque bol ou récipient, par sa taille et son épaisseur, produit un son unique. Laurin Schaub réussit à mélanger la tradition ancestrale de la céramique peinte avec des sons digitaux.

Cet artiste travaille depuis plusieurs années sur les propriétés acoustiques et musicales de la céramique. Au carrefour de la technologie, de la mécanique, de la musique et de l’artisanat, le projet de Laurin Schaub rend hommage à l'art de la céramique dans tous ses possibles.

Il a débuté sa formation par un apprentissage de potier à Willisau (LU). Laurin Schaub a travaillé plusieurs années pour des manufactures traditionnelles tout en développant son propre langage artistique. Il a ensuite obtenu un diplôme à la Haute école d'art et de design (HEAD) de Genève.

www.musee-ariana.ch

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Images Vevey 2024 ouvre grand ses portes à la photographie XXL

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La Biennale Images Vevey 2024 a ouvert ses portes samedi pour trois semaines jusqu'au 29 septembre. (© Keystone/PETER KLAUNZER)

La 9e édition de la Biennale Images Vevey ouvre grand ses portes à la photographie XXL ce week-end. Thème de l'affiche 2024, "(dis)connected" propose des expériences visuelles traitant du fossé creusé par les technologies digitales entre passé, présent et futur.

Plus importante biennale d'arts visuels de Suisse, la manifestation culturelle autour de la photographie reste fidèle à son concept: des expositions et installations photographiques réalisées sur mesure en plein air et en intérieur, à découvrir gratuitement dans toute la ville durant trois semaines, jusqu'au 29 septembre.

Plus de 50 artistes de 22 pays différents sont invités cette année. Ecologie, géopolitique, économie, arts, éducation et loisirs: tous les secteurs de la société sont concernés par cette révolution des nouvelles technologies, y compris l'intelligence artificielle (IA). La cinquantaine de projets présentés "créeront des liens entre la nostalgie du passé et la curiosité d'un futur incertain", résument les responsables de la Biennale Images Vevey.

"Les propositions artistiques joueront sur le sentiment de connexion et de déconnexion entre la réalité tangible et le fantasme numérique", expliquent-ils. Le public sera donc parfois confronté au doute face aux images exposées afin de déterminer par exemple l'origine humaine ou digitale d'une oeuvre.

De New York au Léman

Le photographe britannique Paul Graham est l'un des artistes phares de cette 9e édition. Sa série "Sightless" réalisée il y a 20 ans à Times Square se déconnecte de la foule new-yorkaise et s'installe dans les rues veveysannes. L'artiste avait immortalisé au début des années 2000 des passants aux yeux fermés, absorbés par leurs pensées, bien avant qu'AirPods et smartphones n'accaparent toute l'attention.

Autre oeuvre majeure, d'un Britannique aussi, l'installation monumentale et expérimentale créée par Oliver Frank Chanarin. Elle juxtapose photographie analogique et système robotique de pointe, pratique photographique manuelle et automatisation, "mettant en scène les tensions grandissantes entre humain et machine, technologies passées et futures".

Plus près de chez nous, le photographe romand Vincent Jendly rend hommage aux bateaux "Belle Epoque" de la Compagnie Générale de Navigation sur le lac Léman (CGN). Plus grande pièce de la Biennale avec ses 1000 m2, son image représentant "La Suisse", navire amiral de la CGN, est visible sur l'une des façades du quartier général de Nestlé, au bord du lac.

En 2022, la 8e édition d'Images Vevey avait connu une fréquentation record, avec plus de 50'000 visiteurs en trois semaines.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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