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Suisse

Légère hausse du chiffre d'affaires consolidé de Migros en 2021

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Les revenus de Migros ont poursuivi leur croissance à périmètre constant en 2021; les ventes en ligne ont franchi pour la première fois le seuil des 3 milliards de francs (archives). (© KEYSTONE/MELANIE DUCHENE)

Les revenus de Migros ont poursuivi leur croissance à périmètre constant en 2021. Si les recettes ont augmenté dans le commerce de détail, les secteurs du voyage, des loisirs et de la restauration ont en revanche souffert de la pandémie.

Les ventes en ligne ont franchi pour la première fois le seuil des 3 milliards de francs, indique le géant orange mardi dans un communiqué.

Les ventes consolidées de Migros, corrigées des désinvestissements, ont progressé de 2,2% pour s'établir à 28,85 milliards de francs. La correction prend en compte les cessions de Globus, du grossiste en restauration Saviva et du centre commercial Glatt en 2020, précise Migros. Non ajusté, le chiffre d'affaires s'est inscrit à 28,91 milliards de francs, contre 29,82 milliards en 2020.

Le chiffre d'affaires du commerce de détail de toutes les entreprises Migros a augmenté de 2,3% à 24,75 milliards de francs, contre 24,38 milliards en 2020.

Essor du commerce en ligne

Les ventes au détail en ligne, toutes entreprises confondues, ont bondi de 15,6% à 3,24 milliards de francs et représentent désormais 11,2% du chiffre d'affaires total.

A elles seules, les ventes de la filiale Digitec Galaxus ont dépassé les 2 milliards de francs, affichant une progression de 17,7%. Enfin, le chiffre d'affaires du supermarché "Migros Online" a bondi de 24,5% à 330 millions de francs, pour une augmentation de 38% du nombre de commandes.

Les dix coopératives régionales ont en revanche vu leur chiffre d'affaires reculer de 1,2% à 14,67 milliards de francs en raison de la baisse des activités dans les secteurs de la restauration et du fitness, pénalisés par la pandémie. Dans la restauration, les recettes ont chuté de 9% à 398 millions de francs, à cause des fermetures et autres restrictions.

A l'étranger, l'activité est restée quasiment stable, les ventes progressant de 0,1% à 1,5 milliard de francs.

Les prix des articles vendus dans les supermarchés ont reculé de 1,7% en moyenne au cours de l'exercice 2021, et ce malgré la hausse des prix des matières premières. Ces baisses ont été compensées par des réductions de coûts d'exploitation, écrit Migros.

Hotelplan pénalisé par la pandémie

Au niveau des filiales spécialisées Micasa (ameublement), SportXX (articles de sport), Melectronics (électronique), Do it + Garden et OBI (bricolage et jardinage), le chiffre d'affaires confondu a progressé de 0,9% à 1,73 milliard de francs, alors que les prix ont reculé de 2,2%.

Le voyagiste Hotelplan a pour sa part souffert de la pandémie et inscrit un chiffre d'affaires en recul de 11,9% à 645 millions de francs.

Chez le discounter Denner, les ventes ont progressé de 1,3% à 3,81 milliards de francs. Pour les magasins de proximité Migrolino, le chiffre d'affaires a progressé 4,3% à 747 millions de francs. Enfin, les ventes de Migrol ont bondi de 18,3% à 1,45 milliard de francs, portées par la hausse des cours du pétrole.

Les activités industrielles du groupe ont souffert de la pandémie dans l'approvisionnement de clients tiers. Corrigé des entreprises cédées, le chiffre d'affaires a reculé de 0,4% à 5,74 milliards de francs. La croissance des livraisons à l'étranger a cependant permis de compenser la faiblesse de la demande en Suisse, notamment dans le domaine de la restauration.

Enfin, les revenus du groupe Medbase, actif dans la médecine, la pharmacie et la médecine dentaire, ont bondi de 28% à 487 millions de francs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Lausanne

Mesures d'économie à la RTS: 20 recommandations et un appel inédit

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Face aux restructurations prévues en 2025 à la RTS, son personnel propose 20 recommandations et un appel inédit aux cadres pour éviter le plus de licenciements possible (archives). (© Keystone/MARTIAL TREZZINI)

A la suite de l'annonce des mesures d'économies pour 2025 à la RTS, l'assemblée du personnel a remis jeudi une série de recommandations à la direction pour sauver au minimum 23 emplois sur les 55 menacés. Les cadres ont été invités à faire un geste solidaire.

"L'assemblée du personnel de la Radio Télévision Suisse (RTS), réunie à Lausanne et à Genève, a transmis une liste de 20 recommandations du groupe de consultation à la direction de la RTS, afin de réaliser des économies substantielles ailleurs que sur le dos du personnel. Ces propositions permettraient d'éviter les licenciements et une bonne partie des 55 suppressions de postes annoncées", a indiqué le syndicat des médias SSM dans un communiqué.

Le SSM et le personnel de la RTS demande notamment de renoncer aux mandats externes non essentiels, d'intégrer le personnel plutôt que de recourir aux agences de travail temporaire, ou encore privilégier le savoir-faire du personnel sous contrat CCT. Objectif: sauver au minimum 23 emplois, selon eux.

Des cadres à 10% de moins

L'assemblée du personnel, toujours sur proposition du groupe de consultation, lance par ailleurs "un appel inédit" à l'attention des cadres de la RTS, épargnés par les suppressions de postes en 2025. Elle leur demande de réduire de 10% leur taux d’activité et leur salaire sur une base volontaire et solidaire.

Autre alternative avancée: rester à 100% et donner quatre heures par semaine qui pourront être mises à disposition des équipes et des diverses productions de la RTS, pour fabriquer par exemple des programmes d'été. En faisant ce choix, les cadres retournent sur le terrain au salaire CCT, souligne le SSM.

Unanimité

Toutes ces propositions ont été acceptées à l'unanimité par l'assemblée du personnel ce jeudi, précise-t-on encore. Si malgré les propositions de la consultation et l'appel à la solidarité des cadres, des licenciements devaient être prononcés, l'assemblée du personnel exige une répartition proportionnelle de ceux-ci entre le personnel et les cadres, indique-t-elle aussi.

La RTS a annoncé mi-septembre qu'elle devra économiser 10 millions de francs en 2025. Elle envisage de supprimer 55 postes équivalents temps plein. En cause, selon elle: la hausse des prix et une baisse continue des recettes commerciales.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Des SMS de l'armée envoyés dans la nuit aux mauvais destinataires

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Un problème technique est à l'origine de l'erreur (image prétexte). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Certains Suisses ont reçu par erreur un message de l'armée au milieu de la nuit. Destinés à ses membres actifs, le message, envoyé à 27'000 personnes, a aussi atterri dans les mauvaises boîtes de réception. L'armée s'excuse.

Le Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS) a confirmé l'incident à Keystone-ATS, revenant sur une information publiée jeudi sur le site de Watson.

Le message a été envoyé en raison d'un problème technique, indique le DDPS ne pouvant pas quantifier le nombre de personnes qui ont reçu le message par erreur. Parmi eux, on trouve des militaires qui ne sont pas encore enregistrés auprès du gestionnaire de service.

Ces derniers peuvent ignorer le message, indique le département. L'armée s'excuse auprès des personnes concernées pour les désagréments occasionnés.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Champs ravagés par les corvidés: plan d'action pour 2025

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Les corvidés ont proliféré ces dernières années dans certaines régions vaudoises, notamment sur la Côte et dans la Broye, où ils ne rencontrent pas de prédateurs naturels et où la nourriture est abondante (archives). (© Keystone/ADRIEN PERRITAZ)

Face aux ravages causés sur les cultures agricoles par les corneilles noires et les corbeaux freux, le Conseil d'Etat vaudois annonce un plan d'action pour le premier trimestre 2025. Le projet est d'abord mis en consultation durant le mois d'octobre auprès des acteurs concernés, a indiqué jeudi le gouvernement.

En janvier dernier devant le Grand Conseil, la députée PLR Marion Wahlen, qui porte ce combat au niveau du Grand Conseil, s'était dit "dépitée" par "l'inaction" des autorités alors que la problématique est "reconnue partout" sur le terrain. Elle avait alors interpellé le ministre de l'environnement Vassilis Venizelos à ce sujet.

Le conseiller d'Etat lui avait répondu que le gouvernement prenait "la situation très au sérieux" et qu'un "plan d'action" serait présenté durant le premier semestre 2024. Un timing qui n'a pas pu être respecté.

Echanges d'expériences

Dans sa réponse à une simple question de la même députée, le Conseil d'Etat explique dans ses décisions hebdomadaires "qu'il a dû revoir le planning annoncé pour la présentation de son plan d'action en raison de la charge de travail importante liée notamment à d'autres espèces causant des dommages aux milieux agricoles".

Le projet de plan d'action va être mis en consultation durant le mois d'octobre 2024 auprès des acteurs concernés (notamment la Commission consultative de la faune), informe-t-il. "Après traitement des prises de position exprimées lors de la consultation, le plan d'action pourrait être adopté par le Conseil d'Etat durant le premier trimestre 2025", ajoute-t-il.

"Le Conseil d’Etat est conscient des dégâts occasionnés par les corvidés dans notre canton et poursuit ses efforts pour finaliser le plan d'action pour la gestion des corvidés en milieu agricole. Plusieurs échanges d'expériences ont été réalisés ce printemps et l'été dernier avec Agroscope et les cantons de Genève, Fribourg et du Tessin", indique-t-il encore.

Sur la Côte et dans la Broye

Pour rappel, une pétition avait été lancée en 2022 pour demander au gouvernement "des actions concrètes, immédiates et efficaces". Le texte avait ensuite été largement soutenu par le Parlement.

L'agriculture vaudoise reste toujours démunie face aux ravages causés sur les cultures par les corneilles noires et les corbeaux freux. Les corvidés ont proliféré ces dernières années dans certaines régions, notamment sur la Côte et dans la Broye, où ils ne rencontrent pas de prédateurs naturels et où la nourriture est abondante. Ils s'attaquent aux semis et jeunes plants de maïs, tournesols, soja et autres céréales.

Les vignes, tout comme les cultures maraîchères et fruitières, sont aussi touchées. Il en résulte d'importantes pertes de production, de temps et de revenus pour les agriculteurs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

L'accueil familial de jour, solution méconnue pour faire garder les enfants

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©Fondation pour l’accueil familial de jour des enfants

La Fondation pour l’accueil familial de jour des enfants (FAJE) a lancé une campagne d'information. Celle-ci vise à promouvoir l'accueil familial de jour. Elle s'adresse tant aux parents qu'aux professionnels.

Il existe une alternative aux crèches et autres structures d’accueil collectives. Il s’agit de l’accueil familial de jour. C’est-à-dire que les enfants sont gardés à domicile, dans un cadre familial, chez les professionnels. C’est ce que l’on appelait les mamans de jour, même si ce terme tend à disparaître.

Sylvie LacostePrésidente du secrétariat général de la FAJE

La Fondation pour l’accueil familial de jour des enfants a lancé début septembre une campagne pour promouvoir cette option. On peut la voir notamment dans les transports publics. Celle-ci concerne tant les familles que les personnes qui souhaiteraient prendre en charge des enfants. Il est essentiel de jouer sur ces deux tableaux car la situation risque de devenir critique. Sylvie Lacoste, présidente du secrétariat général de la FAJE.

Sylvie LacostePrésidente du secrétariat général de la FAJE

Selon Sylvie Lacoste, il faudra massivement ré-engager des accueillantes et accueillants d’ici l’année prochaine.

L’accueil familial de jour représente 15% des places. Les 85 autres pourcents sont composés de structures d’accueil collectif, comme les crèches ou les UAPE. L’accueil familial de jour reste donc relativement méconnu. Comment expliquer ce déséquilibre entre les structures? Selon Sylvie Lacoste, il y a aussi une certaine méfiance envers l’accueil familiale de jour, qui découle d’un manque d’information.

Sylvie LacostePrésidente du secrétariat général de la FAJE

À noter que la demande pour l’accueil familial reste relativement stable et ne tend pas à excéder l’offre contrairement aux crèches par exemple. 

 

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