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Suisse

Covid: 1400 hospitalisations pour des effets secondaires du vaccin

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Dans un quart des cas, le diagnostic principal posé concernait des symptômes de fièvre, à une altération de l’état général ou des malaises. Dans un autre quart des cas, il se rapportait à une maladie de l’appareil circulatoire. (© KEYSTONE/TI-PRESS/SAMUEL GOLAY)

De mars à décembre 2021 quelque 1400 personnes ont été hospitalisées avec un diagnostic d’effets indésirables de vaccins contre le COVID-19. Les cas de patients hospitalisés avec la maladie elle-même s'élèvent à 84'186 pour 2020 et 2021. 11% sont décédés à l'hôpital.

Plus de la moitié des hospitalisations dues à des effets secondaires indésirables de la vaccination ont eu lieu entre avril et juillet 2021, soit au plus fort de la campagne de vaccination, précise lundi l'Office fédéral de la statistique (OFS).

Dans un quart des cas, le diagnostic principal posé concernait des symptômes de fièvre, une altération de l’état général ou des malaises. Dans un autre quart, il se rapportait à une maladie de l’appareil circulatoire, comme les myocardites et péricardites, l’insuffisance cardiaque et l’infarctus.

Les maladies de l’appareil circulatoire ont été la cause principale d’hospitalisation chez les personnes de moins de 50 ans présentant des effets secondaires indésirables de la vaccination, avec 37% des cas.

Covid: 3% des séjours en 2020-2021

Les hospitalisations avec la maladie elle-même ont concerné près de 43'300 cas en 2021, en augmentation par rapport à 2020 (40'893). Sur les deux années 2020 et 2021, elles ont représenté 3% de l’ensemble des séjours.

Plus de la moitié des hospitalisations avec un diagnostic de COVID-19 sont intervenues entre octobre 2020 et février 2021, au plus fort de la deuxième vague de la pandémie. 35% ont eu lieu au cours des trois vagues qui se sont succédées ensuite, entre mars et décembre 2021.

Les hospitalisations au printemps 2020, lors de la première vague marquée par les mesures de semi-confinement, ne représentent que 12% de toutes les hospitalisations en 2020 et 2021 recensées avec ce diagnostic.

Hommes plus touchés

La moitié des personnes hospitalisées pour COVID-19 avaient au moins 70 ans et les hommes étaient majoritaires (55,6%). Six fois sur dix, le diagnostic était associé à une maladie de l’appareil respiratoire comme diagnostic principal de l’hospitalisation, le plus souvent une pneumonie.

Plus d’une hospitalisation sur huit (13%) a exigé des soins intensifs, qui ont été très longs. La moitié ont duré plus de 153 heures, cinq fois plus que la durée médiane des séjours en soins intensifs en l’absence de COVID-19 (29 heures).

22% des heures de soins intensifs

Il en résulte que 22% des heures de soins intensifs prodigués dans les hôpitaux en 2020 et 2021 l’ont été à des personnes avec le Covid, alors qu’elles ne représentaient que 7% des patients à en avoir bénéficié.

Cette proportion a même dépassé les 50% lors des pics des deux premières vagues de la pandémie, entre la mi-mars et début avril 2020, puis de mi-octobre 2020 jusqu’à début janvier 2021.

Un patient sur 9 décédé à l'hôpital

Au cours des deux années 2020 et 2021, 8232 personnes hospitalisées avec le COVID-19 sont décédées à l’hôpital, soit 11,3% des personnes hospitalisées avec ce diagnostic. Le taux de décès est deux fois plus élevé lorsque des soins intensifs ont été nécessaires (24,4%).

La proportion de décès parmi ces personnes hospitalisées a été la plus élevée lors des deux premières vagues de la pandémie, où elle était légèrement inférieure à 13%. Pour les trois vagues suivantes, de mars à décembre 2021, le taux de décès a été inférieur, de 8,5% en moyenne.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Live: Lausanne sous pression dans le premier tiers

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Lausanne

Les députés vaudois s'attaquent à la nouvelle péréquation

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La nouvelle péréquation intercommunale était au menu des députés vaudois mardi après-midi (archives). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Le Grand Conseil vaudois s'est penché mardi sur l'examen de la nouvelle péréquation intercommunale vaudoise (NPIV). Lors de leurs premières prises de parole et malgré plusieurs critiques, les députés ont globalement réservé un bon accueil au projet du Conseil d'Etat.

Sujet complexe mais essentiel pour les communes, la NPIV prévoit une nouvelle péréquation, réclamée de longue date. Elle intègre également une nouvelle répartition de certaines factures cantonales (sociale et policière), sources de tensions récurrentes entre le canton et les communes.

La NPIV, qui prévoit aussi un renforcement du rééquilibrage financier en faveur des communes, concrétise l'accord conclu en mars 2023 entre le Conseil d'Etat et les faîtières des communes. Un accord alors qualifié "d'historique", mais qui doit désormais être validé par le Grand Conseil.

La gauche radicale s'opposera

Mardi en plénum lors de la discussion générale, les principaux groupes politiques ont indiqué que leurs membres se rallieront majoritairement au projet du Conseil d'Etat, malgré parfois quelques réticences.

Des amendements seront discutés lors des prochaines séances. Parmi eux figure notamment la définition de la compensation accordée aux communes dites "de montagne", en raison de leur altitude et déclivité. Ces différents ajustements, soutenus dans le cadre de la commission, ne modifient toutefois pas les équilibres financiers généraux du projet.

Seul le groupe Ensemble à gauche - POP a affirmé qu'il ne se rallierait pas à la NPIV, estimant que la solidarité entre communes n'était pas assez poussée. Il soutiendra ainsi les différents amendements proposés par son député Vincent Keller, auteur de l'un des deux rapports de minorité.

Le second, signé par le seul Didier Lohri (Vert-e-s), propose aussi que la solidarité intercommunale soit revue à la hausse, via plusieurs amendements qui seront débattus ultérieurement.

Contre-projet à SOS Communes

Des critiques sont aussi venues de la PLR Joséphine Byrne Garelli, co-présidente de l'initiative "SOS Communes". Une initiative qui demande que l'entier de la facture sociale soit repris par le canton (moyennant une bascule d'impôt), et à laquelle la NPIV fait office de contre-projet du Conseil d'Etat.

A noter que si les initiants devaient maintenir leur texte à l'issue des débats du Grand Conseil, une votation populaire aurait lieu en septembre prochain entre l'initiative et le contre-projet.

La conseillère d'Etat en charge du dossier, Christelle Luisier, n'a pas encore pu prendre la parole lors de cette discussion générale. Elle le fera dans deux semaines, lors de la suite des débats sur ce sujet.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Les députés expriment encore leur soutien à Vetropack à St-Prex

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Politiques, syndicats, employés: la mobilisation est totale pour sauver le site de la verrerie Vetropack à St-Prex (VD), menacée de fermeture par sa direction. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les parlementaires vaudois ne relâchent pas leur mobilisation pour maintenir la verrerie Vetropack à St-Prex, menacée de fermeture. Après une résolution soutenue en mars dernier, ce ne sont pas moins de trois nouvelles interventions qui ont été défendues mardi au Grand Conseil: deux postulats et une motion. Ils sont tous les trois renvoyés en commissions pour examen.

La motion, déposée par le socialiste Arnaud Bouverat et cosignée par une soixantaine d'élus de tous les bords politiques, prévoit un renforcement de la loi sur l'aménagement du territoire (LATC) et du Plan directeur cantonal. L'objectif est de pouvoir sceller à très long terme la vocation industrielle et artisanale des terrains affectés aujourd'hui à ces activités.

Arnaud BouveratDéputé socialiste au Grand Conseil vaudois

Le premier postulat, déposé par le chef du groupe PLR Nicolas Suter et cosigné par quelque 75 députés, demande, lui, un rapport au Conseil d'Etat sur l'enjeu de Vetropack, dernière verrerie de Suisse, pour une région mais aussi pour toute une filière industrielle.

Le gouvernement est prié de fournir des réponses sur l'industrie du verre dans le canton (quantité, qualité, acteurs et filières), sur l'état d'avancement des solutions de recyclage et de réutilisation du verre ainsi que des moyens à disposition de l'aménagement du territoire pour maintenir un tissu industriel et artisanal.

Aide directe et indirecte

Avec presque autant de signatures, le deuxième postulat, déposé par le PLR Alexandre Berthoud, demande au gouvernement d'étudier tous les outils économiques et disponibles pour sauver l'usine de Vetropack.

"Cela peut se traduire par un soutien économique direct notamment. Mais il est possible de soutenir de manière indirecte certains secteurs spécifiques par le biais d'allégements fiscaux ou par des mesures d'aménagement du territoire en maintenant l'affectation de certains terrains propices à l'industrie ou à l'artisanat", note le postulant.

Pour Arnaud Bouverat, ces trois interventions parlementaires soulignent l’importance de Vetropack dans le canton.

Arnaud BouveratDéputé socialiste au Grand Conseil vaudois

En mars déjà, le Grand Conseil a voté une résolution qui demandait à Vetropack et au Conseil d'Etat d’étudier des solutions alternatives à une fermeture. Les conseillers aux Etats Pierre-Yves Maillard et Pascal Broulis - tous deux anciens conseillers d'Etat - ont apporté leur appui aux employés qui se battent contre cette fermeture.

Pétition

Une pétition - "Non à la fermeture de Vetropack" - a par ailleurs été remise la semaine dernière aux autorités vaudoises. Le texte, muni de 5003 signatures, demande le maintien des 175 emplois.

Pour rappel, la direction de Vetropack avait annoncé début mars l'ouverture d'une procédure de consultation concernant la fermeture de son site de St-Prex pour manque de rentabilité. La procédure a été prolongée jusqu'au 30 avril.

Lena Vulliamy avec Keystone ATS

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Lausanne

Communes avec moins de 6000 habitants: système électoral à choix?

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Au Grand Conseil vaudois, une initiative cosignée par une quarantaine de députés de droite demande de relever le seuil rendant le système proportionnel obligatoire à 6000 habitants au lieu de 3000 (photo symbolique). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

Les communes vaudoises avec moins de 6000 habitants devraient pouvoir choisir librement leur système électoral. C'est ce que demande une initiative parlementaire du Vert'libéral Jerome de Benedictis au Grand Conseil. Jusqu'ici, les localités de 3000 habitants et plus doivent obligatoirement passer au système proportionnel pour élire leur législatif.

Le 4 septembre 2011, le peuple vaudois acceptait une initiative parlementaire pour une élection du conseil communal à la proportionnelle dans les communes de plus de 3000 habitants par environ 60% de suffrages favorables. La Constitution vaudoise et la Loi sur l'exercice des droits politiques (LEDP) avaient été ainsi modifiées, en stipulant ce seuil des 3000 habitants.

Selon Jerome de Benedictis, plusieurs communes s'inquiètent depuis lors d'une "politisation" de leur législatif. Elles s'interrogent également sur les modalités de création de listes non partisanes.

"Politiser les débats dans les communes en-dessous de 6000 habitants n'est pas une solution pragmatique, cela engendre de grands débats pour des sujets strictement liés à la gestion du ménage communal pour lesquels une structure parlementaire non politisée est nettement plus efficace", a expliqué le syndic d'Echandens.

Besoin de l'aval du peuple

Pour mémoire, le système proportionnel répartit d'abord les sièges entre les différentes listes en présence, en fonction de leurs scores respectifs. Il favorise donc la présence de listes de partis afin d'avoir un Conseil communal plus représentatif de l'électorat, soit des sensibilités politiques de la population.

Le système majoritaire, lui, donne la victoire aux candidats qui font le plus de voix. Il se justifie par exemple plus facilement dans les communes où les gens se connaissent entre eux.

L'initiative cosignée par une quarantaine de députés de droite demande de relever le seuil rendant le système proportionnel obligatoire à 6000 habitants au lieu de 3000. Elle précise que les communes souhaitant maintenir un système proportionnel sous ce seuil en seront toujours autorisées. Quarante-quatre communes sont potentiellement impactées par ce texte, soit entre 2500 et 6000 habitants au 31 décembre 2023.

Jerome de Benedictis avait, dans un premier temps, demandé une prise en considération immédiate de son initiative. Après discussions avec les députés signataires, il a accepté que son texte soit renvoyé en commission pour examen. Impliquant de modifier la Constitution, il ne pourra pas être accepté sans l'aval du peuple.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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