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Suisse

L'hôtellerie suisse a connu un bel été

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Le retour des voyageurs étrangers a plus que comblé le modeste repli des visiteurs locaux sur un an, sans toutefois permettre de renouer complètement avec les niveaux d'avant la pandémie. (archive) (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Le nombre de nuitées hôtelières a progressé en Suisse au cours de la saison estivale en comparaison annuelle. Mais il reste en deçà des chiffres de 2019, avant la pandémie de coronavirus, en raison d'hôtes étrangers moins nombreux.

De mai à octobre, le secteur a enregistré 22,4 millions de nuitées, affichant une croissance de 21,9%, soit 4 millions de nuitées supplémentaires sur un an, selon les résultats provisoires de l'Office fédéral de la statistique (OFS) publiés lundi. Leur nombre a baissé de 1,3% par rapport à la même période d'avant la pandémie. Sur les trente dernières années, le cru 2022 est toutefois le deuxième meilleur résultat après 2019.

Les plus fortes croissances ont été observées en juin (+57,3%) et en mai (+37,5%). Le mois d'octobre a affiché près de 3,22 millions d'unités, soit une croissance de 11,1% en comparaison annuelle. Les paysages automnaux ont attiré davantage d'étrangers (+45%), quand les Suisses y ont été moins sensibles (-4,9%).

Au cours des six mois étudiés, la demande des locaux a reculé de 6% sur un an, totalisant 11,9 millions de nuitées. "Ce recul s'explique par le niveau historiquement haut de la demande de la clientèle suisse en 2021", expliquent les statisticiens fédéraux. Cette année, seul le mois de juin a affiché une augmentation (+6,9%) pour cette catégorie. Cependant, la pandémie a laissé des traces, incitant les Suisses à découvrir ou re-découvrir le pays: le nombre de nuitées est en hausse de 21,3% par rapport à la saison d'été de 2019.

La fin des restrictions liées au Covid-19 s'est ressentie dans l'envolée de la demande étrangère (+84,6%) sur un an. Tous les mois ont connu de fortes augmentations de nuitées, en particulier mai et juin (+250,7% et +240,1%), en raison d'une base de comparaison particulièrement basse l'an dernier. Là aussi, la pandémie a modifié les destinations: il manque près de 19% de nuitées par rapport à la saison estivale 2019.

Le Tessin snobé

La clientèle européenne a augmenté de 1,9 million de nuitées (+42%). Les Britanniques ont connu la plus forte progression (+501'000 nuitées), suivis par les Allemands (+378'000) et les Français (+144'000). Les continents américain (+1,5 million de nuitées) et asiatique (+1,2 million) ont également connu de fortes poussées, avec des Américains (+1,2 million), des habitants du Golfe (+287'000) et des Indiens (+225'000) plus nombreux. Mais la demande est inférieure de moitié pour l'Asie, de 5% pour l'Amérique et de 3% pour l'Europe par rapport à 2019.

Au cours de la saison, dix régions touristiques sur treize ont enregistré une hausse du nombre des nuitées, allant de +1% pour la Suisse orientale à 82% pour la région zurichoise. A l'inverse, le Tessin a connu la plus forte chute (-15%), derrière Jura & Trois-Lacs et les Grisons (-3,0% chacun). Les locaux ont boudé le canton italophone (-31%), les Grisons (-17%) et le Valais (-14%) par rapport à 2021 tandis que Zurich et ses alentours ont eu plus de succès (+49%). En comparaison avec 2019, la demande des Suisses a été en hausse dans toutes les régions. C'est celle de Berne qui a remporté la palme, également pour les étrangers.

Pour la saison hivernale, Meret Mügeli de Credit Suisse table sur une progression d'environ 10% du nombre de nuitées, juste sous le niveau d'avant la pandémie (-3,5%), tablant sur un effet de rattrapage et la poursuite de la venue des hôtes américains, au bénéfice du tourisme alpin. Les Suisses devraient aussi séjourner dans le pays. Le document paru lundi pointe toutefois les risques pour ces prochains mois, comme l'inflation et le franc fort.

Selon Suisse Tourisme fin novembre, les acteurs du secteur envisagent la saison hivernale avec un optimisme mesuré. Les visiteurs étrangers devraient générer des nuitées en hausse de 18% sur un an.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse Romande

Le Valais intensifie la lutte contre les violences domestiques

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En 2022, la police valaisanne a enregistré 377 interventions en lien avec les violences domestiques, mais ces chiffres ne sont que la pointe de l'iceberg (image d'illustration). (© KEYSTONE/LUIS BERG)

Le Conseil d'Etat valaisan veut renforcer la prévention, réduire la récidive et améliorer la protection des personnes touchées par les violences domestiques. Pour la première fois, le canton présente aussi un état des lieux chiffrés de la situation.

"Ceux qui frappent, ceux qui harcèlent sont loin d'être les monstres qu'on imagine. Ce sont des hommes ordinaires", indique mardi en conférence de presse le conseiller d'Etat Mathias Reynard. Et "la violence est un comportement que l'on peut désapprendre", ajoute celui qui est en charge du département de la santé, des affaires sociales et de la culture.

Pour contrer "ce problème systémique", le Conseil d'Etat a transmis au parlement un projet de révision partielle de la loi sur les violences domestiques qui s'engage à apporter de l'aide à toutes les personnes concernées.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Nurissa propose un label santé et écoresponsable pour ses snacks

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Les snacks vendus par Nurissa dans les distributeurs en entreprise sont désormais labellisés. (© KEYSTONE/EPA/LAWRENCE LOOI (STF))

Des labels de qualité pour les snacks et les boissons des distributeurs: à la demande des entreprises clientes, la société biennoise Nurissa propose un système d'étiquetage incitant le consommateur à se restaurer de façon "plus responsable".

L'initiative émane des clients, soucieux de répondre à leur cahier des charges en matière de durabilité et de santé, a expliqué mardi devant les médias à Bienne Joël Pauli, le directeur de Nurissa, société qui fournit snacks et boissons dans quelque 5000 entreprises de tout le pays.

Le concurrent de Selecta a mandaté la Haute école des sciences agronomiques, forestières et alimentaires (HAFL) bernoise pour élaborer un concept d'évaluation des snacks et boissons froides pour 130 produits. Résultat: 42% obtiennent le label santé "Nuri health" et 52% la caution environnement "Nuri planet".

Parmi les critères de ce qui s'apparente à un Nutriscore figurent la teneur en sucre et en sel, celle en huiles végétales "saines" ou en protéines, l'impact sur la déforestation (mauvais points pour les snacks chocolatés), la valeur ajoutée locale, l'origine des ingrédients... L'ensemble débouche sur des bonus et des malus dont la différence, au final, décide de l'octroi de deux labels, d'un seul ou d'aucun.

"Souvent, les produits qui marchent le mieux sont aussi les moins sains ou les moins 'durables'", reconnaît Joël Pauli. L'idée n'est pas de les remplacer mais d'inciter progressivement les consommateurs - puisque tel est le voeu des entreprises où sont installés les distributeurs - à faire davantage attention à la qualité de leurs en-cas.

A noter que les scores déterminant les labels ne sont pas des valeurs absolues mais résultent d'une comparaison avec un assortiment témoin.

Coup dur pour le chocolat

Un coup de pouce des entreprises clientes est envisagé, qui sont appelées à subventionner, à hauteur par exemple de 50 centimes, les produits labellisés, souvent plus chers à la base.

Concrètement, les produits qui n'obtiennent pas grâce aux yeux de la HAFL sont les boissons sucrées style Coca-Cola classique ou Fanta ainsi que toutes les barres ou snacks chocolatés (zéro label). En revanche, les petits paquets de pommes séchées, le thé froid bio ou même les chips (certes très salées mais sans impact environnemental) sont labellisés et clairement identifiées comme telles sur les distributeurs. "Notre assortiment est évolutif", a encore souligné Joël Pauli.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Migros abandonne le Nutri-Score

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Le Nutri-Score sera progressivement retiré des produits Migros. (archive) (© KEYSTONE/DPA/CHRISTOPHE GATEAU)

Le Nutri-Score sera progressivement retiré des produits Migros. Son utilité est trop faible au regard des coûts élevés qu'il implique, explique mardi le géant orange de la distribution dans un communiqué.

L'annonce a été faite dans le cadre de la restructuration au sein de Migros Supermarché. "Trois ans après son introduction, le Nutri-Score reste encore trop peu connu et suscite souvent beaucoup d'interrogations. En revanche, intégrer ou adapter le Nutri-Score demande beaucoup d'effort de packaging", justifie une porte-parole de Migros sans donner plus de précision sur les coûts exacts.

Des informations complètes sur les valeurs nutritives des produits continueront toutefois à figurer sur les emballages de tous les articles Migros. "Les valeurs nutritives par portion sont indiquées sur tous les produits en ligne et dans la mesure du possible également sur l'emballage, y compris des informations sur les valeurs indicatives pour l'apport quotidien utilisées, dites quantités de référence", précise la porte-parole.

Migros avait introduit le Nutri-Score pour toutes ses marques propres en 2021. Cette signalétique, basée sur une échelle de couleurs allant de A à E, permet d'évaluer d'un coup d'oeil la qualité nutritionnelle d'un produit, dans le but de simplifier la décision d'achat au quotidien. Un A vert indique que le produit présente des valeurs nutritionnelles particulièrement avantageuses. Par contre, un E rouge est synonyme de valeurs nutritionnelles de moins bonne qualité.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Lausanne

Lausanne Région lance une campagne faite par et pour les jeunes

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Lausanne Région veut valoriser l’engagement des jeunes et soutenir ses communes membres dans le renouvellement des sociétés locales et instances politiques (photo d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Lausanne Région a lancé la campagne "Influence ton quotidien" avec la participation des jeunes de la région. Cette démarche en ligne et hors ligne veut valoriser l’engagement des jeunes et soutenir ses communes membres dans le renouvellement des sociétés locales et instances politiques.

La campagne comprend des capsules vidéo avec les témoignages de trois jeunes entre 16 et 20 ans qui participent à la vie de leur commune et sont motivés à en parler, écrit Lausanne Région dans un communiqué mardi. Quelque 800 affiches seront déposées dans les communes membres de l'association.

Dans le contexte de la Semaine de la citoyenneté de mardi à jeudi, 3000 flyers d'information seront distribués dans les écoles du secondaire (13-16 ans). Enfin, le site internet www.influencetonquotidien.ch propose une liste des associations dans lesquelles les jeunes peuvent s’engager sur les 27 communes de Lausanne Région.

L'objectif est de donner envie aux jeunes de s’investir en montrant à la fois le pouvoir d’influence que ce type d’engagement offre et les bénéfices en terme de compétences et d’expérience utiles à leur futur. La campagne est également une façon de faire un trait d’union entre la nouvelle génération et les institutions où chacun a beaucoup à gagner, et en premier lieu un engagement citoyen fort.

Lausanne Région a réuni dès 2023 un groupe de 12 jeunes de différents horizons pour concevoir ce projet. Elle les a accompagnés pendant une année dans un processus permettant de réfléchir aux enjeux de la participation.

www.influencetonquotidien.ch

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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