Économie
Credit Suisse se lance dans une restructuration "radicale"

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Sous pression après un nouveau trimestre dans le rouge vif, Credit Suisse a annoncé un vaste plan de relance comprenant une "restructuration radicale" de sa banque d'affaires et une réduction des coûts se soldant par 9000 emplois supprimés.
"Nous savons tous que Credit Suisse est à un moment critique de son histoire", a lancé le président Axel Lehmann jeudi lors d'une conférence aux médias et analystes. Face aux nombreuses difficultés auxquelles est confronté le numéro deux bancaire helvétique, ce dernier n'a d'autre choix "que de faire les choses correctement (et) de retourner à ses valeurs", a ajouté M. Lehmann.
Ulrich Körner, le patron arrivé fin juillet à la direction de l'établissement zurichois, a quant à lui admis que "nous n'avons pas été assez disciplinés concernant les risques et les coûts". Le groupe doit maintenant "travailler dur pour rétablir la confiance", a-t-il martelé.
Pour y parvenir, les dirigeants veulent se focaliser sur la gestion de fortune et le marché historique suisse, tout en misant sur une solide franchise dans la gestion d'actifs et de marchés. De nombreuses mesures doivent permettre de réallouer les capitaux à ces deux unités désormais centrales, perçues comme plus stables et moins gourmandes en fonds propres.
Concernant sa banque d'affaires en difficultés, la direction s'est engagée à "prendre des mesures décisives pour restructurer" cette entité qui doit désormais se concentrer sur son coeur de métier. Ces mesures doivent permettre de réduire les actifs risqués de 40% d'ici trois ans.
La nouvelle entité créée, qui reprend l'ancien nom CS First Boston, comprenant les activités de marchés des capitaux et de conseil, doit quant à elle agir de manière autonome et attirer de nouveaux capitaux. L'administrateur Michael Klein, qui va quitter le conseil d'administration, doit devenir l'année prochaine le directeur général CS First Boston, dont le siège sera à New York. Environ 500 millions de dollars d'investissements ont déjà été promis par un "important investisseur", selon M. Körner.
Création d'une "bad bank"
Le groupe veut également créer une unité de défaisance pour ses activités déficitaires, la Capital Release Unit (CRU), comprenant les activités de produits titrisés, Prime Services, des unités de prêts dans certains pays émergents et la présence de l'établissement dans certains pays. CRU sera dirigée par Louise Kitchen.
Credit Suisse a par ailleurs conclu un accord pour transférer un partie importante de son secteur en charge de la titrisation de prêts, Securitized Products Group (SPG), à un groupe d'investisseurs dirigés par les américains Apollo Global Management et Pimco. Cet accord doit être finalisé au premier semestre 2023.
Le patron de la banque d'affaires Christian Meissner quitte quant à lui l'établissement avec effet immédiat.
Credit Suisse compte par ailleurs réduire ses coûts de 15% ou 2,5 milliards de francs afin de ramener ses frais de fonctionnement à quelque 14,5 milliards d'ici 2025. De ce montant, 1,2 milliard doivent être économisés l'année prochaine. Dans l'immédiat, ces mesures se traduisent par des dépréciations de 3,7 milliards au 3e trimestre et des coûts de 2,9 milliards supplémentaires cumulés entre fin 2022 et 2024.
Elles auront aussi un impact sur l'emploi, la banque comptant réduire ses effectifs de 9000 postes d'ici le troisième trimestre 2025. La suppression de 2700 équivalents temps plein est actuellement en cours. La banque compte aussi raboter de 50% ses coûts de consultants et de 30% ses dépenses auprès des sous-traitants.
En Suisse, le nombre de postes devrait être réduit d'environ 2000 à 14'000 emplois, a détaillé M. Lehmann à la chaîne SRF.
Elément majeur de sa stratégie, l'établissement entend lever quelque 4 milliards de francs par l'émission de nouvelles actions, notamment auprès de la banque saoudienne Saudi National Bank qui s'est engagée à hauteur de 1,5 milliard ou 9,9% du capital-actions. Cette mesure devrait permettre de relever le ratio de fonds propres durs (CET1) de 12,6% actuellement à environ 14,0%.
Les Saoudiens entrent au capital
Saudi National Bank deviendra ainsi le premier actionnaire de Credit Suisse, devant Harris Associates (5,17%) Blackrock (5,06%) et Qatar Investment Authority (5,026%). Pour le directeur général Ulrich Körner, il s'agit "d'un moment historique pour Credit Suisse", qui doit devenir "une nouvelle banque plus simple (et) plus stable".
La banque a fait face ces dernières années à de nombreuses difficultés, avec notamment un chamboulement continu de sa direction. L'établissement a aussi cumulé d'autres soucis. La débâcle du fond spéculatif américain Archegos lui a coûté plus de 5 milliards de francs. Cette dernière est également empêtrée dans la liquidation des fonds Greensill, du nom de la société britannique d'affacturage en faillite, où elle était initialement exposée à hauteur de 10 milliards de dollars.
L'année dernière, Credit Suisse avait souffert en particulier de ces deux scandales, subissant une perte nette de 1,6 milliard de francs. Au troisième trimestre 2022, la banque a essuyé une nouvelle perte nette de 4,03 milliards.
Ces nouvelles étaient mal accueillies par les investisseurs. Vers 11h45, le titre Credit Suisse s'effondrait de 12% à 4,195 francs dans un indice SMI en repli de 0,69%.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Canada: la croissance économique dopée par les exportations
L'économie canadienne a progressé plus rapidement que prévu au premier trimestre notamment grâce aux exportations, conséquence directe de la guerre commerciale lancée par Donald Trump, selon les données officielles de Statistiques Canada publiées vendredi.
Les menaces répétées et les volte-face de Trump sur les droits de douane depuis le début de l'année ont en effet entraîné une augmentation des exportations car les entreprises américaines ont constitué des stocks.
Et dans le même temps, les importations canadiennes ont également augmenté car des deux côtés de la frontière, les entreprises, inquiètes de la guerre commerciale déclenchée, ont fait des provisions.
Par ailleurs, la croissance du dernier trimestre de 2024 a été révisée à la baisse à 2,1% (contre une croissance de 2,6% estimée précédemment), "ce qui laisse présager un ralentissement de la dynamique vers la fin de l'année", estime l'analyste.
"Les tensions commerciales et l'incertitude qu'elles ont fait peser sur l'économie ont commencé à se répercuter sur l'activité", a expliqué Andrew Hencic, analyste pour TD Economics.
Le président américain Donald Trump a imposé des droits de douane sur l'acier et l'aluminium canadiens, notamment, et menace son voisin du Nord de taxes douanières généralisées de 25%.
Une politique qui prend le contre-pied de décennies de relations économiques étroites entre les deux pays qui ont des économies très intégrées.
Sur le plan intérieur canadien, les droits de douane et l'incertitude qui les entoure ont un "impact" sur la demande intérieure finale, selon Statistiques Canada, car celle-ci n'a pas augmenté pour la première fois depuis la fin de l'année 2023.
"Malgré la vigueur du PIB global, l'économie intérieure a semblé très fragile", a également estimé Royce Mendes, analyste pour la banque Desjardins.
Ce sont les exportations de véhicules automobiles (+16,7%) et de machines, matériel et pièces industriels (+12,0%) qui ont contribué le plus à l'augmentation globale des exportations au premier trimestre.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
L'inflation a continué de ralentir en avril aux Etats-Unis
L'inflation a une nouvelle fois ralenti aux Etats-Unis en avril, à +2,1% sur un an, en raison de la baisse des prix de l'énergie, selon l'indice officiel PCE publié vendredi et couvrant la période d'entrée en vigueur de la majorité des nouveaux droits de douane.
Les analystes s'attendaient à voir l'inflation ralentir un peu moins, à +2,2%, selon le consensus publié par MarketWatch.
D'un mois sur l'autre, l'inflation a toutefois repris un rythme ascendant (+0,1%), tirée par un rebond du prix des biens durables (+0,5%).
L'automobile, qui fait partie des premiers secteurs concernés par l'offensive protectionniste de Donald Trump, entre dans cette catégorie.
En avril, le président américain a largement amplifié cette offensive, en mettant en place des droits de douane non ciblés, sur quasiment tous les produits entrant aux Etats-Unis.
Il a en partie fait marche arrière depuis mais les experts s'attendent à voir les prix augmenter quand les distributeurs auront écoulé leurs stocks pré-droits de douane.
Cette semaine, des juges ont par ailleurs considéré que le président n'avait pas le droit de décréter de telles surtaxes, qui ne sont toutefois pas suspendues, le temps que la procédure judiciaire aille à son terme.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Allemagne: l'inflation stable en mai à 2,1% sur un an
L'inflation en Allemagne est restée stable en mai sur un an, aidée par le recul des prix de l'énergie, de quoi rassurer la Banque centrale européenne (BCE) qui devrait décider jeudi d'une nouvelle baisse des taux d'intérêts.
L'indice des prix à la consommation a atteint 2,1% sur un an, comme en avril, selon une estimation provisoire publiée vendredi par l'institut de statistiques Destatis. Les analystes sondés par Factset tablaient sur la même valeur.
La hausse des prix ne s'est plus accélérée depuis décembre, quand l'indicateur avait atteint 2,6% en Allemagne sur un an.
Paradoxalement, Donald Trump et son avalanche de droits de douane, en partie suspendue actuellement, aurait joué "un rôle important" dans cette baisse, selon Carsten Brzeski de la banque ING.
Car "la baisse des prix du pétrole, ainsi que le renforcement du taux de change de l'euro" entraînés par la guerre commerciale menée par le président américain "ont renforcé les pressions désinflationnistes en Allemagne et dans l'ensemble de la zone euro", selon l'analyste.
Jusqu'à la fin de l'année, l'indicateur devrait avoisiner les 2%, la cible fixée par la BCE, une rare bonne nouvelle pour l'économie allemande en crise.
L'inflation dans les services se maintient certes à un niveau élevé, à 3,4% en mai, mais inférieur à celui des mois précédents.
Et les prix de l'énergie poursuivent leur recul, à -4,6% sur un an, bien loin des sommets atteints dans la foulée de l'invasion russe en Ukraine.
L'indice global des prix harmonisés, valeur référence pour l'institution de Francfort, a atteint 2,1% en mai.
Quant à l'inflation sous-jacente, qui exclut les prix volatils des biens de consommation et de l'énergie, elle a légèrement ralenti à 2,8% en mai.
En glissement mensuel, l'inflation a augmenté de 0,1% entre avril et mai.
L'inflation a également baissé en Espagne (à 1,9%), en Italie (1,7%) et en Pologne (4,1%) tandis qu'elle a enregistré une hausse, pour le deuxième mois consécutif au Portugal (2,3%), d'après des chiffres officiels publiés vendredi.
Depuis juin 2024, la BCE a réalisé sept baisses de taux, dans un contexte de désinflation et de croissance globalement anémique en zone euro.
Tout porte à croire que l'institution monétaire réduira à nouveau ses taux jeudi, malgré les menaces liés aux droits de douane américain sur l'économie de la zone euro.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Italie: l'inflation baisse à 1,7% sur un an en mai
L'inflation en Italie a légèrement ralenti sur un an en mai à 1,7%, en raison notamment de la baisse des prix de l'énergie, a indiqué vendredi l'Institut national des statistiques (Istat).
L'inflation dans la péninsule était de 1,9% sur un an en avril, en dessous de l'objectif de la Banque centrale européenne (BCE) de 2% d'inflation.
"Le ralentissement est influencé par (...) l'accentuation de la baisse" des prix de l'énergie non réglementée "(-4,3% contre -3,4% le mois dernier)" a écrit l'Istat dans une note.
Si les produits alimentaires, dont le coût en Italie avait fortement augmenté lors de la vague inflationniste qui a débuté en 2021, ont vu leur prix continuer à augmenter, ils l'ont fait moins rapidement qu'en avril pour ceux non transformés, (+3,7% contre +4,2%).
Mais l'inflation sur les produits alimentaires transformés est repartie à la hausse en mai, ce qui a eu notamment pour conséquence d'augmenter le prix du "chariot de courses" calculé par l'Istat (+3,1% après +2,6% en avril).
Selon le Fonds monétaire international (FMI), l'inflation en Italie devrait rester en moyenne autour de 1,7% sur l'année 2025, avant de "converger vers l'objectif de la BCE de 2% en 2026", écrivait-il dans une note jeudi.
L'inflation a stagné à 2,2% en avril dans la zone euro et elle est désormais susceptible de tomber sous la barre des 2% beaucoup plus tôt que prévu par la BCE.
Cette dernière s'est dite confiante en avril que le combat contre l'inflation élevée était en passe d'être gagné, justifiant une nouvelle baisse des taux en dépit des incertitudes liées aux droits de douane américains.
Elle a réduit en avril son taux de dépôt, qui fait référence, de 25 points de base, à 2,25 %, tout en retirant de sa communication l'engagement à maintenir une politique de taux "restrictive" qui freine l'économie.
Ce premier aperçu de l'inflation en Italie en mai devra être confirmé par une nouvelle estimation qui sera publiée à la mi-juin.
L'Allemagne et les Etats-Unis publieront également vendredi l'indice de leurs prix à la consommation sur le mois.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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