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Coronavirus

Omicron suscite des débats sur les quarantaines

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Le président des médecins cantonaux, Rudolf Hauri, a déclaré dans la "NZZ am Sonntag" qu'il se réjouirait aussi que le Conseil fédéral réduise la durée de l'isolement et de la quarantaine. (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

La forte progression du variant Omicron suscite un débat de fond sur les quarantaines en Suisse. Les directeurs de la santé des cantons de Suisse orientale veulent en réduire la durée à cinq jours, tandis que l'épidémiologiste Marcel Salathé prône leur suppression.

Il faut à tout prix éviter que la Suisse ne soit bientôt à l'arrêt, a déclaré la directrice de la santé zurichoise Nathalie Rickli dans une interview accordée à la "NZZ am Sonntag". En raison du variant Omicron, il pourrait y avoir jusqu'à 40'000 cas par jour dans le seul canton de Zurich dès la fin janvier, prévient la politicienne de l'UDC.

C'est pourquoi la Confédération doit d'urgence réduire la durée de la quarantaine et de l'isolement à cinq jours, demandent les directeurs de la santé de Suisse orientale au Conseil fédéral dans une lettre envoyée vendredi.

Durée d'incubation plus courte

Les personnes qui ne présentent pas de symptômes pendant 48 heures devraient pouvoir mettre fin à l'isolement ou à la quarantaine, disent les auteurs de la missive, Omicron ayant une durée d'incubation plus courte que les variants précédents. Les personnes présentant des symptômes devraient en revanche rester chez elles.

Le directeur de la santé publique du canton de Berne, Pierre-Alain Schnegg, a lui aussi déclaré samedi soir à la radio suisse romande RTS que la réduction à cinq jours devait intervenir rapidement. Il espère vivement que ce sera le cas dès la semaine prochaine.

Rebecca Ruiz, conseillère d'Etat vaudoise en charge de la santé et vice-présidente de la Conférence des directrices et directeurs cantonaux de la santé, est également favorable à une réduction de la quarantaine à 5 jours, a-t-elle dit à Forum dimanche soir.

Le président des médecins cantonaux, Rudolf Hauri, a déclaré comprendre cette demande dans la "NZZ am Sonntag". Lui aussi se réjouirait que le Conseil fédéral réduise la durée de l'isolement et de la quarantaine. Il existe en effet des indices selon lesquels les personnes contaminées par Omicron sont infectées moins longtemps.

Un test quotidien plutôt qu'une quarantaine

Certains veulent même aller plus loin. Après la réduction à cinq jours, il serait bon de discuter de la suppression de la quarantaine obligatoire", estime M. Schnegg. Le conseiller d'Etat genevois Mauro Poggia est sur la même ligne, a-t-il expliqué dans le 12:30 de la RTS dimanche.

"Avec jusqu'à 3000 cas de contamination par jour à Genève, on n'arrive tout simplement plus à définir qui sont les cas contact", a poursuivi le conseiller d'Etat. Par contre pour Rebecca Ruiz, la suppression de la quarantaine ne serait envisageable qu'une fois le pic omicron dépassé d'ici deux à trois semaines.

Des idées de mise en oeuvre d'une telle mesure sont déjà débattues dans les milieux spécialisés. Avec une technologie appropriée, on pourrait peut-être renoncer complètement à la quarantaine, a déclaré l'épidémiologiste Marcel Salathé à la Sonntagszeitung.

Concrètement, on pourrait immédiatement envoyer dix tests rapides à tous ceux qui ont été en contact avec des personnes infectées, propose l'expert. La personne devrait ensuite se tester quotidiennement. Tant que le test est négatif, elle pourrait retourner au travail, "avec un comportement prudent".

Dans les cantons, la proposition de suppression de la quarantaine rencontre un écho mitigé. Elle est toutefois soutenue par le directeur de la santé lucernois Guido Graf (Centre). Une quarantaine de cinq jours n'est tout simplement pas applicable, déclare-t-il à la Sonntagszeitung.

Pour le président de la Conférence des directrices et directeurs cantonaux de la santé (CDS) Lukas Engelberger en revanche, une réduction de la quarantaine à cinq jours mérite d'être examinée, relève-t-il, cité par la Sonntagszeitung.

Une suppression de la quarantaine serait en revanche trop risquée, estime le directeur bâlois de la santé. Les autotests ne sont pas assez fiables. Selon lui, une telle démarche serait envisageable au plus tôt dans une phase de transition, quand le pire de la vague Omicron sera passé.

Pour M. Engelberger, également interrogé par Le Temps, le balle est maintenant dans le camp du Conseil fédéral en ce qui concerne les quarantaines. Il doit clarifier la situation la semaine prochaine.

Actuellement, les dispositions fédérales prévoient toujours une durée de quarantaine de dix jours. L'Office fédéral de la santé publique (OFSP) a toutefois recommandé fin décembre aux cantons de réduire ce délai à sept jours, ce que la plupart ont fait par la suite.

Soins menacés dans les hôpitaux

Vendredi, selon les données de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP), environ 89'989 personnes se trouvaient en isolement et 28'247 en quarantaine.

Dorit Djelid, directrice adjointe de l'association faîtière des hôpitaux H+ a expliqué samedi soir dans l'émission "Tagesschau" de la SRF la charge que représentent les absences de personnel pour les établissements. Selon les scénarios, 10 à 40% du personnel pourrait être absent.

Plus de 15% d'absences sont déjà critiques pour les soins de base, a-t-elle souligné. Cela signifierait, par exemple, que les urgences ne pourraient plus aussi bien être prises en charge.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

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Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

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L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative

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Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Des chercheurs trouvent des traces de Covid long dans le sang

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Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". (© KEYSTONE/DPA/MARCUS BRANDT)

Une équipe de chercheurs zurichois a identifié une spécificité dans les protéines sanguines des personnes atteintes de Covid long. Elle pourrait servir à mieux diagnostiquer le problème et peut-être aussi à le traiter de manière plus ciblée.

Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". Chez les personnes infectées, dont 40 ont développé un Covid long, ils ont réexaminé le schéma sanguin après 6 et 12 mois.

Dans le sérum des personnes atteintes de Covid long, ils ont constaté une modification des protéines liées au système dit "du complément", qui fait partie du système immunitaire. Ce système, qui lutte contre les infections, ne revient pas comme il le devrait à l'état de repos après l'infection chez les cas de Covid long, a expliqué Onur Boyman, responsable de l'étude, à Keystone-ATS. Il provoque ainsi des dommages cellulaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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