Rejoignez-nous

Coronavirus

Flambée mondiale des contaminations - Omicron, un risque très élevé

Publié

,

le

Avec Omicron, la propagation du Covid-19 n'a encore jamais été aussi forte. De nombreux pays, notamment en Europe, dont la Suisse, ont annoncé des nombres records de cas de contaminations. (© KEYSTONE/EPA/ANDY RAIN)

La pandémie de Covid-19 a flambé ces derniers jours, avec des records de contamination dans le monde sur la semaine écoulée. L'Organisation mondiale de la santé a mis en garde mercredi contre un risque "très élevé" lié au variant Omicron, très contagieux.

Plus de 935'000 cas de Covid-19 en moyenne ont été détectés chaque jour entre le 22 et le 28 décembre, un nombre encore jamais atteint depuis le début de la pandémie fin 2019, qui représente une hausse de 37% par rapport à la semaine précédente, selon un comptage de l'AFP réalisé à partir de bilans officiels.

Doublement tous les deux à trois jours

"Le risque global lié au nouveau variant préoccupant Omicron reste très élevé", a noté l'OMS dans son bulletin épidémiologique hebdomadaire, en dépit de données préliminaires suggérant un moindre risque d'hospitalisation lié à Omicron.

"Des preuves fiables montrent que le variant Omicron possède un avantage de croissance par rapport au variant Delta avec un rythme de doublement de deux à trois jours".

La majeure partie des nouvelles contaminations - en hausse au plan mondial depuis la mi-octobre - sont constatées en Europe où plusieurs pays, dont la Suisse, la France, le Danemark ou le Portugal ont enregistré de nouveaux records du nombre de cas quotidiens. Où ce n'est pas encore le cas, on s'y prépare comme en Allemagne.

Les nouvelles restrictions entrées en vigueur en Allemagne mardi pour lutter contre les infections par le Covid-19 ne "suffiront pas" face au variant Omicron, qui devrait occasionner une "nette hausse" des cas dans les prochaines semaines, a déclaré mercredi le ministre de la Santé Karl Lauterbach.

En France, 208'000 cas ont été recensés mercredi pour les 24 heures écoulées, à peine moins qu'aux Etats-Unis: ces derniers ont enregistré mardi une moyenne record (sur sept jours) de 265'427 nouveaux cas quotidiens, selon l'Université Johns Hopkins.

Le ministre français de la Santé Olivier Véran a évoqué "deux ennemis" : le variant Delta, toujours présent, et la "lame de fond Omicron".

L'Espagne et la Grèce ont également vu exploser les contaminations.

Record mondial au Danemark

Le Danemark, actuellement le pays dans le monde avec le plus de nouveaux cas de Covid-19 par rapport à sa population, a pareillement pulvérisé son record mercredi, avec 23'228 cas supplémentaires en 24 heures.

Un pic de contaminations a été atteint également au Royaume-Uni mardi: près de 130'000 cas en Angleterre et au Pays de Galles. Ce pays a lancé une campagne massive de rappel vaccinal qui a déjà permis d'administrer une dose supplémentaire à presque 57% des plus de 12 ans.

Selon le premier ministre britannique Boris Johnson, jusqu'à 90% des malades du Covid-19 admis en soins intensifs au Royaume-Uni n'ont pas reçu de dose de rappel vaccinal.

"Une hausse rapide d'Omicron, comme celle que nous observons dans plusieurs pays, même si elle se combinait avec une maladie légèrement moins grave, entraînera tout de même un grand nombre d'hospitalisations, notamment parmi les non vaccinés", a déclaré à l'AFP Catherine Smallwood, une des principales responsables de l'OMS Europe.

La spécialiste a appelé à prendre les données préliminaires sur un risque moindre d'hospitalisation "avec prudence" car, pour l'heure, les cas observés concernent surtout des "populations jeunes et en bonne santé dans des pays avec des taux élevés de vaccination".

Jusqu'à présent, l'explosion de la pandémie ne s'est pas traduite par une augmentation globale du nombre de décès, en baisse depuis trois semaines dans le monde.

Nouvelles restrictions

Face à cette explosion, plusieurs pays ont mis en place de nouvelles restrictions strictes. Il en est ainsi de la Chine qui, à moins de 40 jours des JO d'hiver de Pékin, qui a confiné plusieurs dizaines de milliers d'habitants d'un district de la ville de Yan'an, à 300 kilomètres de Xi'an, dont les habitants doivent rester chez eux depuis la semaine passée déjà.

La Suède exige depuis mardi un test Covid négatif pour tous les voyageurs arrivant sur son territoire. La Finlande a décidé elle de n'autoriser l'entrée qu'aux voyageurs étrangers munis d'un test Covid-19 négatif et pouvant prouver une vaccination complète ou une infection passée.

En Allemagne, une nouvelle batterie de restrictions est entrée en vigueur mardi, comme l'interdiction des réunions privées de plus de dix personnes vaccinées ou guéries. Pour les non vaccinés, la limite tombe à deux membres de foyers différents.

Fiabilité des tests

Les autorités sanitaires américaines ont averti que les tests antigéniques de dépistage du Covid-19, aux résultats rapides, sont moins sensibles au variant Omicron qu'aux variants précédents et donc potentiellement moins fiables.

Et pourtant, avec plus de 265'000 contaminations quotidiennes en moyenne depuis une semaine, les Etats-Unis font face à une inquiétante flambée record d'infections alimentée par le variant Omicron, qui dépasse la vague enregistrée en janvier 2021.

La pandémie de Covid-19 a fait au moins 5'413'630 morts dans le monde depuis l'apparition du coronavirus fin 2019, selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources officielles, mercredi à midi.

Plus de 282 millions de cas ont été officiellement recensés dans le monde. Le nombre de morts liées au Covid-19 pourrait selon l'OMS, en prenant en compte la surmortalité directement et indirectement liée à ce coronavirus, être deux à trois fois plus élevé.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Coronavirus

Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

Publié

le

Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Coronavirus

Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

Publié

le

L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Coronavirus

Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative

Publié

le

Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Coronavirus

Des chercheurs trouvent des traces de Covid long dans le sang

Publié

le

Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". (© KEYSTONE/DPA/MARCUS BRANDT)

Une équipe de chercheurs zurichois a identifié une spécificité dans les protéines sanguines des personnes atteintes de Covid long. Elle pourrait servir à mieux diagnostiquer le problème et peut-être aussi à le traiter de manière plus ciblée.

Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". Chez les personnes infectées, dont 40 ont développé un Covid long, ils ont réexaminé le schéma sanguin après 6 et 12 mois.

Dans le sérum des personnes atteintes de Covid long, ils ont constaté une modification des protéines liées au système dit "du complément", qui fait partie du système immunitaire. Ce système, qui lutte contre les infections, ne revient pas comme il le devrait à l'état de repos après l'infection chez les cas de Covid long, a expliqué Onur Boyman, responsable de l'étude, à Keystone-ATS. Il provoque ainsi des dommages cellulaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Les Sujets à la Une

X