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Coronavirus

Omicron: l'UE veut une "discussion" sur la vaccination obligatoire

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La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen estime qu'une discussion doit être menée sur la vaccination obligatoire. (© KEYSTONE/EPA/OLIVIER HOSLET)

La Commission européenne a appelé mercredi les pays de l'UE à réfléchir à la vaccination obligatoire contre le coronavirus. Le variant Omicron continue de se propager dans le monde, poussant les Etats à imposer de nouvelles restrictions de déplacement.

"C'est une discussion qui je pense doit être menée", a déclaré la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, lors d'une conférence de presse consacrée à la pandémie et à Omicron, très contagieux.

Elle a également indiqué que la production de la version pour enfants du vaccin anti-Covid de Pfizer/BioNTech va s'accélérer: les doses seront disponibles dans l'UE le 13 décembre. Le régulateur européen l'avait autorisé le 25 novembre pour les enfants de 5 à 11 ans.

Dans l'Union, la vaccination obligatoire est déjà prévue en Autriche et envisagée par l'Allemagne. D'autres pays y réfléchissent à travers le monde, l'Afrique du Sud notamment, mais les résistances sont fortes.

Face à "la menace pour la reprise" économique, toujours "précaire", que représente Omicron, l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a estimé mercredi que "la priorité demeure de s'assurer que les vaccins sont produits et distribués le plus rapidement possible à travers le monde".

Les pays développés du G20 ont dépensé 10'000 milliards de dollars pour protéger leur économie pendant la crise, alors que vacciner la planète ne coûterait que 50 milliards, a déploré Laurence Boone, la cheffe économiste de l'OCDE.

100 jours pour un vaccin

Selon Ursula von der Leyen, il faudra "environ 100 jours" pour créer un nouveau vaccin contre Omicron. Depuis que l'Afrique du Sud a signalé son apparition le 24 novembre, de nombreux Etats ont fermé leurs frontières à ce pays et à ses voisins, provoquant la colère dans la région.

Mais Omicron aurait en fait commencé à se propager dans le monde bien plus tôt: les autorités néerlandaises ont annoncé mardi avoir des preuves qu'il circulait déjà aux Pays-Bas le 19 novembre.

Cette nouvelle souche a été repérée sur tous les continents, mais l'Europe, déjà confrontée avant son apparition à un fort rebond de l'épidémie, semble la plus touchée: après de nombreux autres pays, la Norvège a annoncé ses quatre premiers cas mercredi, tous revenus d'Afrique du Sud.

Les pays du Vieux continent durcissent à nouveau les restrictions sanitaires: contrôles aux frontières, interdiction de voyager vers l'Afrique australe, masque obligatoire dans les transports et magasins au Royaume-Uni, recommandation de vacciner les enfants vulnérables en France...

Japon fermé au étrangers

En Asie, le Japon, désormais fermé aux étrangers, a recensé deux cas de contamination au variant Omicron et demandé mercredi aux compagnies aériennes de suspendre les nouvelles réservations à destination de son territoire pendant un mois, bien que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ait estimé que les interdictions de voyage n'empêchaient pas sa propagation.

La Corée du Sud a annoncé mercredi ses cinq premiers cas et renforcé ses restrictions de voyage.

Le Nigeria, pays le plus peuplé d'Afrique, a également enregistré mercredi ses trois premiers cas, des personnes revenues d'Afrique du Sud, tout comme les deux premiers cas repérés au Brésil quelques heures plus tôt. Un premier cas a par ailleurs été signalé en Arabie saoudite - le premier dans le Golfe.

Appel au calme

Face à la panique qui semble s'emparer de la planète, le chef de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, avait appelé mardi au "calme" et demandé une réponse "rationnelle" et "proportionnelle".

Possible espoir pour les malades du Covid-19, un comité de scientifiques américains s'est prononcé mardi en faveur de l'autorisation d'urgence, chez certains patients à risque, de la pilule contre cette maladie du laboratoire Merck aux Etats-Unis. La décision finale sur l'homologation de ce médicament reviendra à l'agence américaine des médicaments (FDA).

Au moment où le monde s'interroge sur la réponse à apporter au variant Omicron, aux multiples mutations, le dirigeant du fabricant de vaccins Moderna, Stéphane Bancel, a prédit une "baisse significative" de l'efficacité des vaccins actuels.

Divers fabricants, dont Moderna, AstraZeneca, Pfizer/BioNTech et Novavax, se sont néanmoins dits confiants dans leur capacité à créer un nouveau vaccin contre Omicron. La Russie a, elle aussi, annoncé travailler sur une version de son "Spoutnik V" ciblant spécifiquement ce variant.

Jamais un variant du Covid-19 n'avait provoqué autant d'inquiétude depuis l'émergence de Delta, actuellement dominant et déjà très contagieux.

L'OMS juge "élevée" la "probabilité qu'Omicron se répande au niveau mondial", même si de nombreuses inconnues demeurent: contagiosité, efficacité des vaccins existants, gravité des symptômes. Elément rassurant : à ce jour, aucun décès associé à Omicron n'a été signalé.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Coronavirus

Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

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Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Coronavirus

Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

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L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative

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Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Coronavirus

Des chercheurs trouvent des traces de Covid long dans le sang

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Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". (© KEYSTONE/DPA/MARCUS BRANDT)

Une équipe de chercheurs zurichois a identifié une spécificité dans les protéines sanguines des personnes atteintes de Covid long. Elle pourrait servir à mieux diagnostiquer le problème et peut-être aussi à le traiter de manière plus ciblée.

Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". Chez les personnes infectées, dont 40 ont développé un Covid long, ils ont réexaminé le schéma sanguin après 6 et 12 mois.

Dans le sérum des personnes atteintes de Covid long, ils ont constaté une modification des protéines liées au système dit "du complément", qui fait partie du système immunitaire. Ce système, qui lutte contre les infections, ne revient pas comme il le devrait à l'état de repos après l'infection chez les cas de Covid long, a expliqué Onur Boyman, responsable de l'étude, à Keystone-ATS. Il provoque ainsi des dommages cellulaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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