Suisse
Des milliers de femmes dans la rue
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La grève féministe a fait son retour dimanche. La pandémie de Covid-19 a renforcé les raisons menant à faire grève, estiment les milliers de personnes qui ont manifesté dans les rues de plusieurs villes suisses.
Près de 200 évènements étaient annoncés aux quatre coins de la Suisse sur le site www.14juin.ch. A 15h24, l'instant à partir duquel les femmes ne sont plus payées, selon les statistiques de la différence salariale entre les sexes, les manifestants ont occupé l'espace sonore et brandi des pancartes.
A Lausanne, la grève est montée en puissance dans le courant de l'après-midi. Plus de 2000 personnes se sont rassemblées à la Riponne et quelque 500 personnes sur deux autres places. Deux cortèges se sont ensuite créés, l'un avec environ 3000 personnes marchant dans le calme jusqu'à Ouchy au bord du lac et l'autre avec quelque 200 cyclistes roulant dans le centre-ville, perturbant passablement le trafic, selon la police. Celle-ci a dû procéder à quatre interpellations.
A Genève, plus de 2000 manifestants étaient réunis sur la plaine de Plain-Palais, a constaté Keystone-ATS. Après la lecture des différentes revendications, un grand cri commun a parcouru la plaine à 15h24.
Cloches et sifflets
Quelque 250 à 300 personnes étaient réunies à Sion sur la place de la Planta, en respectant les règles de distanciation sociales. Cloches et sifflets ont également retenti à 15h24, selon une journaliste de Keystone-ATS.
Au Tessin, environ 200 personnes, pour la plupart des femmes, ont défilé dimanche matin dans les rues de Bellinzone. Les manifestants ont revendiqué des salaires égaux pour un travail égal, allant jusqu’à dénoncer des rétributions ne dépassant pas 13 francs l’heure pour des employées.
Longue file à Neuchâtel
Dans le canton de Neuchâtel, les femmes ont manifesté dans le chef-lieu et à La Chaux-de-Fonds, tout en maintenant les distances sanitaires, grâce notamment à des cercles dessinés par terre. Elles ont chanté, lu et écouté des poèmes. A Neuchâtel, les manifestants ont formé une longue file le long du lac pour atteindre le banc géant où les panneaux de revendications ont été déposés les uns à côté des autres.
A Delémont, l'association interjurassienne grève des femmes a mis sur pied dimanche dans la capitale jurassienne une exposition féministe à ciel ouvert.
Rassemblements sportifs
A Bienne, le collectif de la grève féministe a invité la population à une "journée de grève pour un monde juste pour tous-te-s". Le rassemblement a débuté après 13h00 avec un pique-nique avant une manifestation ponctuée de discours. Dans le canton de Fribourg, les manifestants sont attendus dans la capitale.
Des manifestations se sont également déroulées à Berne, où plusieurs centaines de personnes ont pris part à une course à travers la ville. A Bâle, 150 personnes se sont réunies pour un pique-nique et un "jogging bruyant" dans un parc. De là, certaines manifestantes comptaient poursuivre leurs protestations en remontant le Rhin à la nage.
La pandémie de Covid-19 a renforcé les raisons menant à faire grève il y a un an, pouvait-on lire sur la page internet annonçant la journée de grève. Sexisme, racisme, homo- et transphobie, violences sexuelles, discriminations et exploitation "se sont renforcés avec la crise sanitaire et avec la crise économique qui lui emboîte le pas".
Quinze revendications
La Coordination romande des Collectifs pour la grève féministe et des femmes a élaboré 15 revendications pour une sortie féministe et écologique du Covid-19. L'essentiel des revendications se rapproche de celles des partis de gauche et des syndicats. Avec la crise due au coronavirus, les demandes concernant le secteur de la santé, l'économie domestique et la violence domestique étaient plus appuyées pour ce 14 juin 2020.
Les femmes continuent à toucher des salaires et des rentes inférieurs à ceux des hommes, et elles assument davantage de travail de prise en charge, a rappelé samedi l'USS. Trop peu de choses ont été faites depuis le 14 juin 2019, constatait de son côté Unia dimanche. La discrimination salariale, les doubles ou triples charges à assumer et le manque de respect font partie du quotidien des femmes en Suisse.
En 2019, les rassemblements qui avaient regroupé plusieurs centaines de milliers de personnes, plus de 500'000 selon les organisateurs, à travers la Suisse. Les manifestants avaient été 50'000 à descendre dans la rue à Berne, au moins 40'000 aussi à Lausanne, 12'000 à Genève, Sion et Fribourg, 5000 à Neuchâtel, 4000 à Delémont, selon les chiffres de la police ou des organisateurs.
Vaud
La jeune piétonne percutée à Orbe (VD) est décédée
La jeune piétonne ukrainienne qui avait été victime d'un accident mardi à Orbe (VD) est décédée des suites de ses blessures au CHUV, à Lausanne, indique jeudi la police cantonale vaudoise. Elle avait 13 ans.
Après être descendue d'un bus à l'arrêt le Devin sur la route d'Arnex, elle l'avait contourné par l'arrière afin de traverser la route. Pour une raison que l’enquête devra déterminer, elle avait alors été heurtée par un automobiliste circulant en sens inverse. Grièvement blessée, elle avait été héliportée à l'hôpital.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Un culte protestant francophone diffusé en Eurovision depuis Jussy
Comme chaque année le 25 décembre pour Noël, un culte protestant francophone a été diffusé en Eurovision. Cette année, c'est celui du temple de Jussy, dans le canton de Genève, qui a été choisi.
La célébration a été retransmise jeudi à 10h00 en France sur France 2, dans le cadre de l’émission Présence Protestante, en Suisse sur RTS 1 et en Belgique sur La Une.
Vanessa Trüb, pasteure de la paroisse de Jussy, hôte de cette captation vidéo, a présidé ce culte pendant près d'une heure. Ce culte de Noël, centré sur les valeurs de la liberté, a allié chants traditionnels et composition originale, accompagnés au violon, à la guitare et à l’orgue.
L’an dernier, c’était déjà depuis la Suisse que le culte de Noël avait été retransmis, du village de Vers-l'Eglise, dans les alpes vaudoises.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Les liens étroits entre mode et cinéma à la Cinémathèque suisse
Depuis ses débuts, le septième art entretient une relation étroite avec la mode. La Cinémathèque suisse, à Lausanne, y consacre un large cycle, avec une quarantaine de films des années 1930 à aujourd'hui.
Une soirée spéciale est proposée le 14 janvier autour de la projection de "Prêt-à-porter" de Robert Altman (1994). Cette satire du monde de la mode fait défiler des stars du cinéma (Julia Roberts, Kim Basinger, Lauren Bacall, Sophia Loren), des couturiers et des top models. La séance sera présentée par Marco Costantini, directeur du mudac, qui consacre actuellement deux expositions à la mode et au textile.
Le cycle proprement dit démarre dès le 1er janvier avec "Vacances romaines" (1953) de William Wyler. Audrey Hebburn, alors quasiment inconnue, est habillée avec les créations de la costumière Edith Head, qui sera récompensée par un oscar pour ce film.
Dans "Morocco" (1930) de Josef von Sternberg, Marlene Dietrich crève l'écran parée des vêtements iconiques dessinés par Travis Banton. "Falbalas" (1944) de Jacques Becker, avec Micheline Presle, décrit la vie d'un grand atelier de couture à Paris sous l'Occupation.
Sur grand écran, les costumes reflètent les codes vestimentaires d'une époque, réinventent les habits du passé et imaginent ceux du futur. Ils élèvent parfois actrices et acteurs au rang d’icônes.
Modernité de Katharine Hepburn
Dans "L'impossible Monsieur Bébé" (1938) d'Howard Hawks, Katharine Hepburn, héritière excentrique, incarne un modèle de femme émancipée, dont témoigne la modernité des costumes créés pour elle par Howard Greer. Dans "Annie Hall" (1977), de Woody Allen, Diane Keaton a choisi elle-même des tenues masculines, créant un look androgyne avec pantalon taille haute, chemise blanche et cravate.
Les grandes maisons de couture s'invitent volontiers à l'écran: Coco Chanel contribue aux costumes de la "Règle du jeu" (1939) de Jean Renoir. Marlene Dietrich porte des tenues Christian Dior dans "Le Grand Alibi" (1949) d'Alfred Hitchcock. Certaines stars entretiennent une relation particulière avec un couturier, comme Audrey Hepburn avec Givenchy ou Catherine Deneuve avec Yves Saint Laurent, qui l'habille dans "Belle de jour" (1967) de Luis Buñuel.
Brando en perfecto
La mode est aussi un vecteur d’identité et de narration. Le cinéma illustre ainsi les mutations de la société, comme dans "L'équipée sauvage" (1954) où Marlon Brando se glisse dans la peau d'un motard. Les vêtements de Brigitte Bardot, dans "Et Dieu... créa la femme" (1956) de Roger Vadim, influenceront la mode de la seconde partie des années 1950.
En prélude à certaines projections, la Cinémathèque propose de brefs avant-programmes composés de petites pépites issues des archives de l’institution. Ces films restaurés traitent de la mode en Suisse, à l’image de sujets du Ciné-Journal ou de courts-métrages muets.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Hockey
Un bon bilan romand avec trois clubs dans le top 6
Avec deux tiers du championnat dans les livres d'histoire, l'heure de faire un bilan s'impose. Et trois Romands sur cinq sont dans le top 6.
Le classement est certes bancal, mais on peut clairement voir une tendance. Même si Fribourg n'a plus "que" 16 matches à disputer, contre 19 pour Zoug par exemple.
Dernier avec 28 points, Ajoie est aussi malheureusement que logiquement là où l'attendait. A la 10e place, Bienne n'a pas déjoué les pronostics d'avant-saison qui voyaient les Seelandais se battre pour le play-in. L'équipe dirigée par Martin Filander peine à enchaîner et quand les attaquants étrangers ne carburent pas, c'est tout le club qui tousse. Gaëtan Haas et Fabio Hofer font ce qu'ils peuvent, mais la production des joueurs suisses laisse à désirer. En défense, même si Rodwin Dionicio impressionne offensivement, il doit encore polir son jeu en zone défensive. Avec 41 points, les Biennois sont 11es. Six points séparent Langnau, 9e, d'Ambri, 13e.
Genève: à la recherche de la constance
A Genève, c'est une saison en dents de scie qui met en lumière l'inconstance des Aigles, que ce soit sous la gouvernance de Yorick Treille ou sous celle de Ville Peltonen. Le GSHC est un peu moins prompt à se prendre des gifles, mais le groupe ne transpire pas la sérénité. Comme l'an dernier, le baromètre grenat se situe au niveau du rendement des joueurs étrangers. Si les Finlandais trouvent des solutions, Genève gagne. Dans le cas contraire, les Genevois toussent. Mais les Aigles demeurent à la lutte pour entrer en play-off directement. Ils sont 5es avec 56 points, mais Zurich, 8e, en compte 55.
Auteur de cinq points lors des cinq derniers matches, Marco Miranda a élevé son niveau de jeu ces dernières semaines. Et avec ce scoring made in Switzerland, cela permet d'ôter un peu de pression sur les épaules des importés. "On a laissé quelques points sur la table, notamment contre Langnau à la maison, analyse le Zurichois quand on lui demande de faire un petit bilan de cette saison. On cherche la constance maintenant qu'on a pu stabiliser les choses après les grosses défaites du début de saison. Selon moi, c'est surtout lors des matches à l'extérieur que l'on doit progresser et mieux entrer dans ces parties. Le classement est si serré qu'il va falloir aller chercher les points en janvier."
Lausanne navigue toujours vers le haut
Après deux finales perdues face à Zurich, on se demandait si Lausanne parviendrait à ne pas se morfondre. Mais avec Geoff Ward à la bande, les Lions possèdent un motivateur hors pair capable de tirer le meilleur de ses troupes. Avec Connor Hughes et Kevin Pasche se posait aussi la question du temps de jeu de deux gardiens aptes à assumer une place de titulaire. La défense a mis un peu de temps à se mettre en place après les départs de Glauser et Frick, mais des garçons comme Baragano ou Sansonnens assument de mieux en mieux les responsabilités qui leur incombent. Et avec Niku et Brännström, le LHC possède deux arrières au flair offensif certain. Le Suédois s'est affirmé comme le meilleur défenseur de National League. En 34 matches, il compte 15 buts (!) et 15 assists.
"Si on prend le match contre Genève, on peut clairement faire mieux, on n'a pas joué le derby au début, commente Iñaki Baragano à l'issue de la défaite 7-3 aux Vernets. Physiquement et mentalement, cette fin d'année est difficile. Mais si l'on regarde la saison, je crois que l'on fait plus de points que l'an passé. Seulement le chemin est encore long." L'Yverdonnois revient sur ses performances et cette montée en puissance. "J'ai eu un peu plus de "peine" au début, reconnaît-il. J'ai l'impression de retrouver mon niveau de l'année passée dans un contexte différent. Ici on veut jouer le titre. C'est une bonne pression de jouer chez toi devant tes parents. Avec Brännström, on a eu quelques bons matches et je pense que cela va de mieux en mieux." Troisième avec 65 points et dix unités d'avance sur la barre, le LHC peut voir venir.
Fribourg dauphin de Davos
Juste devant les Vaudois, on retrouve Fribourg qui compte deux points d'avance et un match de plus. A Gottéron, on peut mieux juger l'impact de Roger Rönnberg. Arrivé cet été, une année après l'annonce de son engagement, le Suédois a poursuivi le travail de son prédécesseur Lars Leuenberger, devenu son assistant après avoir pris les rênes de l'équipe à la suite du limogeage de Patrick Emond. Fribourg est structuré défensivement avec les arrivées de Glauser, Kapla, Johnson et Nemeth. Et en plus, Reto Berra effectue une saison digne d'éloges.
Même lorsque la poisse s'en mêle en envoyant à l'infirmerie Sörensen et Wallmark, les Dragons n'ont pas le souffle coupé. Certainement en raison de l'apport des attaquants suisses emmenés par Sandro Schmid. L'international a prolongé pour quatre ans et il semble avoir pris une dimension supplémentaire à St-Léonard. Attilio Biasca, Christoph Bertschy et le presque éternel Julien Sprunger savent aussi amener leur pierre à l'édifice au besoin.
Fribourg va cependant être testé au feu en allant défendre son titre à la Coupe Spengler. Et durant la trêve olympique, il y a fort à parier que des garçons comme Glauser, Schmid et Bertschy seront à Milan. Comment géreront-ils leurs forces pour les play-off? C'est là toute la question.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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