Suisse
Des Suisses moins solidaires avec les réfugiés ukrainiens
La solidarité des Suisses pour les réfugiés ukrainiens est en train de se dissiper, déclare Julia Peters de l'association Good Friends for Ukraine. De plus en plus de familles helvétiques poussent leurs hôtes ukrainiens à chercher leur propre logement.
De plus, la propension à faire du bénévolat et des dons pour l'Ukraine diminue, ajoute M. Peters dans un entretien diffusé dimanche par la SonntagsZeitung. "On remarque à travers de petits détails que l'ambiance bascule, par exemple dans les colonnes de commentaires d'articles sur les Ukrainiennes en Suisse: on y dit qu'elles sont favorisées".
"J'ai l'impression que les Suisses commencent à perdre patience", poursuit-elle. Or, les réfugiés ukrainiens ne peuvent pas retourner actuellement dans leur pays, relève-t-elle. "Cette semaine encore, il y a eu des attaques massives de missiles sur des villes dans tout le pays. La guerre ne se terminera pas de sitôt".
Autorités dépassées
La responsable de l'association note en outre que les autorités suisses sont dépassées. "Elles ont toujours couru après les problèmes". Mme Peters pointe le fédéralisme, qui favorise cette problématique. "A chaque endroit, on obtient une réponse différente à la même question. Les autorités décident souvent selon leur bon vouloir".
Si de nombreux réfugiés ukrainiens ne trouvent pas d'emploi, c'est surtout dû aux difficultés linguistiques et à la bureaucratie, explique-t-elle. "Le contrat de travail doit d'abord être approuvé par les autorités", ce qui décourage de nombreux employeurs, selon elle. "L'entrée dans la vie professionnelle devient ainsi une loterie".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Gaznat voit son bénéfice doubler, porté par l'envolée des prix
La société vaudoise Gaznat, qui assure l'approvisionnement et le transport de gaz naturel en Suisse romande, a connu une envolée de ses résultats, dans un contexte marqué le déclenchement de la guerre en Ukraine.
Gaznat a réalisé un chiffre d'affaires de 2,028 milliards de francs en 2022, après 888 millions de francs en 2021. Cette "hausse record" est due à "la grande volatilité des marchés, qui a nécessité de nombreuses mesures de ré-optimisation du portefeuille d'approvisionnement, et (à) l'explosion des prix du gaz sur les marchés européens", suite à la guerre en Ukraine et à "la disparition presque complète des livraisons de gaz russe en Europe de l'Ouest", souligne l'entreprise de Vevey vendredi.
Le résultat net a plus que doublé à 30,2 millions. "Cet excellent exercice est dû en bonne partie aux activités du négoce qui a pu profiter de la volatilité des prix. Les gains générés ont été redistribués aux partenaires-actionnaires", assure Gaznat. L'endettement net consolidé s'établit à 102 millions pour des fonds propres de 158 millions.
Les prix élevés et les tensions géopolitiques ont engendré une baisse de la demande mondiale en gaz naturel, qui s'est traduite dans la zone desservie par Gaznat par une diminution de 15,1% pour un total de 11,14 TWh de gaz transporté en 2022. "Une baisse largement influencée par des températures plutôt douces", d'après le communiqué.
"Cette année 2022 restera marquée dans les annales de Gaznat", a insisté le directeur général René Bautz. "Je suis donc particulièrement reconnaissant du travail accompli qui a permis de garantir un approvisionnement en gaz suffisant, tout en remettant le thème de la sécurité énergétique sur le devant de la scène", a-t-il expliqué.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Suisse
Accusations de plagiat: nomination du directeur de l'usam révoquée
Le Comité directeur de l'Union suisse des arts et métiers (usam) a décidé de révoquer l'élection d'Henrique Schneider au poste de directeur de l'organisation. M. Schneider est l'auteur de "plagiat en série", a annoncé vendredi l'usam.
Henrique Schneider avait été nommé le 8 février pour succéder, le 1er juillet, à Hans-Ulrich Bigler à la tête de la faîtière des PME. La NZZ am Sonntag a toutefois révélé qu'il était soupçonné de plagiat et aussi d'avoir menti en indiquant deux chaires de professeur afin d'enjoliver son CV.
La faitière des PME avait fait examiner les accusations lancées par plusieurs médias par une étude d'avocats. L'avis de droit de cette dernière confirme un "plagiat en série", indique l'usam.
"Pour l'usam, la crédibilité est le bien le plus précieux. C'est pourquoi le Comité directeur a décidé de prendre cette mesure après une discussion approfondie", déclare son président, Fabio Regazzi, cité dans le communiqué.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Les trois partis de l'Alliance vaudoise à la conquête des Etats
Le PLR, l'UDC et le Centre, réunis sous la bannière de l'Alliance vaudoise, ont lancé leur campagne aux Etats pour le canton de Vaud. Le ticket, composé de Pascal Broulis et Michaël Buffat, part avec 21 propositions, notamment un renforcement du pouvoir d'achat, de la sécurité et de l'innovation.
Après avoir conquis la majorité au gouvernement vaudois l'an dernier, l'Alliance vaudoise veut rééditer cette performance lors des élections pour la chambre des cantons, le Conseil des Etats. Deux candidats pour trois partis : le PLR Pascal Broulis, l'UDC Michaël Buffat, et le parti du Centre comme troisième mouvement de l'Alliance.
Marc-Olivier Buffat, président de l'Alliance vaudoise :
Il s'agit d'une grande première pour la droite vaudoise : se lancer, dès le premier tour des élections aux Etats, aussi unie.
L'Alliance a également rappelé qu'elle représentait cinq conseillers fédéraux.
21 propositions
Le programme dévoilé par l'Alliance vaudoise dispose de 21 propositions, pour les sept départements fédéraux. Trois thèmes prioritaires en ressortent : le pouvoir d’achat, la sécurité et l’innovation. Le candidat UDC a également souligné l’importance des formations type apprentissages :
Il faudrait même parler de sécurité au pluriel, selon le candidat PLR aux Etats Pascal Broulis :
Les deux candidats ont aussi assuré que les dossiers concrets du retard du chantier de la gare de Lausanne, du rééquilibrage entre nuisances sonores et emplois du site de l'armée de Payerne ainsi que de la question des centres d'asile dans le canton seront prioritaires pour eux.
Pascal Broulis se relance dans une élection, lui qui a siégé durant vingt ans au gouvernement vaudois. Un atout pour le PLR, qui connaît donc bien les dossiers importants du canton :
Le défi pour l’UDC sera de réussir à placer son candidat à la chambre des cantons. Face à l’Alliance vaudoise se trouve notamment l’ancien collègue de Pascal Broulis au gouvernement vaudois, Pierre-Yves Maillard. Un duo qui a représenté le « compromis dynamique » à la vaudoise. Comment réussir à rassembler autour du ticket de l’Alliance ? La réponse de Kevin Grangier, président de l’UDC Vaud :
Pour le troisième parti de l'Alliance vaudoise, le Centre, il était évident de poursuivre en bonne collaboration pour ces nouvelles élections.
Le premier tour des élections au Conseil des Etats se déroulera le 22 octobre, le même jour que les élections au Conseil national. Le second tour est lui planifié au 12 novembre.
Culture
Le premier espace réhabilité de Porteous ouvert au public
Situé au bord du Rhône à Vernier (GE), le bâtiment Porteous a terminé la première phase de transformation qui va faire de cette ancienne station d'épuration un nouveau centre culturel. Les travaux, qui ont duré six mois, ont permis de réhabiliter un espace de 120 m2.
"Il est rare de constater l'arrivée d'un nouveau lieu culturel dans le canton", s'est réjoui vendredi Thierry Apothéloz, chef du Département de la cohésion sociale (DCS). Le magistrat a rendu hommage aux acteurs culturels qui se sont mobilisés pour faire aboutir ce projet.
Parmi ceux-ci Gahla Dorig, membre du comité de l'association Porteous. Il a fallu aborder toutes les contraintes liées à ce site avec créativité, a-t-elle relevé en évoquant notamment la cohabitation avec le voisinage. L'association a insisté sur la volonté de créer une culture innovante qui était présente dès le début de l'aventure.
Première phase
Celle-ci a débuté en 2018, quand le collectif culturel "Prenons la ville" a occupé ce bâtiment propriété de l'Etat et qui était à l'abandon depuis plus de vingt ans. Le canton voulait initialement transformer cette ancienne station d'épuration en un lieu de réinsertion pour détenus en fin de peine.
Ce projet carcéral a finalement été abandonné et le site a été attribué au DCS afin d'y implanter un centre destiné à des projets culturels et de cohésion sociale. La Fondation pour la promotion de lieux pour la culture émergente (fplce) a octroyé 450'000 francs pour réaliser la première phase de travaux. Le nouvel espace de 120 m2 vise à accueillir des rencontres, des discussions et des réflexions pour l'émergence du centre culturel.
Style brutaliste
Les architectes ont travaillé sur l'existant pour faire ressortir les caractéristiques de ce bâtiment des années 1960 de style brutaliste, cher à Le Corbusier. De grandes baies vitrées s'ouvrent sur le Rhône et sur la nature environnante. On aperçoit les immeubles du Lignon un peu plus loin.
Le public est attendu progressivement à partir de la fin du mois pour découvrir ce lieu surprenant où les projets culturels trouveront leur place. Il ne s'agit pas de faire de Porteous un lieu festif ou une Usine bis, selon le DCS. L'accent sera mis sur la culture sous toutes ses formes et sur la cohésion sociale. Tout reste à inventer.
Il s'agit désormais de lancer un vaste chantier participatif pour la suite de la réhabilitation de ce bâtiment de 3500 m2. Le grand Conseil devrait se prononcer l'année prochaine sur des crédits de 5,8 millions de francs pour assainir le bâtiment et créer une passerelle sur le Rhône. A terme, l'association Porteous deviendra une fondation afin de coordonner le projet culturel et les travaux de mise en conformité.
Porteous
Porteous est le nom donné à la technique de traitement thermique des boues d'épuration qui était exploitée dans ce bâtiment. Ces installations industrielles d'une autre époque sont encore visibles. Le bâtiment qui appartenait aux Services industriels de Genève (SIG) avait été cédé pour un franc symbolique à l'Etat. Les SIG exploitent la station d’épuration des eaux usées attenante, qui est l’une des plus grandes de Suisse.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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