Suisse
Dix kilomètres de bouchons devant le tunnel du Gothard
La circulation était bloquée sur dix kilomètres devant le portail nord du Gothard mercredi en début d'après-midi. L'attente a atteint jusqu'à une heure et quarante minutes, indique le TCS.
Le bouchon de Pâques entre Erstfeld (UR) et Göschenen (UR) s'est allongé au cours de la matinée. A 10h30, la colonne de véhicules faisait quatre kilomètres, alors qu'à 13h00, elle en comptait déjà neuf, précise le TCS sur Twitter. A 14h00, elle a atteint son maximum provisoire, avec dix kilomètres.
Ce chiffre représente un record pour un mercredi précédant Pâques, selon Viasuisse. Les bouchons devant le tunnel du Gothard n'ont jamais dépassé sept kilomètres ce jour-là ces sept dernières années. La file de véhicules s'étendait toujours sur dix kilomètres à 17h30, a indiqué Viasuisse à l'agence d'information Keystone-ATS.
Elle a commencé à se résorber ensuite, atteignant encore 6 km à 18h15. Un retour à la normale était attendu vers 21h00. Samedi dernier déjà, un bouchon de 14 km s'était formé au portail nord, notamment à cause du début des vacances dans certains cantons suisses et des régions du nord de l'Europe.
Selon l'Office fédéral des routes (Ofrou), l'envie de voyager à de nouveau augmenté après les restrictions dues au coronavirus. Des bouchons ont donc été anticipés devant le portail nord du Gothard dès la veille des fêtes pascales. L'Ofrou s'attend à ce que la vague de retours sur l'axe sud-nord débute tard le dimanche de Pâques. Il faut également s'attendre à une augmentation du trafic lundi.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Le manque de durabilité des smartphones pèse sur l'environnement
En Suisse, près d'un habitant sur deux garde à domicile ses anciens smartphones, tablettes ou ordinateurs portables, constate l'Office fédéral de la statistique (OFS). Dans le secteur numérique, la durabilité n'en est donc qu'à ses débuts.
Selon les estimations, entre deux tiers et 80% de l'empreinte carbone du numérique provient des appareils des consommateurs, écrit lundi l'OFS dans un rapport sur l'équipement TIC (technologies de l’information et de la communication) et la durabilité. En Suisse, 8,2% de la consommation électrique est attribuée au domaine "médias de divertissement, information et communication".
Lors de l'achat et de l'élimination de smartphones, tablettes et ordinateurs portables, il conviendrait d'accorder davantage d'attention à la durabilité. La majeure partie de l'empreinte carbone est générée lors de la fabrication des appareils, et non lors de la période d'utilisation. Dans le cas des smartphones, la fabrication est responsable d'au moins 80% de l'empreinte carbone totale.
Le bilan des smartphones est aussi spécialement défavorable parce qu'ils sont utilisés pendant une période particulièrement courte: en Suisse, elle est estimée à deux ou trois ans.
Prolonger l'utilisation
Pour minimiser l'impact environnemental du numérique, il serait important de prolonger la durée d'utilisation effective des appareils via des réparations, des reventes ou des réhabilitations. En outre, le recyclage des matières premières qu'ils contiennent devrait être encouragé.
Or, selon l'OFS, 48% des internautes laissent dormir leur ancien smartphone dans un tiroir. Cette proportion n'est que légèrement inférieure pour les ordinateurs portables ou les tablettes (44%).
Le comportement est différent avec les ordinateurs fixes inutilisés: un quart des personnes les gardent à domicile, tandis que 45% les éliminent dans le cadre de la collecte de déchets électroniques. Les smartphones ne sont recyclés ou éliminés comme déchets électroniques que par un cinquième des personnes, les ordinateurs portables et les tablettes par 25%.
En comparaison internationale, la Suisse apparaît globalement comme "bonne élève". Mais l'enquête montre que la prise de conscience de la durabilité dans le domaine numérique reste encore très minoritaire dans la population, constate l'OFS.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Des comptes bien meilleurs que prévu pour Montreux
A Montreux (VD), les comptes de l'exercice 2023 se soldent par un bénéfice de 2,1 millions, surpassant de manière significative les prévisions budgétaires, à savoir un déficit de 6,6 millions. Cette performance est largement attribuable à des recettes extraordinaires découlant de l'exercice précédent.
Outre la rigueur dans la gestion des coûts exercée par la Municipalité, ce bon résultat s’explique par une restitution en 2023 des acomptes versés en 2022 pour la contribution communale à la cohésion sociale, explique la Ville de Montreux lundi dans un communiqué.
A cela s’ajoute une restitution des acomptes 2022 versés aux transports publics VMCV. Ils ont finalement terminé leur exercice sur un déficit moindre que prévu, ce qui a permis le versement de l’excédent aux communes concernées.
Pour la troisième année consécutive, la marge d’autofinancement de près de 9,9 millions permet le financement des investissements. Cette situation réjouissante permet de réduire l’écart entre la marge d’autofinancement moyenne et les investissements nets moyens.
Parmi les recettes récurrentes, l’impôt sur le revenu et la fortune est en dessous des prévisions de près de 4 millions. Cet écart s’explique par des prévisions budgétaires réalisées sur la base des chiffres 2021 comprenant des recettes extraordinaires de 4 millions.
La croissance des recettes de la taxe de séjour communale reflète, quant à elle, l’évolution positive de l’économie touristique.
La Municipalité affiche une "satisfaction mesurée", consciente que cette situation est imputable à des évènements antérieurs à l’année 2023. Sans cela, le résultat aurait été proche de l’équilibre, souligne-t-elle.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Vaud: deux scénarios sur les effets de l'initiative sur les primes
Selon l'hypothèse "la plus favorable", une acceptation de l'initiative fédérale sur le plafonnement des primes maladie, comme déjà pratiqué en terre vaudoise, pourrait aboutir à une économie de 209 millions de francs pour l'Etat de Vaud et de 61 millions pour les communes (en se basant sur les comptes de 2023). Dans le cas "le plus défavorable", l'initiative serait neutre financièrement.
Ces deux scénarios extrêmes ont été élaborés par le Conseil d'Etat vaudois, en réponse lundi à une interpellation du député socialiste Alexandre Démétriadès. Le gouvernement explique qu'il est actuellement impossible de déterminer les conséquences précises de l'initiative, si celle-ci devait être acceptée le 9 juin dans les urnes. "L'impact exact pour les finances cantonales (...) dépend fortement des paramètres retenus dans les modifications (loi et ordonnance) fédérales qui découleront de l'adoption éventuelle du nouvel article constitutionnel", écrit-il.
Pour répondre à l'interpellation, le Conseil d'Etat a alors identifié l'hypothèse la plus favorable et la plus défavorable pour le budget cantonal. Selon le premier cas, le système vaudois serait considéré comme conforme à l'article constitutionnel soumis au vote. La Confédération contribuerait alors aux deux tiers du budget alloué aux subsides, contre 33% environ aujourd'hui. A partir des comptes 2023, le Conseil d'Etat a calculé que l'adoption de l'initiative aboutirait à une économie d'environ 209 millions pour le canton et de 61 millions pour les communes.
Dans la situation la plus défavorable, la loi et les ordonnances d'application entraîneraient des obligations supplémentaires pour le canton de Vaud, en élargissant le cercle des bénéficiaires et le montant de la prime maximale prise en charge. En se basant sur une interprétation "maximaliste" de l'initiative, le Conseil d'Etat a conclu qu'il n'y aurait aucun effet sur les comptes vaudois.
Prudence de mise
En résumé, le gouvernement vaudois relève que l'acceptation de l'initiative entraînerait "certainement" des conséquences financières positives pour le budget cantonal, en diminuant la contribution du canton et, indirectement, celle des communes." Il se montre toutefois prudent en relevant qu'il n'est "pas exclu que la Confédération procède à d'autres modifications qui, indirectement, diminueraient ces conséquences positives." Par ailleurs, une législation fédérale sur un dispositif de subsides modifierait certainement le périmètre des dispositifs cantonaux, ajoute le Conseil d'Etat.
La semaine dernière dans une interview accordée à 24 heures, la ministre vaudoise des finances Valérie Dittli se montrait aussi très prudente. "Il y a trop d'incertitudes sur la mise en oeuvre. Je doute que cela apporte des centaines de millions de francs au Canton", avait-elle remarqué. Avant d'ajouter: "Avec les informations que j'ai actuellement et les incertitudes qui persistent sur le contenu de l'ordonnance, nous estimons actuellement qu'elle ne va rien nous apporter."
Pour mémoire, Vaud a introduit en 2019 un système de plafonnement des primes à 10 % du revenu des ménages. En 2023, plus de 280'000 Vaudois bénéficiaient de ces subsides à l'assurance maladie.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
AC Immune invite Takeda dans sa lutte contre la maladie d'Alzheimer
Le laboratoire vaudois AC Immune, concentré sur la lutte contre la neurodégénérescence, a conclu un accord de licence avec Takeda. L'investissement initial du géant nippon se monte à 100 millions dollars (91 millions de francs).
La collaboration représente une manne potentielle totale de 2,1 milliards en fonction du franchissement de certains jalons prédéfinis et de l'exercice d'une option par Takeda, indique un communiqué diffusé lundi. Le cas échéant, la société pilotée par Andrea Pfeifer pourra aussi percevoir des commissions de plus de 10% sur les ventes nettes.
Fondé en 2003, AC Immune souligne avoir à ce stade obtenu pour environ 450 millions de francs en versements initiaux et d'étape, étant encore éligible au règlement de plus de 4,5 milliards de francs dans le cadre des partenariats établis autour des produits de son incubateur.
L'ACI 24.060 jusqu'ici développé en propre par la firme écublanaise se trouve en étude clinique intermédiaire Ib/II, baptisée Abate, évaluant son profil d'innocuité comme sa pharmacodynamique sur des patients souffrant de la maladie à un stade encore précoce (prodromal ou prédémentiel), ainsi que sur des personnes présentant un syndrome de Down.
Le produit est conçu pour induire une élimination des plaques d'amyloïde-bêta et inhiber leur formation dans le cerveau, avec pour objectif de retarder l'apparition ou ralentir la progression de la maladie. Il a décroché en milieu d'année dernière une désignation de procédure accélérée de l'Agence américaine des médicaments (FDA).
"Nous pensons que le meilleur moyen de maximiser l'impact de l'ACI-24.060 est d'établir un partenariat avec Takeda à ce stade critique de son développement, ce qui nous aidera à passer rapidement à la phase 3", indique Andrea Pfeifer, citée dans un communiqué.
AC Immune reste en charge du programme Abate jusqu'à sa finalisation. En cas d'exercice de son option, Takeda conduira et financera alors seul la poursuite du développement clinique, mènera les procédures d'homologation et assurera la commercialisation à l'échelle mondiale.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
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