Économie
Dr Martens perd plus de 20% à Londres
La marque de chaussures britannique Dr. Martens, dont les performances ces derniers mois sont plombées par la crise économique plongeait de plus de 20% à Londres. Le groupe, indissociable du mouvement punk, a fait part de résultats décevants et abaissé ses prévisions.
L'entreprise fait face à "des problèmes opérationnels importants créant un goulot d'étranglement dans (son) nouveau centre de distribution" de Los Angeles et à des ventes directes aux Etats-Unis "plus faibles que prévues, en partie en raison d'un temps exceptionnellement chaud pour la saison", pointe Kenny Wilson, le directeur général.
Conséquence, la marque a annoncé jeudi des ventes moins bonnes qu'anticipées pour son troisième trimestre décalé, achevé fin décembre, à 335,9 millions de livres, et a revu à la baisse sa prévision de chiffre d'affaires pour son exercice complet (il devrait croître de 11 à 13%). L'action plongeait de 21,89% à 163,40 pence jeudi vers 10h00 à la Bourse de Londres.
Dr. Martens, marque fondée en 1960 et indissociable du mouvement punk, avait publié des résultats annuels quintuplés pour son dernier exercice, mais elle est rattrapée par la détérioration du climat économique, avec le Royaume-Uni notamment projeté en récession l'an prochain et confronté à une inflation de plus de 10%.
La marque de célèbres chaussures orthopédiques aux épaisses semelles caoutchoutées avait vu son bénéfice net reculer sur un an pour son premier semestre, et prévenait que "la confiance des consommateurs s'est affaiblie", ce qui l'avait déjà fait plonger à la Bourse de Londres.
"Dr Martens a été pris dans des problèmes opérationnels dans son nouveau centre de distribution à Los Angeles" et "il s'agit d'une autre grosse migraine pour l'entreprise, qui était déjà confrontée à des ventes décevantes" aux États-Unis, "considérés comme un marché clé pour la croissance de l'entreprise", estime Susannah Streeter, analyste de Hargreaves Lansdown.
Le groupe met l'accent désormais sur la vente directe auprès des consommateurs, notamment en ligne, afin de moins dépendre des revendeurs, qui représentent encore la majorité des résultats, et espérait voir ses ventes dopées par Noël. Mais si "les ventes se sont améliorées en Amérique en décembre" cela n'a pas suffi à "compenser les performances plus faibles d'octobre et de novembre", a encore indiqué l'entreprise dans son communiqué.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
La BCE vise une baisse "progressive" des taux
L'économiste en chef de la Banque centrale européenne (BCE) a jugé lundi que les taux d'intérêt devaient suivre une trajectoire de baisse "progressive", tout en se disant confiant dans un retour de l'inflation à l'objectif l'année prochaine.
La BCE a abaissé ses taux pour la deuxième fois en trois mois jeudi dernier, dans un contexte de conjoncture poussive et de repli continu de l'inflation, mais le flou reste de mise pour la suite de l'assouplissement.
"Pour l'avenir, une approche progressive" pour réduire les taux "sera appropriée" si les prévisions de baisse de l'inflation se confirment, a déclaré l'économiste en chef Philip Lane, dans un discours au Luxembourg.
L'inflation a ralenti à 2,2% en zone euro au mois d'août et la BCE voit l'agrégat se stabiliser à 2%, sa cible idéale, au dernier trimestre de 2025.
La prochaine réunion pour décider de la politique monétaire aura lieu à la mi-octobre, suivie d'une dernière réunion en décembre pour 2024.
"Nous déciderons réunion par réunion et notre trajectoire, dont la direction est assez évidente, n'est pas prédéterminée, ni en termes de séquence, ni en termes de volume", a martelé jeudi dernier la présidente de l'institution Christine Lagarde devant la presse.
"En même temps, nous devrions conserver une certaine flexibilité quant à la vitesse d'ajustement" sur les taux, indique lundi M. Lane.
Si les données montrent une désinflation plus rapide ou un ralentissement de la reprise économique, une baisse plus rapide des taux pourrait être nécessaire.
À l'inverse, si la désinflation est plus lente ou la reprise plus forte, un ajustement plus lent des taux serait justifié, a-t-il argué.
Pour l'heure les données sur les salaires et les profits en zone euro "sont conformes aux attentes" et le scénario d'une reprise économique se dessine en 2025, "tirée par la demande" grâce aux hausses de salaires, a détaillé l'économiste.
Bien que l'inflation reste élevée en raison des hausses salariales, surtout dans les services, le ralentissement prévu de la croissance des salaires l'an prochain devrait aider à réduire l'inflation, a-t-il conclu.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Italie: l'inflation ralentit en août, confirmée à 1,1% sur un an
L'inflation en Italie a décéléré en août, baissant à 1,1% sur un an après 1,3% en juillet, selon des données définitives publiées lundi par l'Institut national de la statistique (Istat) qui a ainsi confirmé sa première estimation.
L'augmentation des prix à la consommation en Italie est inférieure à la moyenne de la zone euro qui a atteint 2,2% en août en glissement annuel et à l'objectif de 2% à moyen terme de la Banque centrale européenne (BCE).
Ce ralentissement des prix à la consommation est dû surtout à la chute plus prononcée des tarifs de l'énergie non réglementés et au recul des prix des biens durables, explique l'Istat.
Sur un mois, les prix à la consommation ont augmenté de 0,2% en août.
Les prix des produits énergétiques non réglementés ont accentué leur baisse sur un an, reculant de 8,6% en août, après 6% en juillet.
A l'inverse, les tarifs réglementés du secteur de l'énergie ont accéléré leur hausse, grimpant de 14,3% contre 11,7% en juillet.
Les prix des biens durables ont baissé de 1,8% en août, après 1,2% en juillet.
Le "panier de la ménagère" (produits alimentaires, de nettoyage, de soin et d'hygiène) a ralenti sa hausse, passant de +0,7% à +0,6%.
La hausse de l'indice d'inflation calculée selon les normes harmonisées de l'Union européenne (IPCA) a reculé à 1,2% en août sur un an, après 1,6% en juillet.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Le marché automobile continue de freiner en août
Les immatriculations de voitures neuves en Suisse ont reculé en août, a annoncé l'Office fédéral de la statistique (OFS). La décélération a été commune à tous les types de véhicules, sauf les voitures de tourisme à moteur hybride normal.
En août, 24'218 véhicules ont été mis en circulation, soit 13% de moins qu'il y a un an, selon un communiqué paru lundi.
Dans le détail des voitures de tourisme - principal groupe de véhicules, en recul de 16% - la plus forte baisse a été enregistrée par les véhicules dotés de moteurs à essence (-29%), suivi de l'hybride rechargeable (-28%), du diesel (-21%) et de l'électrique (-20%).
Seuls les moteurs à technologie hybride normale ont affiché une progression de 9%.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Les prix à la production et à l'importation repartent à la hausse
L'indice des prix à la production et à l'importation, indicateur avancé de l'inflation, a progressé de 0,2% en août 2024. Des hausses de prix ont été enregistrées pour les produits pharmaceutiques. En revanche, les produits pétroliers sont devenus meilleur marché.
L'indice des prix à la production a progressé de 0,6% par rapport à juillet 2024, rapporte l'Office fédéral de la statistique (OFS) lundi dans un communiqué. Outre la hausse des prix des produits pharmaceutiques, cette augmentation s'explique par le renchérissement des produits organiques de l'industrie chimique et du lait cru.
Les prix ont baissé en revanche pour les produits pétroliers, l'électricité (pour les gros consommateurs), les colorants et les pigments ainsi que les produits en métaux non ferreux.
Pour ce qui est de l'indice des prix à l'importation, il a reculé de 0,5% par rapport au mois précédent. Des baisses de prix par rapport à juillet 2024 ont été enregistrées notamment pour les produits pétroliers, les métaux non ferreux ainsi que pour les produits en matières plastiques. Les prix ont par contre augmenté pour les produits organiques de l'industrie chimique, les produits pharmaceutiques de base, les hydrocarbures et les autres produits chimiques.
Par rapport à août 2023, le niveau des prix de l'offre totale des produits indigènes et des produits importés a baissé de 1,2%.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
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