Économie
Forte progression des recettes et du bénéfice annuels pour la BCV
La Banque cantonale vaudoise (BCV) a traversé la deuxième année de pandémie sans heurts. L'établissement a nettement augmenté ses volumes et ses recettes. La rentabilité opérationnelle et le bénéfice net se sont envolés. Le dividende est proposé à la hausse.
L'exercice écoulé aura été marqué par une forte progression (+5%) des créances hypothécaires, à 29,37 milliards de francs, selon les indications fournies jeudi par la BCV. Dans un contexte de taux bas, les opérations porteuses d'intérêts ont cependant stagné, dégageant un résultat brut de 472,6 millions de francs.
La BCV a constitué des provisions pour risque de défaillance de crédit de 8,2 millions de francs, moins importantes que les réserves de 15,1 millions de 2020. Le résultat net des opérations d'intérêts s'est ainsi étoffé de 1% à 464,4 millions.
Les autres lignes de métier de la banque s'inscrivent à la hausse, notamment les commissions, qui ont bondi de 15% à 357,3 millions de francs. En 2021, la BCV a vu sa masse sous gestion gonfler de 9% à 112,9 milliards, grâce à des marchés financiers porteurs et des afflux nets de 5,7 milliards. Le produit des opérations de négoce s'est inscrit à 143,2 millions (+3%).
Les recettes totales ont dépassé le milliard de francs, croissant de 6% à 1,01 milliard. L'établissement vaudois a maîtrisé ses charges, celles-ci ayant pris 2% à 505,2 millions. Le rapport entre les dépenses et les revenus a ainsi été amélioré de 2 points de pourcentage à 56,7%. Le résultat opérationnel s'est envolé de 15% à 428,8 millions.
Près de 20% des prêts Covid remboursés
La banque a réalisé un bénéfice net de 378,7 millions de francs, en progression de 14%. Le conseil d'administration propose le versement d'un dividende relevé de 10 centimes à 3,70 francs. Le canton de Vaud va percevoir une somme totale de 243 millions de francs, dont 213 millions de dividende. L'assemblée du 5 mai aura le dernier mot.
Les chiffres publiés par la BCV ont largement dépassé les prévisions des analystes interrogés par AWP.
La somme au bilan a augmenté de 5% à 55,95 milliards de francs, dont 38,20 milliards de dépôts clientèle (+8%).
En ce qui concerne la capitalisation, le ratio de fonds propres durs a atteint 17,2%.
Dans sa documentation, la BCV signale qu'un cinquième des prêts Covid qu'elle a accordés dans le cadre du programme de soutien à l'économie des autorités a été remboursé.
Pour 2022, la direction table sur une marche des affaires "dans la continuité des exercices écoulés", à condition que la situation économique et les marchés financiers ne se détériorent pas "significativement".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
L'âpre bataille sur la dette se déplace au Congrès américain
L'âpre bataille que se livrent démocrates et républicains pour éviter un défaut de paiement cataclysmique des Etats-Unis se déplace dimanche au Congrès où elle s'annonce acharnée et à l'issue incertaine.
Après des négociations marathon, le président Joe Biden et le chef républicain au Congrès Kevin McCarthy ont annoncé samedi soir un accord de principe sur le relèvement du plafond de la dette américaine permettant d'éloigner la menace d'une banqueroute dès le 5 juin.
Mais l'accord doit recevoir l'aval d'un Congrès divisé et fait déjà l'objet d'une fronde d'élus progressistes et conservateurs certains parlant d'une "capitulation".
"Il ne satisfait peut-être pas tout le monde mais c'est un pas dans la bonne direction auquel personne ne s'attendait", s'est défendu dimanche le leader républicain Kevin McCarthy sur la chaîne Fox News, se félicitant notamment d'une réduction "historique" de la dépense publique.
Il a prédit qu'une "majorité" d'élus républicains voteraient le texte.
La Chambre des représentants, où les républicains disposent d'une fragile majorité de 222 contre 213, votera mercredi. Viendra ensuite le Sénat, contrôlé de peu par les démocrates (51-49).
Le président Biden s'est lui aussi félicité samedi soir de ce "compromis" qui est "une bonne nouvelle, parce qu'il évite ce qui aurait été un défaut (de paiement) catastrophique".
Il devait à nouveau s'entretenir dans l'après-midi avec le leader républicain pour finaliser les termes de l'accord, qui doit aussi être transposé en proposition de loi, selon un communiqué dimanche du chef de la minorité démocrate à la Chambre, Hakeem Jeffries.
Crédit politique
Le texte de l'accord n'a pas encore été divulgué mais il relève pendant deux ans, donc jusqu'après l'élection présidentielle de 2024, le plafond d'endettement public des Etats-Unis.
Il est actuellement fixé à 31'400 milliards de dollars.
Les dépenses non liées à la défense resteront pratiquement inchangées l'année prochaine et n'augmenteront que nominalement en 2025.
Par ailleurs, de nouvelles règles s'appliqueront à l'accès à certains programmes d'aide fédéraux, mais selon une source proche des négociations l'accord protège la loi sur la réduction de l'inflation et le plan d'allègement de la dette étudiante, signés par M. Biden.
Chaque camp crie victoire.
Selon les démocrates, il n'y a pas les importantes réductions souhaitées par les républicains, ces derniers assurant pour leur part que les dépenses sont plafonnées pour la première fois de l'histoire.
MM. Biden et McCarthy jouent leur crédit politique dans ces négociations.
Le premier, qui est candidat à sa réélection, se doit d'éviter une banqueroute aux conséquences potentiellement catastrophiques, tandis que le second cherche à asseoir son autorité après avoir été mal élu au perchoir en début d'année.
Le président Biden avait longtemps refusé de venir à la table des négociations, accusant l'opposition de prendre l'économie américaine en "otage", mais s'y était finalement résolu.
Reste qu'une alliance de circonstance entre élus progressistes au sein du parti démocrate et élus conservateurs menace de ne pas ratifier l'accord.
Des républicains conservateurs ont déjà annoncé leur opposition au texte, comme Bob Good ou Lauren Boebert. "Aucun élu se réclamant du camp conservateur ne pourrait justifier un vote positif", a estimé le premier, et "nos électeurs méritent mieux que ça, vous pouvez me compter comme un NON à l'accord", a tweeté la seconde.
Un troisième, le représentant Dan Bishop a pris à partie le leader républicain pour n'avoir "presque rien obtenu".
Sans relèvement de la dette, la première puissance mondiale risque de se trouver en défaut de paiement le 5 juin, incapable d'honorer ses engagements financiers: salaires des fonctionnaires, retraites ou remboursements à ses créanciers.
Comme toutes les grandes économies ou presque, les Etats-Unis vivent à crédit.
Mais contrairement aux autres pays développés, l'Amérique bute régulièrement sur une contrainte juridique: le plafond de la dette, le montant maximal d'endettement des Etats-Unis, qui doit être formellement relevé par le Congrès.
Cela a longtemps été une procédure législative de routine. Les républicains en ont fait un instrument de pression politique.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Il n'y aura pas de grand casino en ville de Lausanne
Des trois candidats en lice pour un nouveau grand casino dans la région lausannoise, il n'en reste plus que deux. La ville de Lausanne a mis son veto au projet prévu au centre-ville, ce qui suscite la colère et l'incompréhension de son promoteur, le groupe Partouche.
Après plusieurs rencontres avec le syndic, et même une présentation du dossier devant toute la municipalité, le couperet est tombé: c'est niet. La ville s'oppose au casino et l'a fait savoir fin mars à la Commission fédérale des maisons de jeu. Ce qui enterre le projet du Flon, car l'accord de la commune d'implantation est indispensable.
D'emblée, dès l'annonce du dépôt de candidature, le syndic Grégoire Junod avait fait part de ses réticences. Il craignait en substance des risques d'addiction pour la clientèle jeune et nocturne qui fréquente en nombre le quartier du Flon.
Frustré et en colère
Le refus final de la municipalité fait bondir le porteur de projet. "Je suis extrêmement frustré et en colère", a déclaré à Keystone-ATS Fabrice Paire, président du Directoire du groupe français Partouche.
Il ne comprend pas la position "dogmatique" de la ville. Surtout que, pour répondre à ces préoccupations, il avait développé le volet prévention du dossier et proposé de financer un projet inédit pour les jeunes en collaboration avec le joueur de tennis Stan Wawrinka.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Ouverture d'une issue de secours en vol: le passager "étouffait"
Le passager d'un vol d'Asiana Airlines qui avait ouvert vendredi une issue de secours en pleine phase d'atterrissage a dit à la police sud-coréenne avoir senti qu'il "étouffait" et avoir voulu sortir "vite" de l'appareil, a-t-elle affirmé samedi à l'AFP.
L'appareil était encore à environ 200 mètres du sol quand le passager, dont l'identité n'a pas été communiquée, a ouvert l'issue de secours près de laquelle il était assis.
L'individu, interpellé par la police de Daegu pour être interrogé, a expliqué aux agents s'être trouvé "dans un état de stress après avoir perdu récemment son emploi", a expliqué à l'AFP un enquêteur de Daegu.
"Il a trouvé que le vol durait plus longtemps qu'il n'aurait dû et a senti qu'il étouffait à l'intérieur de la cabine", selon les forces de l'ordre. "Il voulait sortir vite".
Près de 200 passagers se trouvaient à bord de l'avion qui approchait de la piste de l'aéroport international de Daegu en Corée du Sud, à quelque 240 kilomètres au sud-est de Séoul, au terme d'un vol intérieur.
L'individu risque jusqu'à 10 ans d'emprisonnement pour avoir enfreint la législation sur la sécurité aérienne.
Le chaos
Sur une courte vidéo réalisée par l'un des passagers, on peut voir le vent s'engouffrer dans la porte ouverte en plein vol, les appuis-tête en tissu et les cheveux des passagers partant dans tous les sens, tandis que certains poussent des cris.
Une autre vidéo partagée sur les réseaux sociaux montre des passagers assis dans la rangée de l'issue de secours, à côté de la porte ouverte, secoués par des vents violents.
Une dizaine de passagers ont été conduits à l'hôpital pour des difficultés respiratoires, mais aucune blessure grave ni dégât important n'ont été constatés, selon le ministère des Transports.
"C'était le chaos. Des gens près de la porte semblaient s'évanouir un par un et le personnel de bord sollicitait les médecins (présents) à bord en passant des annonces, pendant que d'autres couraient dans l'allée en panique", a raconté un passager de 44 ans à l'agence Yonhap. "Je croyais que l'avion allait exploser. Je pensais que j'allais mourir comme ça".
Un responsable du ministère des Transports a déclaré à l'AFP qu'à la connaissance de l'institution, il s'agissait du "premier incident de ce genre" dans l'histoire de l'aviation sud-coréenne.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
USA: l'inflation réacccélère en avril à 4,4% sur un an
L'inflation aux Etats-Unis, qui ralentissait depuis plusieurs mois, est repartie à la hausse en avril, tant sur un an que sur un mois, selon l'indice PCE publié vendredi par le département du Commerce et qui est privilégié par la Réserve fédérale (Fed).
Par rapport à avril 2022, la hausse des prix à la consommation s'établit à 4,4%, contre 4,2% le mois précédent. Sur un mois, l'inflation atteint 0,4%, accélérant également par rapport à mars, lorsqu'elle était de 0,1%.
C'est plus qu'attendu par les analystes, qui tablaient sur 0,3% sur un mois, selon le consensus de MarketWatch.
Dans le détail, les prix des services ont augmenté plus que ceux des biens. Et, alors que la hausse des prix des produits alimentaires est restée quasi stable, ceux de l'énergie, en revanche, sont repartis en forte hausse.
L'inflation dite sous-jacente, excluant les prix de l'alimentation et de l'énergie et qui est la donnée particulièrement observée à la Fed, accélère également, à 0,4% sur un mois et 4,7% sur un an.
L'indice PCE est celui privilégié par la Fed pour la mesure de l'inflation, qu'elle souhaite ramener à 2% l'an.
Une autre mesure existe, l'indice CPI, qui est utilisé notamment pour le calcul des retraites. En avril, elle a ralenti sur un an, à 4,9%, mais a accéléré sur un mois, à 0,4%.
Le département du Commerce a, par ailleurs, indiqué que les revenus des ménages américains avaient augmenté de 0,4%, contre 0,3% en mars. Quant aux dépenses, elles ont fortement rebondi: +0,8% contre +0,1% le mois précédent.
Pour faire ralentir l'inflation, la banque centrale américaine (Fed) relève ses taux directeurs depuis mars 2022. Ceux-ci ont été relevés au total de 5 points et se trouvent désormais compris dans une fourchette de 5,00 à 5,25%.
Cela conduit les banques à rehausser le coût des crédits qu'elles proposent aux ménages et aux entreprises, afin de desserrer la pression sur les prix.
La prochaine réunion de la Fed aura lieu les 13 et 14 juin, et les responsables de l'institution sont divisés sur la conduite à tenir: relever les taux pour une 11e fois d'affilée, ou faire une pause pour observer les effets des relèvements précédents et éviter de faire trop ralentir l'activité économique, afin d'éviter la récession.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
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