Suisse
Frontex: un "oui" à Schengen, selon les partisans - la gauche veut une réforme
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En acceptant dimanche l'augmentation de la contribution fédérale à Frontex, les Suisses ont avant tout exprimé leur soutien au système Schengen, estiment les partisans du texte. Déçus, les opposants veulent faire avancer une réforme de l'agence européenne.
Selon le conseiller national Damien Cottier (PLR/NE), la question d'une sortie automatique du système Schengen en cas de "non" a été prise en considération par la population. "C'est une bonne chose pour la Suisse qu'on n'ait pas rajouté une difficulté dans la relation avec l'Union européenne (UE)", a-t-il déclaré à la RTS.
L'élu PLR critique "l'absolutisme" de la gauche dans son rejet. Son parti estime lui que le résultat du jour est un "oui" en faveur de la sécurité et à une Suisse coopérative au coeur de l'Europe.
Les Vert'libéraux estiment également que l'acceptation de cet objet est un signal clair pour une collaboration forte avec l'Europe. Il s'agit maintenant de capitaliser sur ce "oui" pour une collaboration qui avance, a souligné le président du parti Jürg Grossen.
Faire avancer la réforme de Frontex
"Le débat de ces dernières semaines a permis de montrer que la participation de la Suisse à Frontex est nécessaire. C'est à la fois une question de solidarité européenne et une contribution à notre propre sécurité, a pour sa part jugé le vice-président du Centre, Charles Juillard.
La question des "pushbacks" (refoulements illégaux de migrants) et du respect des droits humains doit être prise très au sérieux, note toutefois le sénateur jurassien. Des réformes doivent être menées avec la participation de la Suisse.
La Suisse doit désormais renforcer son engagement pour améliorer la protection des droits fondamentaux aux frontières extérieures de l'UE, estime l'Organisation suisse d'aide aux réfugiés (OSAR), qui avait laissé la liberté de vote. Il s'agit de complètement réformer l'agence européenne.
L'UDC salue l'acceptation du projet Frontex, qui permet de mieux surveiller les frontières extérieures de l'UE et sert donc les intérêts de la Suisse. "Il ne s'agit toutefois pas d'un chèque en blanc et cela ne doit pas conduire à un nouveau démantèlement de nos frontières intérieures", prévient le parti.
Les Verts veulent une norme pénale
A gauche, le vice-président des Verts Nicolas Walder analyse l'acceptation de cet objet comme un "oui" à des relations étroites avec l’Europe et non comme un "oui" à la politique "isolationniste et contraire aux droits humains de Frontex".
La conseillère aux Etats Liza Mazzone (Verts/GE) se réjouit pour sa part que pour la première fois, il ait été largement reconnu que les droits humains sont bafoués aux frontières de l'Europe et que Frontex doit être réformé. Il appartient désormais au Conseil fédéral d'activer une réforme de l'agence.
Les Verts veulent également créer une norme pénale réprimant les renvois collectifs. Une intervention parlementaire à ce sujet sera déposée durant la session d'été.
Devant le résultat, Ada Marra (PS/VD) a reconnu un échec "patent". Avec un "non", une nouvelle et meilleure proposition aurait pu être établie, estime son parti. Dans tous les cas, Frontex doit être réformé et les "pushbacks" systématiques et illégaux doivent prendre fin.
Résultat "honteux"
Le comité référendaire NoFrontex s'est dit très déçu du résultat. La Suisse se rend ainsi complice de la mort et de la violence contre des dizaines de milliers de personnes, critique-t-il.
"Ce résultat est même honteux pour un pays qui se réclame de l'Etat de droit et d'une tradition humanitaire", déplore Sophie Guignard, membre du comité référendaire, interrogée par Keystone-ATS. "Cela revient d'une certaine manière à fermer les yeux sur une politique inhumaine". Pour les référendaires, prétendre que l'agence européenne peut être améliorée est de la "poudre aux yeux".
Déçues, les Eglises contre l'extension de Frontex considèrent cette votation comme une occasion manquée de poser de nouveaux jalons et de placer la protection des vies humaines au-dessus de la protection des frontières. Elles se réjouissent toutefois de la force de frappe de la campagne, qui a fait comprendre qu'il existe un problème aux frontières extérieures de l'UE.
Engagement européen
Bruxelles a salué l'engagement clair des Suisses en faveur de Frontex. Le résultat du vote montre l'importance que la Suisse accorde aux avantages de la libre-circulation et à une gestion commune des frontières, a écrit le vice-président de la Commission européenne Margarítis Schinás sur Twitter.
Le Mouvement européen suisse se réjouit du résultat du vote et appelle maintenant à aller de l'avant pour relancer l'intégration européenne de la Suisse. Opération Libero veut également sortir de l'impasse en matière de politique européenne, mais aussi réformer Frontex.
Du côté des milieux économiques, economiesuisse salue le maintien assuré de la Suisse dans les accords de Schengen, décisifs pour l'économie et la sécurité. L'Union suisse des arts et métiers (usam) se réjouit que la Suisse ne devienne pas "'ilot de visas", notamment pour le secteur du tourisme.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Un spectacle de patinage artistique contemporain aux Bastions
Un spectacle de patinage artistique contemporain est organisé mercredi après-midi 31 décembre à la patinoire en plein air des Bastions, à Genève. Cette performance gratuite proposée par la Ville de Genève, sera assurée par la compagnie québécoise "Le Patin Libre".
"Le Patin libre casse les codes du patinage artistique classique pour nous offrir un moment de beauté et d’évasion", indique le Département de la cohésion sociale et de la solidarité. Fondée en 2005, la compagnie est composée d'ex-patineurs de haut niveau qui ont quitté le carcan du show-business.
La représentation, qui aura lieu à 14h00 à 14h30, sera suivie d'animations participatives avec le public. Des patins peuvent être loués sur place.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Le projet d'un futur centre culturel à Verbier (VS) se dévoile
Le projet d'un futur centre culturel à Verbier (VS) a été présenté publiquement dimanche dans la station du Val de Bagnes. Financée par des privés, cette infrastructure qui sera construite sur un terrain de la commune comprendra notamment une salle de concert de près de 800 places.
L'investissement s'élève à près de 90 millions de francs, a confirmé à Keystone-ATS Alessandra Cossu, responsable de presse pour le Centre culturel de Verbier. Elle revenait sur une information parue lundi dans le Nouvelliste. Le futur centre pourrait être opérationnel dès l'été 2031 avec une concert inaugural le 31 décembre 2031.
Le début des travaux est prévu pour 2028-2029. Mais la procédure est encore longue. Il faudra notamment modifier le plan de zones et accorder un droit de superficie à la Fondation qui chapeaute ce projet. A noter, qu'en parallèle, la commune veut construire un hôtel sur le même terrain. Ce site était initialement destiné à l'hôtellerie, a précisé Mme Cossu.
Le projet de Centre culturel se veut "ouvert pour les habitants de Val de Bagnes, tout en attirant un public international passionné par cette nouvelle destination artistique". Selon le site internet de présentation, "il proposera toute l’année une programmation de grande qualité, attentive à toutes les formes d’expression, ouverte aux artistes comme aux publics, dans toute leur diversité".
Le projet a été confié à l'architecte japonais Kengo Kuma qui mise sur le bois pour cette nouvelle construction. Selon les images de synthèse, le bâtiment présente une forme d'ailes.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Le franc devrait rester solide en 2026
Le franc ne faiblit pas, malgré le choc des droits de douane américains qui menaçait de frapper l'économie suisse. Selon les experts, la monnaie helvétique devrait poursuivre en 2026 sa tendance haussière qui dure depuis des années.
Quels arguments en faveur du franc?
Les experts citent comme principaux piliers du franc la stabilité politique, les excédents élevés de la balance courante, le faible endettement, une économie forte et très innovante, ainsi qu'une inflation très faible en Suisse. C'est pourquoi il est considéré depuis des décennies comme une valeur refuge, très prisée en période de crise.
Grâce à l'accord récemment conclu dans le conflit douanier avec les Etats-Unis, la Suisse a également pu éliminer une menace massive pour sa compétitivité par rapport à d'autres pays. Ce danger semble désormais écarté.
Qu'est-ce qui pourrait nuire au franc?
La réintroduction des taux d'intérêt négatifs pourrait affaiblir le franc. Récemment, des données sur l'inflation négative, les incertitudes sur les marchés financiers et dans le domaine politique ont alimenté les spéculations à ce sujet. Mais celles-ci ont été immédiatement dissipées par la Banque nationale suisse (BNS). En effet, les taux d'intérêt négatifs ont des effets secondaires importants, notamment sur la prévoyance vieillesse, ce que la BNS souhaite éviter.
Et le dollar?
Le billet vert s'est nettement affaibli sous les effets des droits de douane américains. Encore à 0,9132 franc pour un dollar début janvier, la paire de devises a continuellement chuté pour atteindre fin décembre 0,78960 USD/CHF.
"Méfiez-vous du dollar", prévient cependant Thomas Stucki, directeur des investissements à la Banque cantonale de Saint-Gall. Si le président américain Donald Trump parvient à prendre le contrôle de la Réserve fédérale américaine (Fed) et que la nomination du successeur du président de la banque centrale, Jerome Powell, suscite de nouveaux doutes quant à l'indépendance de l'institution, cela pourrait nuire davantage à la confiance dans le dollar. Une baisse du cours vers 75 centimes ne serait alors plus très loin, estime M. Stucki.
La banque Valiant s'attend certes à de nouvelles baisses des taux d'intérêt de la Fed l'année prochaine, mais continue de voir le dollar évoluer dans une fourchette comprise entre 79 et 81 centimes. UBS ne voit quant à elle aucune raison d'anticiper une nouvelle faiblesse marquée du dollar.
Un euro stable?
En revanche, l'euro s'est révélé globalement assez stable en 2025. La monnaie unique est actuellement cotée à 0,9287 franc, après avoir démarré l'année à 0,9395 EUR/CHF. Son cours a toutefois été très volatil, oscillant entre un peu moins de 92 et près de 97 centimes. Mi-novembre, l'euro a même atteint un plus bas historique à 0,91783 EUR/CHF.
La plupart des experts s'attendent désormais à une évolution latérale de l'euro. Selon Valiant, cela s'explique notamment par le fait que la Banque centrale européenne (BCE) a déjà intégré le niveau actuel des taux d'intérêt de 2% dans ses prévisions pour l'ensemble de l'année 2026.
Selon Raiffeisen, l'euro offre certes des taux d'intérêt plus élevés que le franc, mais la banque coopérative table néanmoins sur un léger recul du cours euro-franc à 91 centimes d'ici fin 2026. Cette prévision s'explique par les perspectives économiques moroses dans l'UE et la volatilité des marchés.
L'évolution future de la monnaie unique européenne dépendra donc essentiellement de la mise en oeuvre effective du vaste programme d'infrastructures allemand et de sa capacité, conjuguée aux dépenses militaires colossales prévues en Europe, à relancer l'économie. L'euro pourrait alors se redresser quelque peu, selon Raiffeisen.
Vers un franc toujours solide
Le franc devrait rester fort et représenter un défi permanent pour l'économie suisse orientée vers l'exportation. "Surtout en combinaison avec les droits de douane plus élevés", avertit M. Heller. Cependant, l'économie d'exportation suisse a prouvé par le passé qu'elle était capable de faire face à cette situation.
Les consommateurs devraient, eux, se réjouir, qu'ils soient touristes d'achat dans les pays voisins ou voyageurs grâce à des effets de change substantiels selon les destinations.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Suisse
Les métaux précieux calment leurs ardeurs après de nouveaux sommets
Les cours de l'or, de l'argent et du platine se sont envolés ces dernières 24 heures, avant de voir leurs cours retomber lundi matin sous le coup des prises de bénéfices mais aussi des avancées dans les négociations de paix en Ukraine.
Mais même après ce repli, ces métaux précieux vont terminer l'année en fanfare. Allant de record en record, l'or a atteint dans la nuit de dimanche à lundi un nouveau sommet historique à 4550,52 dollars l'once avant de retomber dans la matinée à 4462,46 dollars (-1,55%). Depuis le début de l'année, le prix du métal jaune s'est envolé de 71,3%.
Les investisseurs semblent avoir pris leurs bénéfices, alors que les pourparlers de paix en Ukraine avancent, ont commenté les analystes de la plateforme Trading Economics.
Le président américain Donald Trump a en effet estimé dimanche être plus près que jamais d'un accord de paix en Ukraine, après une réunion avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky et une conversation téléphonique avec le président russe Vladimir Poutine. Le locataire de la Maison Blanche n'a toutefois fait mention d'aucune avancée concrète.
Mais les tensions au Moyen-Orient, ainsi qu'entre les Etats-Unis et le Venezuela soutenaient la demande pour l'or en tant que valeur refuge, selon Trading Economics.
Les experts d'UBS ont pour leur part rappelé que l'envolée de l'or allait de pair avec la faiblesse du dollar, les investisseurs cherchant des placements plus solides.
"Les achats continus par les banques centrales, plus d'investissements dans les ETF et une plus forte demande en lingots et pièces soutiennent aussi le rally, alors que les taux directeurs devraient baisser aux Etats-Unis", ont ajouté les analystes de la banque aux trois clés. Ces derniers voient l'or grimper à 5000 dollars l'once dès mars 2026.
Les autres métaux précieux cédaient aussi leurs gains. Après avoir atteint un sommet à 83,97 dollars l'once, l'argent reculait de 5,9% à 74,60 dollars. Le platine faisait de même, baissant de 6,4% à 2291,29 dollars, après un plus haut à 2478,50 dollars. Depuis janvier, ces deux métaux ont également enregistré une importante envolée de respectivement 159,2% et 154,8%.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
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