Culture
Grand Prix suisse de littérature 2022 à l'auteur grison Reto Hänny
Le Grand Prix de littérature, doté de 40'000 francs, est attribué cette année au grison Reto Hänny pour l'ensemble de son ½uvre. Sur sept auteurs, trois Romandes, se voient décerner les Prix suisses de littérature et Maurizia Balmelli le Prix spécial de traduction.
Reto Hänny, 75 ans, a beaucoup voyagé et exercé différentes professions tout au long de sa vie, comme chevrier, enseignant ou technicien de scène au théâtre de Coire, a indiqué jeudi l'Office fédéral de la culture (OFC)
En 1979, cet homme, né à Tschappina (GR), a publié son premier ouvrage "Ruch. Ein Bericht" - dans lequel "Ruch" est une anagramme de Chur, le nom allemand de la ville de Coire - suivi de "Zürich, Anfang September", un reportage sur la révolte des jeunes à Zurich en 1980.
"Sobre, mais d'une grande intensité"
Son ½uvre littéraire, qui va de pair avec son dévouement à la musique nouvelle et aux arts visuels, "est sobre mais d'une grande intensité", lit-on dans le communiqué. Reto Hänny, qui vit et travaille entre Zollikon (ZH) et les Grisons, a reçu de nombreux prix littéraires, dont le prix Ingeborg Bachmann.
Le jury a salué la "force de la langue" de Reto Hänny et sa reprise pour la troisième fois du roman "Flug" (1985), publié en 2020 sous le titre "Sturz", dans lequel il ajoute "encore plus de polyphonie à l'½uvre de sa vie, enrichissant les paysages de Segantini de tout ce qu'il a accumulé au fil des ans".
Les autres lauréats des prix - auxquels sont éligibles les ½uvres publiées au cours de l'année précédente - sont Yari Bernasconi pour "La casa vuota", Rebecca Gisler avec "D'oncle", Dana Grigorcea pour "Die nicht sterben", Ariane Koch avec "Die Aufdrängung", Christian Kracht et "Eurotrash", Fabienne Radi avec "Email diamant" et Isabelle Sbrissa avec "tout tient tout".
Trois Romandes
Outre la Genevoise Isabelle Sbrissa, 51 ans, et la Fribourgeoise d'origine Fabienne Radi, 61 ans, cette sélection a également retenu la Franco-suisse Rebecca Gisler, 31 ans, qui a grandi à Zurich, mais qui a écrit son premier roman "D'oncle" en français, sa langue maternelle.
Isabelle Sbrissa est considérée comme "une représentante de la nouvelle génération de la poésie suisse". À la croisée des disciplines, ses textes donnent une grande importance à l’oralité.
Fabienne Radi écrit des essais, liés à l'art contemporain, et des fictions. Depuis 2008 elle enseigne également à la Head à Genève, et au Collège des Humanités de l'EPFL à Lausanne.
Rebecca Gisler a étudié à l’Institut Littéraire de Bienne et au Master de Création Littéraire de Paris VIII. Un léger déplacement linguistique, puisqu'elle vit entre deux langues, participe sans doute à l’élaboration de son univers.
Les sept lauréats reçoivent chacun 25'000 francs et bénéficient d'un soutien visant à faire connaître le livre primé au niveau national et international. Une série de lectures organisées dans toute la Suisse leur permettra de toucher un public au-delà des frontières linguistiques, écrit l'OFC.
Prix spécial pour une traductrice
Maurizia Balmelli, 52 ans, a reçu le Prix spécial de traduction, décerné par l'OFC tous les deux ans en alternance avec le Prix spécial de médiation, également doté de 40'000 francs.
Maurizia Balmelli, qui a grandi à Locarno, vit à Paris, et y travaille comme traductrice de fiction du français et de l'anglais vers l'italien. En 2010, elle a reçu le prix Gregor von Rezzori pour sa traduction de "Suttree" de Cormac McCarthy et en 2014, elle a remporté le prix Terra Nova de la Fondation Schiller pour sa traduction de "Rapport aux bêtes" de Noëlle Revaz.
Parmi les auteurs traduits par Maurizia Balmelli figurent J. M. G. Le Clézio, Emmanuel Carrère et Agota Kristof. "Si de nombreuses ½uvres de ces écrivains sont aujourd'hui lues et connues dans la zone italophone, c'est grâce au travail de Maurizia Balmelli, l'une des plus importantes traductrices en italien", peut-on lire dans la laudatio.
Les prix seront remis le 25 mai avant l'ouverture des Journées littéraires de Soleure.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Gérard Depardieu nie "s'amuser à peloter" des femmes
"Je ne vois pas pourquoi je m'amuserais à peloter une femme, des fesses, des seins. Je ne suis pas un frotteur dans le métro", a déclaré mardi à la barre Gérard Depardieu, jugé à Paris pour agressions sexuelles.
"Oui, je conteste les faits !", s'est exclamé Gérard Depardieu, à la barre du tribunal correctionnel de Paris. "Il y a des vices que je ne connais pas", a poursuivi l'acteur de 76 ans.
Après un rappel des faits par le président du tribunal, l'accusé s'est levé pour rejoindre la barre et s'est assis sur un tabouret. Il évoqué ses souvenirs du tournage du film "Les Volets verts" de Jean Becker en 2021 et notamment la journée du 10 septembre, où selon Amélie, décoratrice assemblière, l'acteur l'aurait agressée, la coinçant entre ses cuisses, lui touchant le pubis et remontant jusqu'à ses seins.
"C'est vendredi, il fait chaud, il fait moite (...) je pèse 150 kg, je suis de mauvaise humeur. Une femme me regarde étrangement, elle est un peu belle mais fermée, son téléphone en main", se souvient-il en évoquant Amélie.
Discussion houleuse
Après une discussion qu'il qualifie de houleuse concernant le décor du film, Gérard Depardieu raconte lui avoir attrapé les hanches uniquement "pour ne pas glisser", tellement il était énervé par son travail. Dans la salle, assise au premier rang à côté de l'autre plaignante, Amélie, 54 ans aujourd'hui, écoute attentivement celui qu'elle accuse.
Interrogé sur les propos grossiers qu'il aurait tenus à l'encontre de la décoratrice, Gérard Depardieu s'emporte: "C'est quoi graveleux ? C'est dire 'chatte' ? 'Chatte', mais ça m'arrive tout le temps de le dire, même à moi-même, je trouve ça drôle!"
Avant de retourner à sa place, Gérard Depardieu a critiqué le mouvement #Metoo qu'il juge responsable de son procès: "ce mouvement va devenir une terreur", a t-il dénoncé. "Je dis à ces femmes qu'elles feraient pas mal de méditer Mme de Staël: 'la gloire est le deuil éclatant du bonheur'".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Des déprédations répétées au Cinématographe à Lausanne
Le Cinématographe à Lausanne a été victime de déprédations ces dernières semaines. Le cinéma alternatif, basé au casino de Montbenon, annonce que du matériel a été volé et détérioré et que des bénévoles ont été insultés.
Depuis mars, le Cinématographe fait face "à des agressions répétées et ciblées de la part de plusieurs jeunes personnes", écrit-il sur son compte Instagram. Il ajoute que ces jeunes "se rendent dans nos locaux et déchirent les flyers associatifs et promotionnels" mis à disposition du public.
Contacté par 24 heures, qui révèle l'information, un co-programmateur indique que le cinéma n'a pas porté plainte pour le moment. Selon lui, ces agressions pourraient être liées à la projection du film "Queer", traitant de l'homosexualité. Il précise que ces personnes sont venues quatre fois et ont notamment jeté des prospectus au visage des bénévoles et les ont insultés.
"Dans le contexte actuel de montée du fascisme, il n'est pas étonnant qu'un espace comme le nôtre soit ciblé. Cette violence nous inquiète et nous attriste, mais nous n'allons pas baisser les bras", écrit le Cinématographe.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Début des travaux de rénovation du Bâtiment d'art contemporain
A Genève, les travaux de rénovation et de réaménagement du Bâtiment d'art contemporain (BAC) vont débuter lundi 31 mars. La durée de ce chantier devisé à près de 66 millions de francs est estimée à environ quatre ans, dont une année pour le gros oeuvre et la réfection des façades.
Le BAC est un élément de première importance du patrimoine industriel des années 1950-1960, relève lundi la Ville de Genève dans un communiqué. En état de grande vétusté, sa rénovation était devenue indispensable, tant au niveau énergétique que par rapport à l'accueil du public.
Sur les 66 millions prévus pour ces travaux, 22 millions sont des contributions privées. La Ville de Genève mettra pour sa part près de 44 millions pour cette rénovation d'envergure.
Le BAC est le plus grand centre d’art contemporain de Suisse. Il abrite trois institutions culturelles: le Musée d’art moderne et contemporain (MAMCO), le Centre d’Art Contemporain Genève (CAC) et le Centre de la photographie Genève (CPG). Ces trois institutions poursuivront pendant les travaux leurs activités et leur programmation dans d'autres lieux et selon différents formats.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Lausanne: l'Espace Arlaud retrace le parcours d'Etienne Delessert
Près d'une année après son décès, Etienne Delessert fait l'objet d'une vaste exposition à l'Espace Arlaud à Lausanne. A voir dès vendredi et jusqu'au 29 juin, elle retrace le parcours de l'illustrateur vaudois, père notamment du personnage de Yok-Yok.
Quelque 170 créations d'Etienne Delessert sont à (re)découvrir à Lausanne. Elles sont issues, pour l'essentiel, des 220 oeuvres offertes par l'artiste peu avant sa mort au Canton de Vaud.
Ces oeuvres, conservées aux Archives cantonales vaudoises et à la Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne, sont présentées dans dix pièces de l'Espace Arlaud. Elles y sont réparties par thématiques, de quoi embrasser l'ensemble de la carrière de celui qui fut illustrateur, dessinateur de presse, peintre, graphiste, écrivain ou encore entrepreneur dans les domaines de l'édition et des dessins animés.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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