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Suisse

Ignazio Cassis loue l'amélioration des relations avec l'Italie

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Ignazio Cassis et Antonio Tajani se sont félicités mardi des bons rapports entre la Suisse et l'Italie. (© KEYSTONE/EPA/PETER KLAUNZER)

Le conseiller fédéral Ignazio Cassis s'est félicité mardi des "bons rapports" que la Suisse a su développer avec l'Italie en marge de sa rencontre à Berne avec son homologue transalpin Antonio Tajani. Ce dernier a lui souligné des liens "véritablement amicaux".

Pour Antonio Tajani, ces rapports positifs ont permis "d'effacer tous les petits problèmes qui empêchaient les deux pays de se sentir proches non seulement sur le plan géographique, mais aussi politique". Le vice-président du conseil des ministres italiens était l’invité d’honneur de la Conférence des ambassadrices et des ambassadeurs suisses à Berne.

"Il y a 16 ans, lorsque j'étais conseiller national, j'avais déposé une motion pour améliorer les relations avec l'Italie. Aujourd'hui, je me réjouis de voir que c'est le cas", a déclaré Ignazio Cassis. "Je ne dis pas que c'est seulement le facteur culturel qui a joué, mais avant moi, il n'y avait pas de sensibilité italophone au gouvernement", a-t-il affirmé. Au moment de son élection, le Tessin n'était plus représenté au Conseil fédéral depuis 18 ans.

Ignazio Cassis et Antonio Tajani ont illustré ce rapprochement en expliquant avoir beaucoup dialogué au sujet des Jeux olympiques d'hiver qui auront lieu en 2026 à Milan et Cortina d'Ampezzo. "Nous avons beaucoup échangé avec des acteurs politiques et économiques dans les régions concernées des deux pays", a souligné M. Cassis.

Partenaire économique

Les deux ministres des affaires étrangères ont abordé les relations économiques entre leur pays. L'Italie est le deuxième partenaire économique de la Suisse en Europe et le quatrième au niveau mondial. "C'est un partenaire qui a grandi rapidement, notamment grâce aux secteurs de la pharma ou de l'horlogerie", a noté Ignazio Cassis. Il a également cité l'essor du secteur des services, notamment bancaires.

Cette rencontre a permis à Antonio Tajani de présenter le guide des affaires en Suisse (Guida agli affari in Svizzera). Il sera disponible à l'ambassade italienne de Berne et doit encourager la présence des entreprises italiennes dans la Confédération. "Avec ce guide, nous avons établi que hors Union-européenne, la Suisse était un marché à haut potentiel", a expliqué M. Tajani.

L'hôte italien a également annoncé qu'une rencontre avec les entrepreneurs suisses désireux d'investir en Italie serait organisée à Zurich.

Langue italienne à l'honneur

Les deux ministres ont aussi abordé la Conférence de l'Italophonie qui aura lieu à Rome le 19 novembre. Ignazio Cassis sera l'un des protagonistes de cette rencontre. "Quand le monde est en paix, il est difficile de comprendre la portée de ce genre d'événements. C'est lorsqu'il y a des guerres qu'on en comprend l'urgence", a expliqué le conseiller fédéral tessinois.

L'objectif de cette journée sera de promouvoir la paix et le développement de la culture, selon Antonio Tajani. "La langue italienne est un instrument du pays. Il y a plusieurs pays qui reconnaissent l'italien comme langue officielle. Outre la Suisse, il y a la Croatie, la Slovénie ou encore Saint-Marin", a-t-il déclaré. D'autres pays comme le Brésil, les Etats-Unis ou l'Argentine possèdent aussi de fortes communautés italiennes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Suisse

La Suisse ne sera pas tenue d'importer les "nouveaux OGM" de l'UE

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Qualifiées de "nouveaux OGM" par leurs détracteurs, les nouvelles techniques génomiques (NGT) permettent de modifier le génome d'une plante, mais sans introduire d'ADN étranger, contrairement aux OGM de première génération. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La Suisse ne sera pas obligée d'importer de l'UE des aliments génétiquement modifiés issus de nouvelles techniques génomiques, indique le DFI. Berne a en effet négocié une exception concernant la mise sur le marché de produits qui sont des OGM ou en contiennent.

Qualifiées de "nouveaux OGM" par leurs détracteurs, les nouvelles techniques génomiques (NGT) permettent de modifier le génome d'une plante, mais sans introduire d'ADN étranger, contrairement aux OGM de première génération. Un accord a été conclu par les 27 début décembre pour autoriser dans l'UE des plantes issues de ces techniques.

Dans le cadre du protocole sur la sécurité des aliments dans les accords Suisse-UE, Berne a négocié avec l’Union une exception concernant la mise sur le marché de ce type de produits, précise mercredi le Département fédéral de l'intérieur (DFI), répondant à une demande de Keystone-ATS.

La Suisse pourra ainsi continuer à édicter de manière autonome sa propre réglementation et ne sera pas tenue d’harmoniser sa législation avec celle de l’UE dans ce domaine.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Le Parlement s'oppose à la fin des adoptions internationales

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La communication du Conseil fédéral sur son souhait d'interdire les adoptions internationales a été préjudiciable pour le traitement serein d'un dossier aussi sensible, a déclaré Isabelle Chassot (C/FR). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Les Suisses doivent pouvoir continuer à adopter des enfants à l'étranger. Après le National, le Conseil des Etats s'est opposé à la décision du gouvernement de mettre fin aux adoptions internationales. Mais il s'est montré plus mesuré que sa Chambre consoeur.

Les députés ont tacitement validé une motion de commission qui s'oppose au projet du Conseil fédéral présenté en janvier. Les sénateurs ont toutefois précisé le texte afin de laisser une marge de manoeuvre suffisante au gouvernement.

Ce dernier est chargé de modifier son projet mis en consultation. Il doit contenir deux variantes sur lesquelles le Parlement pourra se prononcer: l'interdiction d'adoptions internationales ou une réduction des pays de coopération comprenant également une réforme organisationnelle.

"Nous disposerons ainsi au Parlement d'une base suffisante pour débattre", a déclaré Isabelle Chassot (Centre/FR) pour la commission. Le dossier repart au Conseil national.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Fribourg: dépenses indispensables définies faute de budget 2026

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Le Grand Conseil fribourgeois traitera du budget de l’Etat en principe lors de sa session de juin, avec une entrée en vigueur prévue au 1er juillet 2026 (image d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Conseil d’Etat fribourgeois adopte l’ordonnance relative à l’engagement des dépenses indispensables (OEDI). Le document, qui doit entrer en vigueur le 1er janvier prochain, définit les dépenses indispensables en l’absence de budget 2026.

Il s'agit de préciser les principes applicables à l’engagement des dépenses jusqu’à l’adoption du budget par le Grand Conseil. Le texte complète les dispositions de la loi sur les finances de l’Etat et de son règlement, selon lesquelles, faute de budget approuvé pour 2026, seules les dépenses indispensables peuvent être engagées.

Et ce pour autant qu'elles restent "dans les limites du budget 2025", a indiqué mercredi le gouvernement. Ces règles sont applicables à l’engagement des dépenses de fonctionnement et à la réalisation des investissements en cours.

Les nouvelles dépenses de fonctionnement et les nouveaux investissements sont gelés ou revus à la baisse en principe, jusqu’à l'adoption d'un budget prévue au 1er juillet. Ce dernier fait l'objet d'un référendum lancé par le PS.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Quatre mesures pour renforcer la formation professionnelle

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Un renforcement de la formation professionnelle supérieure a pour but de pallier la pénurie de main-d'oeuvre qualifiée (illustration). (© Keystone/SALVATORE DI NOLFI)

La formation professionnelle supérieure doit être renforcée en Suisse. Suivant le Conseil des Etats, le National a adopté mercredi par 168 voix contre 24 un projet visant à améliorer l'attrait des écoles supérieures, notamment grâce à de nouveaux noms de diplômes.

Les diplômes de la formation professionnelle supérieure seront complétés avec les termes "Professional Bachelor" et "Professional Master". Ces compléments de titre sont importants afin que les titulaires puissent signaler, en particulier à l'étranger, que leur diplôme relève du niveau tertiaire, a souligné Katja Riem (UDC/BE) pour la commission. Et d'ajouter que les titres existants dans les langues nationales sont pleinement maintenus.

C'est l'une des quatre mesures proposées par le gouvernement en faveur des écoles supérieures. Le projet prévoit aussi l'ajout de l'anglais comme possible langue d'examen supplémentaire pour les examens professionnels fédéraux et professionnels fédéraux supérieurs, comme cela est déjà le cas pour les autres diplômes du degré tertiaire.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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