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Suisse

Ignazio Cassis prendra les rênes de la Confédération

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Ignazio Cassis pourrait profiter de son année présidentielle pour regagner en popularité (archives). (© KEYSTONE/KEYSTONE AFP POOL/FABRICE COFFRINI)

Ignazio Cassis présidera la Confédération pour la première fois en 2022. L'Assemblée fédérale l'a élu mercredi par 156 voix sur 197 bulletins valables. Le PLR tessinois de 60 ans succède à Guy Parmelin.

"Primus inter pares" dès le 1er janvier, Ignazio Cassis entend placer la Suisse, et non le monde, au coeur de son mandat. En pleine cinquième vague, le pays est de plus en plus polarisé.

"La pandémie de coronavirus a touché chacun d'entre nous. Elle a pointé ce qui nous sépare: les malades et les bien portants, les jeunes et les moins jeunes, les vaccinés et les non vaccinés, les centralistes et les fédéralistes", a relevé le ministre lors de son discours devant l'Assemblée fédérale. "Elle nous a séparés, mais elle ne nous a pas divisés. Et elle ne le fera pas."

"Le combat entre l'homme et les virus existe depuis la nuit des temps. Mais nous sommes toujours retombés sur nos pieds", a poursuivi l'ancien médecin cantonal, jusqu'ici relativement effacé sur le dossier. "Le virus restera, mais la crise prendra fin."

Ode à la pluralité

Face à l'impatience et la polarisation grandissantes de la population, le président élu a appelé à l'unité. L'année à venir sera une année d'écoute réciproque. "L'enjeu sera de nous redécouvrir plus forts et unis que jamais."

La pluralité, que la Suisse connaît bien à travers ces différentes langues, cultures, religions et courants politiques, est parfois laborieuse et inconfortable, a-t-il reconnu. "Mais c'est aussi une grande richesse." Elle permet de trouver de bonnes idées et est une source d'innovation.

"La diversité est notre moteur et notre raison d'être", a assuré le libéral-radical. Elle permet de nous mettre dans la peau de l'autre et de trouver des compromis.

Dossier européen toujours ouvert

Outre la crise du coronavirus, les relations avec l'Union européenne occuperont également une grande partie de son mandat présidentiel. Ignazio Cassis devra renouer le dialogue avec le principal partenaire de Berne après l'abandon de l'accord-cadre.

Une tâche qui s'avère difficile. Bruxelles ne semble pas décolérer et refuse tout nouvel accord d'accès au marché sans régler auparavant la question institutionnelle.

Devant les médias, Ignazio Cassis a semblé mal à l'aise sur la question. "Il n'existe pas de solution magique prête à l'emploi." Avoir de bonnes relations avec les pays européens voisins et établir un agenda commun avec Bruxelles figurent toutefois parmi ces objectifs pour l'année 2022.

La présidence offrira encore au sexagénaire une visibilité accrue bienvenue, alors que le deuxième siège du PLR au Conseil fédéral est sous pression avec la poussée verte aux dernières élections. Le Tessinois, plus controversé que sa collègue de parti Karin Keller-Sutter, est dans leur ligne de mire.

Score pas brillant

Une inimitié qui se ressent dans son score, plutôt mauvais. Le ministre ne coiffe pas pour autant le bonnet d'âne. C'est Micheline Calmy-Rey qui a réalisé la pire élection avec 106 voix en 2011. A l'inverse, le record est détenu par Jean-Pascal Delamuraz et Ueli Maurer. Tous deux ont obtenu 201 voix en 1988, respectivement 2018.

Ignazio Cassis est le cinquième Tessinois à la présidence de la Confédération. Le précédent italophone à ce poste était Flavio Cotti. Le démocrate-chrétien a occupé la fonction en 1991, puis en 1998. Au total, le canton a eu huit représentants au Conseil fédéral.

Alain Berset secondera Ignazio Cassis l'année prochaine. Il a été élu vice-président par 158 voix sur 204 bulletins valables. Le socialiste fribourgeois devrait ainsi devenir président de la Confédération en 2023 pour la troisième fois.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Moutons: Le Valais intensifie sa lutte contre le piétin

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Le piétin est une maladie bactérienne touchant les moutons, entraînant une inflammation purulente des onglons et accompagnée de fortes douleurs. Elle est encore répandue aujourd’hui et touche environ un mouton sur cinq (image symbolique). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Valais intensifie son engagement contre le piétin, une maladie bactérienne douloureuse touchant les moutons, qui entraîne une inflammation purulente des onglons. Sur les cinq prochaines années, le Valais va investir plus d'un million de francs dans cette lutte, coordonnée au niveau national, mais dont l'exécution est confiée aux cantons.

Actuellement, cette maladie touche environ un mouton sur cinq. L'objectif est de réduire la prévalence de la maladie à 1% d'ici 2029, explique lundi le canton dans un communiqué.

Concrètement, pendant les cinq ans à venir, tous les troupeaux d’ovins, dont l’enregistrement est obligatoire auprès de la banque de données sur le trafic d’animaux (BDTA), feront chaque année l’objet d’un prélèvement d’échantillons. Celui-ci aura lieu entre le 1er octobre et le 31 mars.

Si le test se révèle positif, les troupeaux doivent être assainis aux frais de leur exploitant. Cela consiste d'abord à veiller aux soins corrects (parage) des onglons des animaux; chaque bête du troupeau doit ensuite passer dix minutes dans un pédiluve, un bassin contenant un produit désinfectant; enfin les exploitants doivent prendre toutes les mesures d'hygiène nécessaire pour éviter une réinfection, détaille le vétérinaire cantonal Eric Kirchmeier, conscient que cela représente un "certain défi".

C'est aussi un défi pour le canton et ses partenaires qui doivent vérifier tous les troupeaux en six mois, ajoute-t-il. Si un troupeau n'a pas été contrôlé, il sera considéré comme potentiellement contaminé et mis sous séquestre, c'est-à-dire qu'il ne pourra pas être mis en alpage communautaire par exemple, explique Eric Kirchmeier.

Plus de 35'000 têtes

Si l'assainissement est à la charge de l'exploitant, le canton paie tout ce qui concerne les contrôles, les tests et les aspects administratifs. Les détenteurs d'ovins participent, eux, avec une somme allant de 30 à 90 francs par troupeau selon la taille de celui-ci.

"Cette participation a été décidée au niveau fédéral, parce que cette lutte était voulue par les associations d'élevages d'ovins de Suisse", précise le vétérinaire cantonal. Le canton du Valais figure parmi les quatre cantons suisses les plus importants en matière d’élevage ovin. Il compte plus de 35’000 têtes de bétail. Le piétin des moutons n'est pas dangereux pour l'homme.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Le National maintient 1,15 milliard pour alléger la dette des CFF

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Les CFF ont enregistré de grosses pertes durant la pandémie de Covid-19 (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La Confédération doit verser 1,15 milliard de francs aux CFF pour compenser les pertes subies durant la crise du Covid-19. Le National a maintenu lundi sa première décision alors que le Conseil des Etats n'a pas confirmé ce montant.

Par 97 voix contre 92, les députés ont confirmé le versement de 1,15 milliard de francs. Le PLR et l'UDC proposaient 600 millions. Pour Martin Candinas (Centre/GR), "les CFF ont besoin d'être en bonne santé financière pour être forts". Il s'agit de garder le cap et ne pas faire dérailler les CFF.

Le montant correspond aux pertes du trafic grandes lignes que les CFF ont subies durant la pandémie, a rappelé Jon Pult (PS/GR). La majorité s’est ralliée à la version du Conseil fédéral.

Cet apport unique en capital correspond au mandat que lui a donné le Parlement, a rappelé la cheffe du Département fédéral des finances Karin Keller Sutter. Ce versement unique permettra de réduire l’endettement net de la compagnie.

Le Conseil des Etats doit à nouveau se prononcer.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Ensemble hospitalier de La Côte: formule spéciale pour les assurés CSS

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Les assurés CSS profiteront notamment d'un parcours de soins intégré (image d'illustration : ©PIXABAY / marionbrun)

L’ensemble hospitalier de la Côte s’associe à la CSS. Ensemble, ils proposeront une nouvelle formule dès le 1er janvier. L’idée : proposer aux clients de l’assureur-maladie CSS une offre spéciale.

Un traitement spécial pour les assurés CSS. L’ensemble hospitalier de la Côte a annoncé aujourd’hui le lancement d’une nouvelle offre, en collaboration avec l’assureur-maladie. L’idée est d’offrir un accompagnement personnalisé aux patients CSS. Ils pourront notamment profiter de soins intégrés pour organiser leur parcours médical, de d’avantage de prévention et d’un dossier électronique du patient. L’offre sera active dès le 1er janvier prochain.

Cela va-t-il représenter une économie pour l’ensemble hospitalier ? Réponse de Mikael de Rham, directeur général de l’Ensemble hospitalier de la Côte.

Mikael de RhamDirecteur général de l'Ensemble hospitalier de la Côte

La CSS, de son côté, assure que cette nouvelle offre ne rimera pas avec une augmentation des primes. Philomena Colatrella, CEO de la CSS.

Philomena ColatrellaCEO de la CSS

Cette nouvelle offre ne risque-t-elle pas de complexifier le paysage médical, notamment pour les personnes âgées ? Mikael de Rham, directeur général de l’Ensemble hospitalier de la Côte.

Mikael de RhamDirecteur général de l'Ensemble hospitalier de la Côte
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Suisse

Budget: le Conseil fédéral veut s'appuyer sur une large base

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"Nous voulons informer sur le processus prévu, mais ne donnerons pas d'informations sur le contenu des discussions à ce stade", a indiqué la présidente de la Confédération lors d'une conférence de presse à Berne avec sa collègue des finances Karin Keller-Sutter. (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Le Conseil fédéral souhaite prendre des décisions d'économies pour stabiliser le budget de la Confédération en s'appuyant sur une large base, a déclaré lundi Viola Amherd devant les médias. Elle s'exprimait après les deux premières tables rondes prévues sur le sujet.

Après qu'un groupe d'experts a présenté jeudi un rapport contenant plus de 60 mesures pour alléger le budget de la Confédération, ces tables rondes étaient destinées l'une aux partenaires sociaux, l'autre aux partis. Plusieurs ministres y ont participé.

"Nous voulons informer sur le processus prévu, mais ne donnerons pas d'informations sur le contenu des discussions à ce stade", a précisé la présidente de la Confédération lors d'une conférence de presse à Berne avec sa collègue des finances Karin Keller-Sutter.

"C'est confidentiel", a répondu Mme Amherd à une question. "Tout le monde doit pouvoir s'exprimer librement".

Une troisième discussion avec les représentants des cantons doit avoir lieu mardi. Le Conseil fédéral prendra ensuite des décisions et mettra un projet en consultation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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