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Suisse

Ignazio Cassis rencontrera Maros Sefcovic le 15 novembre

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Première rencontre à haut niveau entre la Suisse et l'UE le 15 novembre (photo symbolique). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Ignazio Cassis rencontrera le 15 novembre le vice-président de la Commission européenne Maros Sefcovic, en charge du dossier suisse. C'est le premier pas d'une reprise du dialogue politique au plus haut niveau depuis la fin des négociations sur l'accord-cadre.

Ignazio Cassis a annoncé ce rendez-vous vendredi sur Twitter. "Je me réjouis de cette première rencontre avec mon homologue le 15 novembre", écrit le chef de la diplomatie helvétique. "Notre but est de faire connaissance et de discuter de la voie à suivre dans notre relation mutuellement bénéfique".

La rencontre a été confirmée côté européen par le porte-parole en chef de la Commission européenne, Eric Mamer. "Cela sera l'occasion de discuter de l'état des relations entre la Suisse et l'UE suite à la nomination de M. Sefcovic comme vice-président de l'UE." Le Conseil fédéral a rompu unilatéralement les négociations sur l'accord-cadre le 26 mai.

Milliard de cohésion débloqué

Maros Sefcovic a été chargé du dossier suisse en septembre dernier. Jusque-là, c'était le commissaire autrichien Johannes Hahn qui en était responsable et qui a rencontré à plusieurs reprises Ignazio Cassis.

A sa nomination, M. Sefcovic avait déclaré que l'UE "souhaite entretenir les meilleures relations possibles avec la Suisse", mais que des "questions fondamentales" devaient être clarifiées. Il évoquait notamment les paiements de cohésion en souffrance, mettant dans la balance la participation de la Suisse au marché intérieur.

Le Slovaque avait aussi appelé à des conditions de concurrence équitables en allusion aux aides d'Etat. Il avait à nouveau critiqué l'absence de mécanisme pour régler les conflits. C'était la première fois qu'un haut représentant de l'UE exprimait clairement la position européenne depuis la fin des négociations sur l'accord institutionnel.

Depuis, le Parlement fédéral a donné son feu vert au milliard de cohésion. Une décision saluée par Bruxelles. Au total 1,302 milliard de francs doivent être libérés. Berne espère avec ce geste amener Bruxelles à se monter plus conciliante pour les nombreux dossiers bloqués.

Berne sur la voie bilatérale

La Suisse et l'UE ont déjà eu une première rencontre au niveau des ambassadeurs à la mi-septembre. La secrétaire d'Etat Livia Leu s'est rendue à Bruxelles pour une visite de travail. Le Conseil fédéral a quant à lui répété à plusieurs reprises qu'il souhaitait poursuivre la voie bilatérale et restait un partenaire fiable et engagé de l'UE.

Il a plaidé pour un dialogue avec Bruxelles englobant tout le spectre des relations entre les deux parties. Actuellement, plusieurs accords sont menacés de ne plus être actualisés comme celui sur la suppression des obstacles techniques au commerce (MRA).

Pour le programme de recherche Horizon, la Confédération a déjà décidé de financer elle-même les chercheurs suisses qui y participent. La Suisse est en effet considérée comme un pays tiers non associé. Berne aspire à une pleine participation à l'ensemble du paquet Horizon avec le statut d'Etat associé.

Cantons actifs

Les cantons sont aussi inquiets des futurs développements avec l'UE. Jeudi et vendredi, le président de la Conférence des gouvernements cantonaux (CdC), le conseiller d’Etat Christian Rathgeb (GR), a effectué une visite à Bruxelles. Il a rencontré des membres du Parlement européen ainsi que des représentants d’Etats membres et de régions de l’UE.

Les échanges ont porté sur la situation des relations après l’arrêt des négociations sur l'accord institutionnel. Il s'agit pour les cantons d'adopter un nouvel état des lieux de politique européenne dans les 18 prochains mois.

Les cantons jugent crucial de garantir une base stable et clairement réglementée aux relations avec le principal partenaire économique de la Suisse. Ils estiment que le dispositif contractuel avec l’UE doit être préservé et développé.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Initiative populaire pour l'interdiction des armes nucléaires

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Les cartons remplis de signatures pour l'initiative en faveur de l'interdiction des armes nucléaires sont prêts à être remis à la Chancellerie fédérale. (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

La Suisse doit adhérer au Traité des Nations unies sur l'interdiction des armes nucléaires (TIAN). Un comité citoyen a déposé mardi auprès de la Chancellerie fédérale à Berne plus de 135'000 signatures dans ce but.

Le TIAN est entré en vigueur en 2021 et interdit les armes nucléaires en droit international. Il comble une lacune du droit international humanitaire: les armes nucléaires sont désormais explicitement interdites comme les autres armes de destruction massive.

La Suisse a participé aux négociations du traité, soutenu son adoption à l’ONU en 2017, et le Conseil national ainsi que le Conseil des Etats ont appelé le Conseil fédéral à y adhérer en 2018 par des majorités claires. Malgré cela, le Conseil fédéral refuse toujours d’y adhérer.

Sécurité en jeu

Le TIAN est l’instrument le plus pertinent pour garantir la sécurité à long terme, estime Annette Wildi, membre de l'Alliance suisse pour l'interdiction des armes nucléaires à l'origine de l'initiative et de la Campagne internationale pour l'abolition des armes nucléaires (ICAN).

Le traité correspond aux principes fondamentaux de la politique étrangère suisse et renforcerait la crédibilité de la Confédération dans le domaine de la diplomatie humanitaire. Cette initiative montre que le soutien pour l’interdiction des armes nucléaires est largement ancré dans la population.

La Suisse ne possède pas d’armes nucléaires, n'a pas l'intention d'en acquérir et n'est pas impliquée dans la dissuasion nucléaire; il n’existe donc aucune raison objective de rester à l’écart de cette interdiction, ajoute Joris Fricker du Groupe pour une Suisse sans Armée (GSsA).

Selon un récent sondage, 72% des citoyens interrogés se sont prononcés en faveur de l'adhésion au TIAN. Depuis son entrée en vigueur en 2021, près de cent pays ont adhéré à ce texte de l'Assemblée générale de l'ONU, dont 74 l'ont ratifié.

Le Conseil fédéral mise sur le TNP

Le Conseil fédéral a refusé une nouvelle fois de signer le traité en mars 2024, estimant que l'engagement de la Suisse en faveur d'un monde sans armes nucléaires dans le cadre du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) était plus conforme à ses objectifs.

Ce traité est en vigueur depuis 1977 et signé par 191 Etats membres, dont les puissances nucléaires que sont les Etats-Unis, la Russie, la Chine, la France et le Royaume-Uni. Le traité d'adhésion au TIAN lui n'est reconnu ni par les détenteurs d'armes nucléaires ni par la quasi-totalité des pays occidentaux et européens.

Selon le gouvernement, une adhésion au traité d'interdiction n'est en outre pas dans l'intérêt de la Suisse dans le contexte international actuel, où la sécurité est revenue au premier plan avec une nouvelle guerre en Europe.

Le comité d'initiative compte plusieurs personnalités comme l'ancienne conseillère fédérale Micheline Calmy-Rey ou le prix Nobel de chimie Jacques Dubochet. Des élus fédéraux y sont aussi actifs à l'image de la conseillère nationale Melanie Mettler (PVL/BE) ou du conseiller aux Etats Carlo Sommaruga (PS/GE).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Jacques Baud va interpeller l'Union européenne suite aux sanctions

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Jacques Baud, ici lors d'un événement en 2011 de la Fédération suisse des fonctionnaires de police avec l'ancienne conseillère fédérale Simonetta Sommaruga (à gauche) et la conseillère d'Etat saint-galloise de l'époque Karin Keller-Sutter (archives). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Jacques Baud va interpeller l'Union européenne (UE) pour contester les sanctions prises à son encontre dans le cadre de la guerre en Ukraine. L'ancien agent du Service de renseignements de la Confédération (SRC) est accusé de servir la propagande pro-russe.

Ses avocats vont s'adresser directement au Conseil de l'UE. Contacté mardi par Keystone-ATS, Jacques Baud précise qu'il souhaite aussi déposer un recours auprès de la Cour de justice de l'UE.

Vivant à Bruxelles, l'ex du SRC indique avoir reçu lundi un appel de l'ambassadrice suisse à la Haye." Elle m'a juste transmis des liens qui renvoient vers la page de l'UE qui traite de ces sanctions et des procédures de recours en général, que je connaissais déjà, mais ne m'a donné aucune information sur ce que la Suisse faisait ou comptait faire".

Lundi dans la NZZ, le Département fédéral des affaires étrangères avait indiqué "se renseigner auprès des autorités compétentes sur les voies de recours dont dispose M. Baud pour contester cette décision".

L'UE a sanctionné Jacques Baud le 15 décembre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Vaud: neuf districts sur dix touchés par la pénurie de logements

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Dans le canton de Vaud, neuf districts sur dix sont désormais touchés par la pénurie de logements (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La pénurie de logements dans le canton de Vaud gagne encore du terrain. Elle s'est péjorée avec un taux de vacance qui s'établit désormais à 0,94% en moyenne cantonale sur les trois dernières années (1,01% l'an dernier). Neuf des dix districts sont désormais concernés, dont nouvellement le district de la Broye-Vully.

Il y a pénurie, au sens de la loi, lorsque le taux global de logements vacants, à l'échelle du district, est durablement inférieur à 1,5%. Ce taux est déterminé en prenant la moyenne, sur les trois dernières années, du taux de logements vacants, rappelle le canton mardi dans un communiqué.

Pour la seule année 2025, le taux est de 0,89%. Avec un taux lissé sur les trois dernières années de 1,34 %, le district de la Broye-Vully est désormais lui aussi en situation de pénurie.

Seul le district d’Aigle ne connaît pas une situation de pénurie, avec un taux lissé de 1,58 %. Dès lors, les dispositions sur la préservation du parc locatif et le droit de préemption ne sont pas applicables pour ce district.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Le bitcoin toujours sous pression, à moins de 90'000 dollars

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Le bitcoin ne se remet pas du choc d'octobre (archives) (© KEYSTONE/Massimo Piccoli)

Le bitcoin peinait toujours à sortir mardi de l'ornière creusée en octobre, un choc qui a plongé le marché des cryptomonnaies dans l'incertitude quant à leur évolution. Les analystes n'excluent pas un nouvel effondrement à court terme.

Vers 09h20, la plus connue des cryptomonnaies reculait de 2,1% (cours sur 24h) à 87'552 dollars. En un an, le bitcoin a perdu 7,9% de sa valeur et se situait bien loin de son pic historique de début octobre à 126'198 dollars.

"Tant que le bitcoin reste sous son seuil de résistance entre 95'000 et 100'000 dollars, les risques de baisse persistent", écrit Tony Sycamore chez IG.

Son repli dans un contexte de hausse des actions et des cours de l'or, parallèlement à un dollar plus faible, est jugé décevant et "témoigne de la baisse de l'appétit pour le risque sur les marchés des cryptomonnaies qui persiste depuis le krach éclair d'octobre".

Le bitcoin a pourtant été l'un des actifs les plus performants au cours de neuf premiers mois de l'année, cumulant une progression de 35%, jusqu'à son pic à plus de 126'000 dollars juste avant sa chute, précipitée par les craintes d'une bulle dans l'intelligence artificielle.

Les répercussions de cette correction ont rendu incertaines les perspectives du bitcoin. "Une rupture sous le plus bas du 21 novembre à 80'537 dollars le mettrait aux prises avec son plancher proche des 75'000 dollars du 'jour de la libération'" américain, poursuit l'analyste.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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