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Coronavirus

Il faut accélérer le rythme des vaccinations, selon Alain Berset

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Le rythme des vaccinations doit encore s'accélérer, a déclaré lundi devant la presse le conseiller fédéral Alain Berset. (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Les mesures prises par les cantons et la Confédération depuis deux semaines n'ont pas déployé tous leurs effets", constate le ministre de la santé Alain Berset. "Il faut absolument accélérer le rythme des vaccinations", a-t-il déclaré lundi devant la presse.

Jusqu'à la fin de l'année, 3,3 millions de personnes en Suisse seront éligibles pour le "booster". Les cantons fournissent de gros efforts en ce sens. Il faut arriver à administrer 100'000 doses par jour.

"Nous ne savons pas ce que signifie le variant Omicron pour la population suisse, avec un âge médian de 42 ans, contre 27 ans en Afrique du Sud par exemple. C'est une grande différence", a souligné M.Berset.

Pour les enfants de 5 à 11 ans, ce sont 8 millions de doses qui devraient être disponibles en début d'année. Il s'agit de vaccins spécifiquement adaptés à cette tranche d'âge, ce n'est pas un vaccin pour adultes, a souligné Alain Berset.

Des informations et recommandations à la population doivent être fournies très prochainement par la Commission fédérale pour les vaccinations (CFV) et l'Office fédéral de la santé publique (OFSP), a précisé Virginie Masserey, cheffe de section à OFSP. "Les parents pourront alors prendre une décision en toute connaissance de cause". La Suisse compte 600'000 enfants dans cette tranche d'âge.

"Résultats pas si mauvais"

Interrogé sur le fédéralisme, parfois remis en question en temps de crise, le président de la Conférence des directeurs cantonaux de la santé Lukas Engelberger explique que chaque pays doit combattre la pandémie avec les instruments qu'il a. "En Suisse, c'est le fédéralisme. A ma connaissance, les pays centralistes ne sont pas dans une meilleure situation".

"Chez nous c'est plus compliqué", reconnait M. Engelberger, mais au final ce sont les résultats qui comptent. Et en Suisse, ils ne sont pas si mauvais.

"Ce n'est pas au milieu d'un combat qu'on change les règles", a ajouté M.Berset. C'est aussi une question de partage des responsabilités. Le contexte d'un canton à l'autre est différent, la Suisse connaît une immense diversité.

"Pas un frein"

Dans ce sens, "le fédéralisme n'est pas un frein": les consultations permettent d'avoir une discussion afin d'avoir une plus grande acceptation. La Suisse est le seul pays où la population s'est prononcée deux fois sur la gestion de la crise, a rappelé M. Berset.

Le travail et la collaboration sont intensifs avec la Conférence des directeurs cantonaux depuis deux ans. L'échange est continu. "Nous avons le même but: surmonter la pandémie".

Le bilan est somme toute positif, mais après la crise, il faudra bien sûr tirer un bilan, voir où ça a fonctionné et où ça n'a pas fonctionné. Questionné sur une fermeture totale temporaire comme en Autriche, le ministre de la santé répond qu'"on essaie d'être aussi ciselé que possible avec les mesures".

"Une société ouverte"

Par rapport à la situation d'il y a une année, "tout est resté ouvert", a rappelé le conseiller fédéral. "Notre but est une société ouverte et qui fonctionne, mais avec une surveillance de la situation sanitaire".

La situation reste toutefois tendue, rien qu'à cause du variant Delta, et notamment dans les hôpitaux. Il est donc indispensable que les cantons prennent des mesures plus sévères que la Confédération là où c'est nécessaire.

La rencontre lundi avec le président de la CDS était prévue depuis un moment, a encore ajouté M.Berset. Aucune décision n'a été prise sur la consultation lancée vendredi dernier: imposer la règle dite des 2G (vacciné ou guéri pour "geimpft oder genesen") ainsi que le port du masque à tous les espaces intérieurs ou la fermeture de certains établissements.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

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Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

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L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative

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Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Des chercheurs trouvent des traces de Covid long dans le sang

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Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". (© KEYSTONE/DPA/MARCUS BRANDT)

Une équipe de chercheurs zurichois a identifié une spécificité dans les protéines sanguines des personnes atteintes de Covid long. Elle pourrait servir à mieux diagnostiquer le problème et peut-être aussi à le traiter de manière plus ciblée.

Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". Chez les personnes infectées, dont 40 ont développé un Covid long, ils ont réexaminé le schéma sanguin après 6 et 12 mois.

Dans le sérum des personnes atteintes de Covid long, ils ont constaté une modification des protéines liées au système dit "du complément", qui fait partie du système immunitaire. Ce système, qui lutte contre les infections, ne revient pas comme il le devrait à l'état de repos après l'infection chez les cas de Covid long, a expliqué Onur Boyman, responsable de l'étude, à Keystone-ATS. Il provoque ainsi des dommages cellulaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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