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Coronavirus

Incertitudes autour de la réouverture de la frontière italo-suisse

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(KEYSTONE/Ti-Press/Pablo Gianinazzi)
L'Italie a décidé de rouvrir ses frontières aux touristes de l'Union européenne à partir du 3 juin. La quarantaine obligatoire sera également annulée. La décision a surpris en Suisse. Berne doit encore décider si elle accueillera aussi les voyageurs de la péninsule à cette date.

Les mesures italiennes ont été annoncées dans la nuit de vendredi à samedi, à l'issue d'un Conseil des ministres de près d'une dizaine d'heures autour du Premier ministre Giuseppe Conte. Elles pourraient néanmoins évoluer en fonction d'un éventuel risque épidémiologique.

"C'est une décision unilatérale de l'Italie, dont je prends connaissance", a réagi samedi la ministre de justice et police Karin Keller-Sutter sur les ondes de la radio alémanique SRF. Les Etats membres de Schengen n'en ont pas été informés.

"La Suisse décidera de manière autonome si elle autorise les personnes en provenance d'Italie à entrer sur son territoire à cette date", a précisé la conseillère fédérale. Selon elle, les autorités italiennes ont pris cette décision sous la pression économique.

Une réouverture des frontières avant la saison estivale est cruciale pour le tourisme, qui constitue l'un des principaux secteurs de l'économie italienne. La branche représente environ 13% du PIB.

La péninsule est toutefois l'un des pays les plus touchés d'Europe par le coronavirus. Plus de 224'000 personnes y ont été contaminées par la maladie Covid-19 et presque 32'000 personnes en sont décédées.

Consulter le Tessin

Une discussion entre Karin Keller-Sutter et la ministre de l'intérieur italienne Luciana Lamorgese est prévue dans les prochains jours. "Pour moi, il est aussi important de discuter de cette problématique avec le canton du Tessin qui a été fortement touché par la pandémie", a encore ajouté la conseillère fédérale.

Et la ministre de préciser qu'elle préfère une action coordonnée avec tous les pays voisins. La Suisse s'est déjà accordée avec l'Allemagne, l'Autriche et la France pour une réouverture totale des frontières au 15 juin si la situation sanitaire ne se détériore pas. La liberté de voyager vers ces trois pays sera alors rétablie.

Une décision saluée par le président d'Economiesuisse. "Le tourisme a besoin de cette perspective. Nous attendons que le Conseil fédéral précise les prochaines étapes le 27 mai", a indiqué Heinz Karrer dans un entretien avec l'hebdomadaire alémanique Sonntagsblick.

Selon lui, les téléphériques aussi doivent pouvoir rouvrir dès le 8 juin: "Cela va de pair avec l'ouverture des frontières: le tourisme domestique seul ne peut pas compenser les pertes des derniers mois."

Couples réunis

Des assouplissements aux frontières ont déjà été mis en place ce week-end avec l'Allemagne et l'Autriche. Les couples transfrontaliers peuvent de nouveau traverser la frontière. Visiter sa famille, assister à un mariage ou des funérailles, profiter de sa résidence secondaire ou de sa parcelle de terre est également possible.

Il est par contre toujours interdit de venir en Suisse ou d'aller dans les pays voisins pour faire du tourisme et des achats ou prendre de l'essence. Les contrôles aux frontières restent en vigueur. Ils sont basés sur une analyse des risques. Et les douaniers peuvent continuer à refuser l'entrée en Suisse aux personnes qui ne remplissent pas les conditions requises.

L'Administration fédérale des douanes a tiré samedi soir un premier bilan positif. La journée s'est déroulée paisiblement, a indiqué un de ses porte-paroles Matthias Simmen. Le trafic aux frontières s'est accru par rapport aux semaines précédentes, mais il ne représentait qu'environ un tiers de la circulation habituelle. Il n'a pas été question de tourisme d'achat.

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Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

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Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

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L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative

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Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Des chercheurs trouvent des traces de Covid long dans le sang

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Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". (© KEYSTONE/DPA/MARCUS BRANDT)

Une équipe de chercheurs zurichois a identifié une spécificité dans les protéines sanguines des personnes atteintes de Covid long. Elle pourrait servir à mieux diagnostiquer le problème et peut-être aussi à le traiter de manière plus ciblée.

Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". Chez les personnes infectées, dont 40 ont développé un Covid long, ils ont réexaminé le schéma sanguin après 6 et 12 mois.

Dans le sérum des personnes atteintes de Covid long, ils ont constaté une modification des protéines liées au système dit "du complément", qui fait partie du système immunitaire. Ce système, qui lutte contre les infections, ne revient pas comme il le devrait à l'état de repos après l'infection chez les cas de Covid long, a expliqué Onur Boyman, responsable de l'étude, à Keystone-ATS. Il provoque ainsi des dommages cellulaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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