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Économie

Julius Bär: la masse sous gestion se contracte après dix mois

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Julius Bär a vu sa masse sous gestion se contracter au terme des dix premiers mois de 2023, malgré une accélération des afflux d'argent nouveau. (archives) (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Le gestionnaire de fortune Julius Bär a vu sa masse sous gestion se contracter au terme des dix premiers mois de 2023, malgré une accélération des afflux d'argent nouveau.

Le groupe zurichois ne s'attend pas à réitérer la solide performance de l'année dernière au niveau du bénéfice net.

Fin octobre, l'établissement affichait une masse sous gestion de 435 milliards de francs, à comparer aux 441 milliards enregistrés fin juin, a-t-il annoncé lundi dans un communiqué.

Les afflux nets d'argent nouveau s'établissaient quant à eux à 10,3 milliards fin octobre, contre 7,1 milliards fin juin, soutenus par le recrutement de nouveaux conseillers clientèle. Julius Bär a enregistré des entrées d'argent importantes en provenance d'Europe de l'ouest, d'Asie (Hong Kong et Japon), du Moyen-Orient (Emirats arabes unis essentiellement) et d'Israël.

La marge brute a reculé pour s'établir à un niveau "supérieur à 89 points de base (pb)", après 93 pb fin juin. Le rapport entre les coûts et les revenus s'est dégradé à 68%, après un niveau "juste supérieur à 66%" fin juin. Ce repli a notamment été expliqué par la campagne de recrutement "de candidats de haut niveau dans les marchés clés".

Alors que la masse sous gestion est conforme aux attentes des analystes consultés par l'agence AWP, la marge brute et le ratio coûts-revenus les manquent.

Provisions sur crédits

La direction a averti qu'elle tablait sur un résultat net annuel inférieur à celui enregistré en 2022, année où elle avait inscrit un bénéfice net (IFRS) de 950 millions de francs, en raison d'une hausse des provisions sur crédits de 82 millions et une augmentation du taux d'imposition.

Fin juillet, la direction disait encore tabler pour l'ensemble de 2023 sur une marge brute entre 93 et 94 pb. Sur les dix premiers mois de l'année, la banque a recruté 75 nouveaux conseillers clientèle, sur la centaine qu'elle compte embaucher cette année. Elle dispose pour cela "de candidats prometteurs".

D'ici 2025, la banque zurichoise escompte par ailleurs une marge avant impôts ajustée de 31 pb et un ratio coûts-revenus inférieur à 64%. La croissance du bénéfice avant impôts ajusté devrait dépasser les 10% entre 2023 et 2025, période pendant laquelle le rendement des fonds propres est attendu au-dessus de 30%.

Julius Bär veut également réaliser 120 millions de francs d'économies brutes d'ici 2025, notamment en rationalisant sa présence géographique, en améliorant son efficacité et en optimisant son organisation. La réduction des coûts doit favoriser un investissement de 400 millions de francs dans la technologie entre 2023 et 2025.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

IA: accord financier entre l'éditeur Axel Springer et Microsoft

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Le service en ligne du quotidien allemand est le dernier de l'éditeur Axel Springer à entrer dans la collaboration avec Microsoft (Photo d'illustration). (© KEYSTONE/DPA/CHRISTOPH SOEDER)

Le groupe allemand Axel Springer, éditeur du tabloïd Bild, a annoncé lundi approfondir son partenariat avec l'éditeur de logiciels Microsoft dans l'intelligence artificielle, en se faisant rémunérer contre mise à disposition de contenus.

Ce partenariat stipule notamment que "Axel Springer travaillera avec Microsoft pour tester des expériences de "chat" innovantes basées sur l'IA dans lesquelles les utilisateurs pourront être informés et interagir avec le contenu journalistique d'Axel Springer", selon un communiqué.

Cette mise à disposition de contenus pour les produits Microsoft rapportera une rémunération financière à Axel Springer, qui n'est pas précisée dans le communiqué.

Par ailleurs, la collaboration existante sur des projets d'IA tels que l'assistant IA Hey_, alimenté par les services de cloud Azure OpenAI, va être étendue.

"Cette nouvelle génération d'IA transforme presque tous les aspects du travail et de la vie, y compris la façon dont les gens recherchent et consomment du contenu en ligne", a commenté Satya Nadella, PDG de Microsoft.

Ces partenariats dans l'IA "sont cruciaux pour préserver et promouvoir un journalisme indépendant et un paysage médiatique prospère", a quant à lui déclaré Mathias Döpfner, PDG d'Axel Springer.

La collaboration entre Microsoft et Axel Springer existe depuis plus de 15 ans et a commencé avec des accès de contenus du quotidien Die Welt, avant d'être élargie à d'autres titres comme Business Insider et Politico, et désormais le site en ligne du quotidien populaire Bild.

Il s'agit du deuxième partenariat majeur conclu par Axel Springer dans l'intelligence artificielle, après celui annoncé en décembre avec OpenAI, le créateur californien de ChatGPT, qui va le rémunérer pour fournir des résumés d'articles du groupe de médias en réponse aux requêtes d'utilisateurs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Travail au noir en Valais: 573 entreprises contrôlées en 2023

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Les contrôles dans le secteur des remontées mécaniques, qui s'est doté en 2023 d'un contrat-type de travail après des révélations de dumping salarial, vont se poursuivre en 2024 (image d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

En 2023, l'inspection valaisanne de l'emploi a contrôlé 573 entreprises avant tout dans les secteurs de la construction et de l'hôtellerie-restauration. Le nombre de dénonciations au Ministère public a quasi doublé par rapport à 2022.

Selon le rapport annuel du Service de protection des travailleurs et des relations du travail (SPT) publié lundi, en 2023, sur les 573 entreprises contrôlées, 225 enquêtes ont été menées en raison d'un signalement au SPT (contre 175 en 2022). Les 348 autres ont été vérifiées dans le cadre de contrôles spontanés (514 en 2022).

Au total, le SPT a repéré 549 infractions (plusieurs infractions peuvent concerner une même entreprise) liées au travail au noir et aux abus à l'aide sociale. Sur ce nombre, 198 situations ont été dénoncées au Ministère public (101 en 2022).

"En augmentant le nombre d'enquêtes liées à des signalements de mauvaises pratiques, on a pu sensiblement augmenter le nombre de dénonciations pénales. Ces enquêtes bien que plus chronophages sont aussi plus efficaces que des contrôles spontanés", explique à Keystone-ATS Nicolas Bolli, chef du SPT.

Pertes colossales

Selon le rapport annuel, plus d’1,2 milliard de chiffre d’affaires n'est pas déclaré en Valais. "Les conséquences directes du travail au noir sur l’emploi, mais aussi sur les pertes qui en découlent en matière d’impôts et de cotisations sociales, sont colossales".

Le travail au noir génère des distorsions de concurrence néfastes pour les entreprises et les conditions de travail et de salaire des travailleurs, poursuit le SPT.

Les remontées mécaniques

Le SPT a aussi mené des contrôles auprès de 224 entreprises suisses (1942 employés.) Parmi celles-ci figurent notamment huit entreprises de remontées mécaniques.

Les contrôles dans le secteur, qui s'est doté en 2023 d'un contrat-type de travail prévoyant des salaires minimaux, après des révélations de dumping salarial, ne sont pas terminés: "en 2024, nous continuerons à nous assurer que toutes les entreprises de la branche respectent ces minimas", prévient Nicolas Bolli.

Selon les informations dont il dispose, "le contrat-type paraît bien respecté. Le soutien des associations professionnelles de la branche, ainsi que la nécessité de respecter les salaires en vigueur afin d’obtenir des aides publiques, favorisent sa mise en application".

L'e-badge en bonne voie

Le projet e-badge, en discussion depuis plusieurs années est en bonne voie. "L'entreprise informatique qui doit se charger de développer cette solution a été choisie. L'objectif est que l'e-badge fonctionne au 1er janvier 2025", note Nicolas Bolli qui parle "d'un travail colossal pour son service, mais amplement nécessaire pour protéger les ouvriers".

Ce système permettra de vérifier presque en temps réel que l'employeur cotise aux assurances sociales, que ses ouvriers disposent le cas échéant d'un permis de travail et que leurs conditions salariales et de travail sont adéquates.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Implenia acquiert deux zones de développement à Zurich et à Morges

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Implenia veut transformer l'ancien site commercial de Morges en un quartier urbain, avec des locaux commerciaux modernes. (archive) (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

La division immobilier d'Implenia a acquis au premier trimestre 2024 deux terrains à bâtir, à Zurich-Seebach et à Morges. Leur valeur totale est d'environ 40 millions de francs et leur valeur de marché après achèvement d'environ 110 millions de francs.

Implenia compte y développer des immeubles résidentiels, complétés à Morges par des surfaces commerciales, précise le groupe lundi dans un communiqué.

A Zurich, une soixantaine de nouveaux appartements doivent être construits à proximité immédiate du n½ud de transport de la gare d'Oerlikon. Le dépôt de la demande de permis de construire est prévu pour la fin de l'année 2024, fait savoir Implenia.

A Morges, le terrain se situe à la rue de Lausanne, au bord du Léman. Implenia prévoit d'y construire de nouveaux immeubles résidentiels sur une surface nette d'environ 2500 m2, ainsi qu'environ 1000 m2 de surfaces locatives résidentielles et environ 600 m2 de surfaces locatives commerciales, détaille la société.

"Le plan de développement prévoit la transformation de l'ancien site commercial en un quartier urbain avec des appartements et des locaux commerciaux répondant aux normes énergétiques les plus strictes", ajoute-t-elle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Nant de Drance a bouclé sa première année complète d'exploitation

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La centrale hydro-électrique de Nant de Drance se situe 600 mètres sous terre (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Nant de Drance, la centrale de pompage turbinage de Finhaut (VS), a bouclé sa première année complète d'exploitation. En 2023, les six machines ont fonctionné pendant près de 18'900 heures.

Pour l’exercice écoulé, "la production s’est élevée à 1010 GWh et la consommation pour le pompage à 1222 GWh, des valeurs qui correspondent à une cinquantaine de remplissages de la retenue supérieure du Vieux Emosson", a indiqué récemment Nant de Drance SA dans un communiqué.

Contactée lundi pour savoir si ces chiffres répondaient aux projections de fonctionnement, Nant de Drance répond que ces dernières, "réalisées il y a une vingtaine d'années, ne correspondent plus à la réalité des marchés de l’énergie d’aujourd’hui". La société précise toutefois que les machines "ont fait preuve d’une fiabilité et d’une disponibilité supérieures aux attentes".

Assemblée le 28 mai

Lors de sa séance du 26 avril 2024, le Conseil d'administration de Nant de Drance SA a par ailleurs approuvé les comptes de l’exercice 2023 à l’attention de l’Assemblée générale prévue le 28 mai. Les charges de l’exercice 2023, couvertes par les actionnaires de la société, se sont élevées à 119,3 millions de francs, et la part des fonds propres représente 22,37 % du total du bilan, note encore la société.

Société de partenaires

Nant de Drance SA est gérée comme une société de partenaires regroupant l'énergéticien vaudois Alpiq (39%), les CFF (36%), les services industriels de Bâle-Ville (15%) et les Forces motrices valaisannes (10%). Chaque actionnaire dispose de capacités de production et de pompage proportionnellement à sa participation au capital-actions. En contrepartie, chacun d'entre eux s’engage, dans les mêmes proportions, à couvrir les charges annuelles (maintenance, amortissements, redevances hydrauliques, intérêts, etc.).

"En conséquence, les résultats publiés ne reflètent pas la performance économique de Nant de Drance SA, la flexibilité de la centrale étant valorisée exclusivement par ses actionnaires sur les marchés de l’électricité", précise le communiqué.

La centrale hydro-électrique de Nant de Drance étant entrée en service en juillet 2022; 2023 constitue la première année complète d’exploitation des installations. Située 600 mètres sous terre, entre le barrage du Vieux-Emosson en amont et celui d'Emosson en aval, sur la commune de Finhaut, elle utilise la différence de 300 mètres environ entre les deux lacs artificiels pour produire de l'énergie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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