Économie
Julius Bär: la provision sur crédit liée à "une seule exposition"

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La provision sur crédit de 70 millions de francs enregistrée par Julius Bär, que la banque avait divulgué fin novembre, est principalement liée à "la plus grande exposition unique" dans son portefeuille de crédits privés.
La valeur totale de cette exposition s'élève à 606 millions de francs, répartie en trois prêts accordés "à des entités différentes au sein d'un conglomérat européen" non identifié, selon un communiqué publié lundi.
Selon des articles de presse, la banque aurait été affectée par les déboires financiers de l'investisseur René Benko, propriétaire du groupe Signa. L'Autrichien en difficultés et ses entreprises auraient obtenu des crédits de plus d'un demi-milliard de francs chez Julius Bär, avait récemment affirmé le portail d'information Inside Paradeplatz. La banque zurichoise aurait financé il y a quatre ans l'achat des grands magasins Globus par M. Benko et ses partenaires thaïlandais.
Les prêts à cette entité sont garantis par des contreparties liées à de l'immobilier commercial et au secteur du luxe. Le gestionnaire de fortune a indiqué avoir "pris des mesures pour protéger ses intérêts et préserver la valeurs des contreparties". Ce portefeuille de crédits doit maintenant être restructuré, sans plus de précision.
Même dans le cas éventuel d'une perte totale sur ce portefeuille de crédits, le ratio de fonds propres durs (CET 1) du groupe serait supérieur à 14% et la banque "serait nettement profitable", a-t-elle affirmé.
Julius Bär encore solide
Fin octobre, le portefeuille de crédits privés s'élevait au total à 1,5 milliard de francs et l'ensemble des prêts accordés par la banque à 41 milliards. Les deux autres plus importants prêts à des particuliers s'élèvent à 216 millions et 140 millions et ne sont pas liés au secteur immobilier.
"Nous regrettons qu'une seule exposition a créé des incertitudes pour nos actionnaires", a dit le directeur général Philipp Rickenbacher, cité dans le communiqué, ajoutant que l'établissement zurichois "est très bien capitalisé", le ratio de fonds propres durs CET 1 se situant à 16,1% fin octobre. Face à ces difficultés, le patron a indiqué que le groupe allait revoir son activité de prêt aux particuliers fortunés.
Fin novembre, la banque avait averti qu'elle tablait cette année sur un résultat net annuel inférieur à celui enregistré en 2022, année où elle avait inscrit un bénéfice net (IFRS) de 950 millions de francs, en raison d'une hausse des provisions sur crédits de 82 millions et d'une augmentation du taux d'imposition.
Julius Bär a dans la foulée confirmé son objectif de reverser environ la moitié du bénéfice net ajusté aux actionnaires, le dividende par action devant au moins être comparable à celui de l'exercice précédent.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Italie: l'inflation baisse à 1,7% sur un an en mai
L'inflation en Italie a légèrement ralenti sur un an en mai à 1,7%, en raison notamment de la baisse des prix de l'énergie, a indiqué vendredi l'Institut national des statistiques (Istat).
L'inflation dans la péninsule était de 1,9% sur un an en avril, en dessous de l'objectif de la Banque centrale européenne (BCE) de 2% d'inflation.
"Le ralentissement est influencé par (...) l'accentuation de la baisse" des prix de l'énergie non réglementée "(-4,3% contre -3,4% le mois dernier)" a écrit l'Istat dans une note.
Si les produits alimentaires, dont le coût en Italie avait fortement augmenté lors de la vague inflationniste qui a débuté en 2021, ont vu leur prix continuer à augmenter, ils l'ont fait moins rapidement qu'en avril pour ceux non transformés, (+3,7% contre +4,2%).
Mais l'inflation sur les produits alimentaires transformés est repartie à la hausse en mai, ce qui a eu notamment pour conséquence d'augmenter le prix du "chariot de courses" calculé par l'Istat (+3,1% après +2,6% en avril).
Selon le Fonds monétaire international (FMI), l'inflation en Italie devrait rester en moyenne autour de 1,7% sur l'année 2025, avant de "converger vers l'objectif de la BCE de 2% en 2026", écrivait-il dans une note jeudi.
L'inflation a stagné à 2,2% en avril dans la zone euro et elle est désormais susceptible de tomber sous la barre des 2% beaucoup plus tôt que prévu par la BCE.
Cette dernière s'est dite confiante en avril que le combat contre l'inflation élevée était en passe d'être gagné, justifiant une nouvelle baisse des taux en dépit des incertitudes liées aux droits de douane américains.
Elle a réduit en avril son taux de dépôt, qui fait référence, de 25 points de base, à 2,25 %, tout en retirant de sa communication l'engagement à maintenir une politique de taux "restrictive" qui freine l'économie.
Ce premier aperçu de l'inflation en Italie en mai devra être confirmé par une nouvelle estimation qui sera publiée à la mi-juin.
L'Allemagne et les Etats-Unis publieront également vendredi l'indice de leurs prix à la consommation sur le mois.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Légère embellie en mai sur les perspectives économiques helvétiques
L'économie helvétique a vu en mai se dissiper quelque peu les nuages accumulés sur ses perspectives. Le baromètre conjoncturel compilé par la faculté dédiée de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich pointe toutefois toujours en-deçà de sa moyenne sur le long terme.
L'indicateur a récupéré 1,4 point pour s'établir à 98,5 points, porté notamment par le secteur secondaire. A l'inverse, la demande extérieure et la consommation privée livrent des signaux de fébrilité, indique le Centre de recherches conjoncturelle dans sa publication périodique vendredi.
Les sous-composantes industrielles de la chimie-pharmacie, du bois, du verre, de la pierre, de l'alimentation ou encore de la papèterie et imprimerie ont tous retrouvé des couleurs. Industrie textile et métallurgie par contre ont bu la tasse.
Publié depuis 1970, le baromètre conjoncturel du KOF est calculé sur la base des chiffres de l'Office fédéral de la statistique (OFS) et du Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco). Il prend en considération plus de 500 variables.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
UBS vend l'unité de fonds spéculatifs O'Connor à Cantor Fitzgerald
La division américaine de gestion d'actifs du géant bancaire UBS a cédé son unité de fonds spéculatifs O'Connor à Cantor Fitzgerald. La transaction, dont les détails financiers n'ont pas été dévoilés, devrait être finalisée au cours du quatrième trimestre 2025.
La vente porte sur les six stratégies d'investissement d'O'Connor, qui représentent environ 11 milliards de dollars (9,1 milliards de francs) d'actifs sous gestion, a précisé UBS mercredi dans un communiqué. La banque ajoute que les équipes d'investissement et de support d'O'Connor seront transférées à la division Asset Management (CFAM) de Cantor Fitzgerald à la clôture de la transaction.
UBS Asset Management et Cantor Fitzgerald "travailleront en étroite collaboration afin d'assurer une transition en douceur pour les clients". Dans le cadre de l'accord, les deux sociétés établiront un accord commercial à long terme.
Le groupe UBS s'attend à tirer un bénéfice non quantifié après la conclusion de la transaction.
Début mai, les médias avaient déjà fait état de discussions sur une éventuelle vente de l'unité de fonds spéculatifs. UBS cherche des possibilités de réduire les risques dans son bilan, rapportait alors l'agence Bloomberg. Basée à Chicago, O'Connor a rejoint UBS il y a plus de 30 ans, en 1992.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Les caisses de pension ont atteint des taux de rémunération record
Les caisses de pension suisses ont bénéficié de la bonne performance des marchés financiers l'année dernière. Les taux de rémunération des avoirs de vieillesse ont atteint des niveaux élevés. Cependant, tous les assurés ne sont pas logés à la même enseigne.
Avec un taux moyen de 4,3%, les caisses de pension suisses ont atteint en 2024 un rendement des avoirs de vieillesse aussi élevé qu'en 2021, soit le deuxième meilleur taux de rémunération en 20 ans, selon l'analyse périodique de Swisscanto, filiale de la Banque cantonale de Zurich (ZKB), portant sur 507 institutions de prévoyance et publiée mercredi. Toutefois, les assurés n'en ont pas tous profité de la même manière.
Les écarts entre les institutions de prévoyance sont en effet considérables. L'an dernier, certains assurés ont reçu plus de cinq fois ce que d'autres ont perçu: 10% des caisses offrant les taux les plus bas n'ont reversé en moyenne que 1,75% aux assurés, à peine au-dessus du minimum légal de 1,25% de la LPP. À l'inverse, 10% des caisses avec les taux les plus élevés ont accordé aux assurés un impressionnant 8,25%, soit presque le double de la moyenne.
Les réserves des institutions de prévoyance ont également bénéficié de la bonne année boursière. Fin 2024, les caisses de pension privées affichaient un taux de couverture de 117%, soit le deuxième plus élevé des 25 dernières années. Même après les revers enregistrés sur les marchés boursiers d'avril 2025, les taux de couverture se sont rapidement redressés.
Le retrait en capital toujours plus populaire
L'an dernier, 61% des assurés ont perçu tout ou partie de leur avoir de prévoyance sous forme de capital. L'un des motivations est la fiscalité. Un autre motif possible est le niveau des rentes. Selon l'étude de Swisscanto, le taux de conversion n'est en revanche pas la principale raison des retraits en capital.
Dans certains secteurs, le retrait en capital est déjà nettement plus répandu que la rente: dans le secteur financier et des assurances, 42% des assurés retirent leur avoir vieillesse sous forme de capital, contre 28% qui choisissent la rente et 30% une forme mixte. Dans l'industrie manufacturière également, le capital (36%) devance légèrement la rente (35%).
À l'inverse, dans les secteurs de la santé et du social, la rente reste prédominante, et elle est même la plus populaire dans l'administration publique: 49% optent pour la rente, 21% pour le capital et 30% pour une solution mixte.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
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