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Économie

La BNS change la rémunération des avoirs à vue

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L'institut d'émission cessera, également à partir du 1er décembre, de rémunérer la différence entre les réserves minimales requises, pour les titulaires de compte soumis à l'obligation d'en détenir, et le numéraire détenu.(KEYSTONE/Michael Buholzer). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

La Banque nationale suisse (BNS) a procédé à des changements au niveau de la rémunération des avoirs à vue afin d'assurer la mise en oeuvre efficace de sa politique monétaire et réduire ses charges d'intérêts.

"Ces adaptations n'affectent en rien le cap actuel de la politique monétaire", précise lundi l'institut d'émission.

La BNS réduit le coefficient du seuil déterminant pour la rémunération à deux paliers des avoirs à vue. En outre, elle cesse de rémunérer les avoirs à vue que les banques détiennent pour satisfaire aux exigences en matière de réserves minimales.

À compter du 1er décembre 2023, la Banque nationale fait passer de 28 à 25 le seuil déterminant pour la rémunération des avoirs à vue des titulaires de compte de virement qui sont soumis à l'obligation de détenir des réserves minimales.

Jusqu'à ce seuil, les avoirs à vue sont rémunérés au taux directeur de la BNS. La part des avoirs à vue dépassant ce seuil est rémunérée au taux directeur de la BNS réduit de 50 points de base.

L'institut d'émission cessera, également à partir du 1er décembre, de rémunérer la différence entre les réserves minimales requises, pour les titulaires de compte soumis à l'obligation d'en détenir, et le numéraire détenu.

Jusqu'au seuil, les avoirs à vue excédant cette différence continuent d'être rémunérés au taux directeur de la BNS. L'intégralité des réserves minimales requises cessent de la sorte d'être rémunérées, qu'elles soient détenues sous forme de numéraire ou d'avoir à vue.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

"Discussions" entre Berne et la pharma, qui retient son souffle

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Roche et son président du conseil d'administration Severin Schwan (à gauche) sont en contact avec la Confédération (archives). (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

La Confédération mène des "discussions" avec les entreprises pharmaceutiques, dans le contexte des menaces que fait peser sur la branche la volonté de Donald Trump de réduire les prix des médicaments. Novartis et Roche multiplient les investissements aux Etats-Unis.

"Les départements concernés ont régulièrement des échanges avec toutes les branches économiques, la pharma également. Des discussions sont prévues en l'état actuel aussi", a indiqué dimanche à Keystone-ATS le Département fédéral de l'Intérieur, en réponse à l'annonce par le SonntagsBlick d'une réunion "au sommet" qui serait agendée à la rentrée entre le secteur de la pharma et la Confédération.

Lors de leur récent voyage à Washington, où ils ont tenté en vain d'éviter que Donald Trump n'impose une surtaxe douanière de 39% aux exportations suisses vers les Etats-Unis, Karin Keller et Guy Parmelin ont souligné les contacts étroits entre Berne et les milieux économiques. Le président de Roche Severin Schwan faisait partie des hauts dirigeants rencontrés outre-Atlantique par les ministres.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Echanges "très étroits" entre Berne et le monde économique

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Karin Keller-Sutter et Guy Parmelin ont rencontré plusieurs dirigeants d'entreprise avant leur rencontre mercredi avec le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio (archives). (© KEYSTONE/AP/Mark Schiefelbein)

La délégation suisse qui avait fait le voyage à Washington est de retour après ses entretiens sur les droits de douane aux Etats-Unis. Les négociations sont désormais menées sous l'égide du gouvernement et de l'administration fédérale, indique le Seco.

"L'administration fédérale a des échanges très étroits et réguliers à tous les niveaux avec l'économie suisse. Une telle collaboration a toujours été la marque de la Suisse et vaut dans ce cas également", a écrit le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco) à Keystone-ATS, en référence aux négociations sur les surtaxes douanières de 39% imposées par les Etats-Unis à la Confédération.

En plus de la présidente de la Confédération Karin Keller-Sutter, du ministre de l'Economie Guy Parmelin et de la secrétaire d'Etat aux questions financières internationales Daniela Stoffel, partis mardi à Washington et rentrés en Suisse jeudi après une visite express, la Suisse avait délégué dans la capitale américaine une délégation du Seco emmenée par sa cheffe Helene Budliger Artieda.

Hauts dirigeants économiques

Plusieurs très hauts dirigeants du monde économiques suisses étaient aussi de la partie. Avant sa rencontre mercredi avec le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio, Mme Keller-Sutter et sa délégation avaient rencontré des chefs d'entreprise suisses, dont Severin Schwan, président de Roche, ainsi qu'Alfred Gantner et Marcel Erni, fondateurs du fonds d'investissement Partners Group.

Le groupe, qui comptait également Daniel Jaeggi, président du négociant mondial en énergie et matières premières Mercuria, a discuté de la situation tarifaire, selon une source gouvernementale citée durant la semaine par Reuters. D'autres rendez-vous avec des dirigeants d'entreprises suisses implantées aux États-Unis avaient aussi été prévus.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Le président de Pilatus demande une exemption des droits de douane

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Le fabricant d'avions Pilatus, dans le canton de Nidwald, se fait du souci. (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Le fabricant d'avions nidwaldien Pilatus demande aux politiciens d'obtenir rapidement une exemption des droits de douane américains pour l'industrie suisse de l'aviation civile. Il fait valoir les exceptions qui auraient été accordées à l'UE et à la Grande-Bretagne.

Dans une interview à la Schweiz am Wochenende de samedi, le président du conseil d'administration de Pilatus Hansueli Loosli estime qu'une exemption pour l'avionneur devrait partie d'un éventuel accord entre la Suisse et les Etats-Unis. Cela remettrait l'entreprise à égalité avec ses concurrents.

L'entrée en vigueur des droits de douane de 39% qui frappent les exportations suisses vers les Etats-Unis depuis jeudi touchent très durement Pilatus, selon son président. Il n'est pas possible de reporter les droits entièrement sur les clients ni de les compenser avec des augmentations de productivité.

C'est pourquoi Pilatus a décidé vendredi de ne plus exporter provisoirement vers les Etats-Unis et va discuter avec commerçants et clients de la répartition des coûts supplémentaires.

M. Loosli ne songe pas à demander une aide de l'Etat. Pilatus gagnera provisoirement moins mais fera tout son possible pour s'adapter aux nouvelles données sans avoir à réclamer l'aide de l'Etat. A court terme, aucune mesure n'est prévue au siège de Stans.

Sur le plus long terme, il se pourrait qu'il soit nécessaire d'avoir recours au chômage partiel ou à des réductions de personnel via les fluctuations naturelles. M. Loosli espère que les politiciens obtiendront le plus rapidement que possible une réduction des droits de douane américains.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Les exportateurs d'or dans l'attente, le métal peut-être pas taxé

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La Suisse est un haut lieu du raffinage de l'or. (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Les exportations d'or aux Etats-Unis ne seront finalement peut-être pas taxées. La Maison Blanche prévoit de "publier un décret dans un futur proche pour clarifier les informations erronées concernant la taxation des lingots d'or", notamment.

Cette annonce d'un futur décret de clarification, transmise vendredi par l'afp, fait suite à une information des douanes américaines qui avait soulevé un vent de panique parmi les spécialistes et sur les marchés. Un document des douanes daté du 31 juillet mais rendu public vendredi indiquait que les lingots d'or d'un kilo et ceux de 100 onces seraient classés comme soumis à des droits de douane.

Il s'agirait en fait d'une "fausse information", a précisé plus tard l'agence Bloomberg, s'appuyant sur une déclaration d'un fonctionnaire qui a requis l'anonymat.

La Maison Blanche prévoit d'émettre prochainement un ordre exécutif pour clarifier les choses. En attendant, les craintes de voir l'or taxé ont fait s'envoler le cours du métal jaune vendredi soir à un nouveau record de 3534,10 dollars l'once (31,1 g), avant de retomber à 3461,40 dollars vers 20h, après la mise au point.

Pour la Suisse, haut lieu du raffinage d'or, une taxation de l'or représenterait un nouveau coup dur, au moment où la Confédération s'est vue infliger jeudi de lourdes surtaxes de 39% sur ses produits entrant aux Etats-Unis.

Les investisseurs ont toujours tenu jusqu'ici pour acquis que l'or était exempté, ainsi que les produits pharmaceutiques qui sont eux sous la menace d'une surtaxe séparée.

Les commerçants retiennent leur souffle

L'Association suisse des fabricants et commerçants de métaux précieux (ASFCMP) avait exprimé son inquiétude vendredi concernant une éventuelle taxation. Une imposition de l'or "rendrait son exportation vers les Etats-Unis économiquement non viable."

Désormais, "l'opinion dominante était que les métaux précieux refondus par les raffineries suisses et exportés vers les Etats-Unis pourraient être expédiés libres de droits de douane", estime l'Association suisse des fabricants et commerçants de métaux précieux (ASFCMP), ajoutant que la classification douanière des différents produits aurifères n'était pas toujours précise.

La faîtière est en discussions avec les autorités suisses, la London Bullion Market Association (LBMA), le World Gold Council (WGC) et des entités américaines clés. Elle rappelle au passage que le secteur "ne dépend pas" que du seul "important" marché étatsunien.

Devant les médias vendredi à Berne, la présidente de la Confédération Karin Keller-Sutter a déclaré que la Suisse avait été victime d'un mauvais timing concernant le calcul de son excédent commercial de près de 40 milliards de dollars avec les Etats-Unis, qui a poussé Donald Trump a fixé une surtaxe douanière de 39%. Ce calcul repose sur des chiffres de 2024, année où les exportations d'or de Suisse vers les Etats-Unis ont été particulièrement fortes en raison d'une demande boostée par les anticipations d'une taxe.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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