Rejoignez-nous

Économie

Les banques sur la retenue en matière de rémunération de l'épargne

Publié

,

le

Le bras financier du géant jaune notamment se tâte encore sur un "éventuel ajustement des taux", dans le sillage du nouveau relèvement du taux principal de la BNS. (archive) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Les banques commerciales actives en Suisse romande restent pour l'heure prudentes en matière d'augmentation des taux d'intérêt sur les comptes d'épargne et de prévoyance.

La Banque nationale suisse (BNS) a pourtant relevé le 22 juin à 1,75% son taux directeur. Voici un tour d'horizon des principaux établissements:

- Avec effet au 1er juillet, la Banque Migros a porté le taux d'intérêt du compte épargne bonus à 1,3%, alors que l'établissement du géant orange prévoit des ajustements pour d'autres comptes à compter du 1er août. Pour les comptes d'épargne, le taux passera de 0,4% à 0,55%, pour autant que les avoirs ne dépassent pas les 100'000 francs. Pour les comptes épargne-placement, jusqu'à concurrence du même montant, il atteindra 0,85%, contre 0,7% pour l'heure. Les comptes de prévoyance 3a se verront gratifiés de 0,7% d'intérêts (0,6% actuellement).

- UBS a adapté dès juillet le niveau de rémunération appliqué sur les comptes épargnes et prévoyance en francs de ses clients. Les comptes d'épargnes bénéficieront alors d'un taux de 0,75%, contre 0,5% actuellement sur des avoirs à concurrence de 50'000 francs, puis de 0,30% contre 0,25% pour les avoirs dépassant cette marque. L'établissement aux trois clés offrira en outre un coupon de 1,5% pour tout transfert de jusqu'à 250'000 francs d'argent nouveau, contre 1,0% pour des apports plafonnés à 100'000 francs. Les comptes de prévoyance 3a se verront gratifiés de 0,8% d'intérêt, contre 0,6% pour l'heure. Ceux de libre-passage seront rémunérés à 0,3%, contre 0,2%.

- Raiffeisen Suisse va relever ses taux d'intérêt sur les comptes d'épargne à partir du 1er août. L'établissement coopératif a souligné que ses filiales étaient autonomes et libres dans l'élaboration de leurs conditions. Le niveau du relèvement "sera décidé dans les prochains jours".

- Postfinance a indiqué avoir "pris connaissance du relèvement du taux directeur par la BNS et évalue un éventuel ajustement des taux".

- La Banque cantonale de Genève (BCGE) dit évaluer, au minimum une fois par mois, et adapter le cas échéant les taux de ses comptes en fonction de la situation. La rémunération des comptes d'épargne a été relevée depuis le début de l'année.

- La Banque cantonale du Valais (BCVs) a indiqué avoir "pris en considération" la récente décision de politique monétaire de la BNS. "Toute mise à jour de nos conditions fait l'objet d'un communication de notre établissement", a-t-elle ajouté. La BCVs avait la dernière fois relevé les taux d'intérêts de l'épargne et de la prévoyance le 1er juin.

- La Banque cantonale bernoise (BCBE) avait déclaré qu'elle décidera et communiquera prochainement sur l'augmentation des taux d'intérêt.

- La Banque cantonale des Fribourg évalue la question et "de nouvelles décisions quant à la répercussion de la hausse du taux directeur de la BNS sur les taux de la BCF seront prises prochainement avec effet au 1er août prochain".

- Quant à la Banque cantonale neuchâteloise (BCN), elle prévoit de répercuter la décision de la BNS à compter du 1er août sur les comptes d'épargne, la rémunération du Compte Epargne 3, par exemple, devant passer à 0,70%, contre 0,30% actuellement.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Économie

UBS de retour dans le vert au 1er trimestre

Publié

le

Alerte Info (© )

La banque UBS a enregistré un important bénéfice net de 1,8 milliard de dollars sur les trois premiers mois de 2024, son premier trimestre dans le vert après deux partiels consécutifs en perte. L'établissement a enregistré d'importants afflux de liquidités.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : awp / ats

Continuer la lecture

Économie

TPG: protocole d'accord accepté et préavis de grève levé

Publié

le

Un protocole d'accord a été accepté par le personnel des TPG, permettant de lever le préavis de grève (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A Genève, le personnel des TPG a accepté le protocole d’accord sur les conditions de travail négocié avec la direction. Il comprend entre autres une revalorisation salariale de 1,2% qui s’ajoute au 1% obtenu en janvier et la fin des tranches supérieures à 4h30 de conduite dès le 19 août (4 heures dès décembre 2025). Le préavis de grève est levé.

Le syndicat transfair ne peut que saluer ces résultats."Nous avons enfin été entendus", a déclaré lundi à Keystone-ATS Olivier Hählen, responsable de la Région Ouest et du partenariat social avec Transports publics genevois (TPG). "Même s’il n’est pas parfait, cet accord répond majoritairement aux revendications du personnel et reconnaît enfin la pénibilité du travail de conducteur ou conductrice".

Des compensations en temps sont prévues pour les quelque 1300 conducteurs que compte l'entreprise. L’avantage de cette mesure est qu’elle sera appliquée immédiatement, à partir du 1er juin. Elle correspond à plus de 3300 jours de congé supplémentaires qui seront accordés aux chauffeurs chaque année, précise le communiqué de transfair.

Deux cents conducteurs supplémentaires devraient être recrutés d'ici la fin de l'année, a relevé M. Hählen, revenant sur une information de Radio Lac. Entre autres mesures, les conducteurs pourront également réduire volontairement de 10% du taux d’activité et du salaire à partir de 59 ans, mais sans pénalisation pour la caisse de pension.

Même si le préavis de grève est levé, cela ne veut pas dire que tout est terminé: d’autres dossiers attendent les partenaires sociaux (caisse de pension, statut du personnel, refonte des horaires, etc.), avertit transfair.

Les négociations sur les conditions de travail se poursuivaient depuis début février. Un préavis de grève déposé fin janvier avait été suspendu suite à la signature d'un premier protocole d'accord entre les syndicats, la direction des TPG et le département de la santé et des mobilités. En avril, insatisfait des réponses à ses revendications, le personnel avait réactivé le préavis de grève. Il est désormais levé.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Économie

La BNS évalue des alternatives à son projet de monnaie numérique

Publié

le

Thomas Jordan, le président de la direction générale de la Banque nationale suisse (BNS) sur le départ, revendique une attitude proactive de l'institut d'émission helvétique sur le sujet de la monnaie numérique (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

La Banque nationale suisse (BNS) explore des alternatives à son projet d'émission de monnaie numérique de gros sur une plateforme idoine de l'opérateur de la Bourse suisse, visant à limiter les risques de fragmentation ou de gouvernance.

Le programme Helvetia III évalue depuis la fin de l'année dernière l'emploi par des établissements sélectionnés d'une monnaie numérique de banque centrale (MNBC) de gros pour régler des transactions en obligations tokénisées sur la plateforme SIX Digital Exchange (SDX) dédiée aux actifs numériques. Cette MNBC équivaut sur les plans économique et juridique aux dépôts à vue figurant au bilan de la BNS, a indiqué Thomas Jordan, président de la direction générale, selon le script d'un discours prononcé dans le cadre du sommet de l'innovation de la Banque des règlements internationaux (BRI).

Si elle permet d'éliminer les barrières dans une infrastructure financière pour l'heure cloisonnée, cette approche implique une délégation de certaines tâches liées à l'émission de monnaie de banque centrale à un acteur privé, en l'occurrence SIX. L'éventuelle multiplication des plateformes sur lesquelles pourrait être émise cette MNBC risque en outre de fragmenter la masse monétaire.

Entre réplique numérique et révolution privée

Le rattachement de la plateforme sur laquelle évolue la MNBC au système suisse de paiement interbancaire en temps réel (SIC) constituerait une alternative permettant à la monnaie de banque centrale de ne jamais quitter les comptes d'avoir à vue. Un tel mécanisme éliminerait ainsi les désavantages d'une fragmentation, comme ceux d'une délégation de responsabilités de banques centrales à un acteur privé. Il ne ferait toutefois que répliquer le processus actuel reposant sur la synchronisation et limiterait conséquemment le potentiel d'amélioration de la MNBC.

L'émission sur la plateforme d'une monnaie tokenisée privée - garantie contre le risque de faillite et intégralement couverte par des dépôts à vue - permettrait aussi de loger monnaie et actifs à la même enseigne. Ce scénario limiterait le besoin de synchronisation, sans cependant régler la question de la fragmentation. Une monnaie numérique privée ne relèverait en outre pas aussi directement de la responsabilité de la banque centrale qu'une MNBC ou les dépôts à vue et nécessiterait de ce fait une analyse préalable approfondie de la réglementation qu'il conviendrait d'y appliquer.

Sans s'aventurer pour l'heure à afficher une préférence pour l'une ou l'autre des options évoquées, le banquier central helvétique en chef sur le départ souligne que les expérimentations menées jusqu'ici suggèrent que toutes trois relèvent techniquement comme légalement du domaine des possibles.

Reconnaissant que la tokénisation d'actifs demeure un phénomène confidentiel, Thomas Jordan revendique une attitude proactive de l'institut d'émission helvétique qui - en collaboration avec des acteurs du secteur privé - examine comment ledit phénomène peut améliorer le fonctionnement du système financier.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Économie

Les entreprises tirent un bilan globalement positif pour 2023

Publié

le

Les entreprises genevoises tirent un bilan globalement positif pour 2023 (image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Les affaires ont bien marché à Genève en 2023. Selon l'Enquête conjoncturelle de la Chambre de commerce, d'industrie et des services de Genève (CCIG) publiée lundi, le niveau de satisfaction générale est en légère progression, dépassant les excellents niveaux de 2019 et 2022.

"2023 a été bonne à très bonne pour 47% des répondants (+7 points par rapport à 2022), en particulier dans les entreprises de plus de 100 collaborateurs et dans les secteurs du tourisme, de l’industrie, de l’énergie, de la finance et de l’horlogerie-bijouterie, relève la CCIG dans un communiqué. La satisfaction globale des entreprises s’établit ainsi à 3,3 sur 5 (+0,1 par rapport à 2022).

L’évolution du volume d’affaires est bonne, avec 55% des répondants qui annoncent une augmentation, alors que 24% d’entre eux enregistrent une diminution. Il en est de même pour la rentabilité. L'enquête a été menée entre février et mars 2024 auprès de 2167 entreprises avec un taux de réponse de 24%.

Sur le front de l’emploi, la proportion d’entreprises ayant embauché en 2023 est excellente à 34% (+ 4 points) alors que 12% (+3 points) ont indiqué une diminution, selon la CCIG. Les embauches ont été importantes pour toutes les entreprises comptant plus de dix employés. Les très grandes entreprises de plus de 500 collaborateurs ont été les plus nombreuses à recruter (57%).

"À l’heure du bilan, l’économie genevoise peut se réjouir d’une solide année 2023. Toutefois, les excellents résultats de plusieurs secteurs masquent parfois des difficultés importantes", nuance Vincent Subilia, directeur général de la CCIG, cité dans le communiqué.

Pour 2024, les prévisions sont plutôt optimistes bien qu’en léger repli comparé aux estimations faites pour 2023. Plus de la moitié des entreprises interrogées (54%) projettent une augmentation du volume d’affaires et 14% une baisse. Les perspectives de rentabilité s’inscrivent également en légère baisse tout en restant à un bon niveau.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Cancer

D’accord, vous jouissez d'une bonne santé, pourtant soyez vigilant quant à la fatigue engendrée par le surplus de travail actuel. Ne la laissez pas s’accumuler !

Les Sujets à la Une

X