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Suisse

La carapace a limité l'évolution des tortues

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Chez les tortues, le rapport entre la longueur de la carapace et celle des membres n'a pratiquement pas changé durant des millions d'années d'évolution (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La carapace des tortues freine fortement leur développement évolutif. Cela expliquerait le faible nombre d'espèces en comparaison avec d'autres groupes d'animaux, selon une étude fribourgeoise.

Bien que les tortues soient apparues il y a plus de 230 millions d'années, à l'époque du Trias, on n'en recense aujourd'hui que 350 espèces. En comparaison, il existe plus de 10'000 espèces d'oiseaux.

Pour leur étude publiée dans la revue Ecology & Evolution, Guilherme Hermanson et Serjoscha Evers, de l'Université de Fribourg (UNIFR), ont examiné la relation entre la taille corporelle et la longueur des membres chez les tortues. Ils montrent de quelle manière ces proportions restreignent le potentiel évolutif de ces animaux.

Alors que les membres des autres animaux grandissent et s'adaptent en fonction de la taille du corps, les tortues présentent une proportion fixe entre le corps et les membres.

"Les mesures que nous avons réalisées sur plus de 200 espèces de tortues, vivantes ou disparues, montrent que le rapport entre la longueur de la carapace et celle des membres n'a pratiquement pas changé au cours de millions d'années", explique M. Hermanson, cité mercredi dans un communiqué de l'UNIFR.

La carapace agit comme une "impasse évolutive": elle empêche les tortues de développer de nouvelles formes corporelles, comme des variétés dotées d’ailes ou sans membres.

Exceptions chez les tortues marines

Les tortues marines présentent de légères variations, car elles utilisent leurs membres antérieurs pour nager. En se basant sur des modèles statistiques, les scientifiques ont aussi pu estimer la taille des espèces disparues, suggérant que la longueur maximale de la carapace des tortues marines pouvait atteindre environ 2,2 mètres, une taille comparable à celle de la tortue luth moderne.

Les tortues marines ne peuvent probablement pas atteindre une plus grande taille, car elles doivent retourner sur la terre ferme pour pondre leurs ½ufs. Or les animaux plus grands y surchauffent plus rapidement, soulignent les auteurs.

Les animaux marins comme les baleines et les dauphins ou certains reptiles disparus comme les plésiosaures et les ichtyosaures n’avaient pas cette contrainte: ils mettaient leurs petits au monde dans l’eau et pouvaient ainsi atteindre des tailles bien plus importantes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Recul des prix à la production et à l'importation en novembre

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L'industrie pharmaceutique et chimique en Suisse comme à l'étranger a vu ses prix sortie d'usine baisser en novembre. (archive) (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Les prix à la production et à l'importation (PPI) en Suisse ont connu en novembre un nouveau recul de 0,5% sur un mois et de 1,6% sur un an, selon le relevé périodique de l'Office fédéral de la statistique (OFS) publié lundi.

Les prix à la production ont reculé de 0,5%, entraînés vers le bas par la chimie-pharmacie, ainsi que les métaux et produits semi-finis métalliques. Les produits pétroliers en revanche ont renchéri.

Les prix à l'importation ont pour leur part baissé de 0,4%, du fait principalement des hydrocarbures, ainsi que des produits chimiques et pharmaceutiques. La tendance a été atténuée par un renchérissement des produits pétroliers et des métaux non ferreux.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Les loyers ont continué d'augmenter en novembre

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La capitale économique du pays demeure de loin la ville la moins accessible pour les aspirants locataires. (archive) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Les loyers affichés dans les annonces de la plateforme homegate.ch ont connu des variations régionales aléatoires sur un mois en novembre. La tendance en comparaison annuelle reste en revanche à sens unique: vers le haut.

Le renchérissement moyen sur douze mois a atteint 2,8%, emmené par les cantons des Grisons (+10,5%) et de Zoug (+8,9%). Les aspirants locataires tessinois, les moins mal lotis du pays, ont vu la facture augmenter de 1,0%, selon un relevé périodique diffusé lundi par Swiss Marketplace Group (SMG).

En zones urbaines, les villes de Lucerne et Genève affichent toutes deux des hausses de plus de 5%, quand Zurich enregistre une progression de 3,4%. La Cité de Zwingli reste de loin la moins abordable du pays pour les nouveaux locataires.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Genève

Genève a célébré les 423 ans de l'Escalade ce week-end

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Le cortège historique de l'Escalade a eu lieu dimanche, pour clore le week-end de festivités et de commémoration des 423 ans de l'Escalade (image d'archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Genève a terminé son week-end de festivités de l'Escalade par le cortège historique dimanche soir. Hallebardes, chevaux et costumes d'époque ont défilé aux sons des fifres et des tambours, dans une ambiance festive réhaussée par la lumière des torches.

A 17h00, les tambours fendent le silence du Parc des Bastions, les fifres chantent: le cortège se met en mouvement. Composé de 800 personnes en costumes d'époque, placées dans un ordre bien précis, il a parcouru toute la ville pour rappeler les événements de la nuit du 11 au 12 décembre 1602. Cette fameuse nuit où les Savoyards, voisins des Genevois, les ont attaqués par surprise.

Le cortège est organisé par la Compagnie 1602, la plus ancienne société historique de Suisse, dont le but principal est de commémorer les évènements de l'Escalade. D'un air solennel, qui se fend souvent d'un sourire pour le public présent en nombre le long du parcours, petits et grands défilent jusqu'au Bourd-de-Four, premier arrêt.

Le Héraut, habillé aux couleurs de la ville, se dresse fièrement au centre de la place, sur son grand alezan. Le public se presse sur les barrières, essayant de se faire une place pour entendre le crieur incarné par l'avocat Yves de Coulon. Certains chevaux piétinent, les torches diffusent une fumée à l'odeur puissante, qui imprègne la ville.

Le Héraut clame son texte sur le souvenir des victimes de la Nuit de l'Escalade, soutenu par les huées de la foule lorsqu'il évoque les anciens soldats savoyards. "Vive Genève, vive la Suisse", conclut-il sous les acclamations. Les fifres entament le "Cé qu’è lainô", l’hymne patriotique de la République et canton de Genève, reprit par le public autant que par le cortège, qui se remet en route. Il s'arrêtera cinq fois, en passant par Bel-Air jusqu'à terminer son parcours devant la Cathédrale St-Pierre.

Le Héraut ne fut pas le seul à chanter les louanges de Genève dimanche. "J'aime Genève", a déclaré le conseiller fédéral Guy Parmelin lors d'une allocution dédiée à la Fête de l'Escalade dans l'après-midi. En saluant le courage, l'indépendance et l'unité dont les Genevois ont fait preuve en 1602, qui ont révélé, selon lui, le "tempérament frondeur" de la cité et permis de conserver "sa fibre universaliste", "une certaine esthétique de la sobriété" et "un civisme exigeant".

Le cortège en hommage aux victimes a ouvert les évènements de commémoration vendredi soir, alors que samedi soir était réservé au cortège des lampions, dont certains parsemaient encore le public dimanche. Les festivités avaient pour thème la philatélie cette année. Des timbres ont été créés pour l'occasion, vendus dans des stands dédiés.

Tout le week-end, des ateliers et des stands ont permis au public de redécouvrir l'époque de l'Escalade, tout comme les plats traditionnels, tels que le sanglier à la broche. Il était aussi possible d'explorer les passages secrets de la Ville, ouverts uniquement à cette période de l'année, comme l'étroit passage du Monetier en Vieille Ville.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Abus sexuels à Fully: marche de reconnaissance pour briser l'omerta

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Quelque 80 personnes ont participé à la marche de reconnaissance des abus sexuels qui a rallié l'école à l'église. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Une marche de reconnaissance des abus sexuels commis dans le diocèse de Sion, notamment par un ancien curé de Fully, a réuni près de 80 personnes, dimanche dans la localité bas-valaisanne. L'évêché a saisi l'occasion pour demander pardon pour les actes commis.

Cette marche a été mise sur pied conjointement par le diocèse de Sion, le SAPEC (le groupe de soutien aux personnes abusées dans une relation d'autorité religieuse) et par des descendants des victimes de l'ex-curé de la paroisse de Fully, en poste durant 48 ans, soit jusqu'à la fin des années 70. Le cortège s'est conclu à l'église du lieu où l'évêque Jean-Marie Lovey a prononcé une messe de circonstance.

Selon une dizaine de témoignages directs ou indirects recueillis par "Le Nouvelliste", l’ancien homme d'Eglise, décédé en 1983, a sexuellement abusé d’adultes et d’enfants tout en usant de son autorité dans la vie quotidienne des Fulliérans. Sur la question du nombre de victimes d'abus sexuels, le SAPEC se refuse à donner un nombre précis, tout comme le diocèse de Sion. "En matière d'abus de pouvoir et de conscience, il y en a des dizaines et des dizaines", constate, par contre, le vicaire général du diocèse de Sion, Pierre-Yves Maillard, interrogé par Keystone-ATS.

"Du temps pour libérer la parole"

"La principale attente en lien avec cette marche, c'était de pouvoir libérer la parole", explique Marc Larive, représentant du SAPEC, joint par Keystone-ATS. "Il faut énormément de temps pour parler d'abus sexuels et/ou spirituels que l'on a subis (ndlr: ou endurés par un proche), pour exprimer sa souffrance dune manière publique ou non. Leur chemin de guérison passe par la parole."

Juste avant le début de la marche, Pierre-Yves Maillard, a demandé "pardon" pour les actes commis par l'ancien curé, au nom du diocèse de Sion. Symboliquement, le cortège est parti depuis l'école de Saxé où, à l'époque, l'un des enseignants avait été chassé par le curé qui était aussi président de la commission scolaire du village. Un abus d'autorité désormais dénoncé par sa petite-fille.

"Réhabiliter sa mémoire"

L'épisode est conté dans un ouvrage de l'écrivaine valaisanne Corinna Bille. "Un texte bouleversant", avoue Pierre-Yves Maillard. "D'où notre volonté de réhabiliter la mémoire de cet enseignant."

Le diocèse "entend et croit les témoignages qu'il reçoit. Il faut que les victimes puissent parler, qu'elles soient entendues, c'est une priorité. Nous voulons tout mettre en ½uvre pour que de telles situations ne se renouvellent plus", conclut le vicaire général.

Pas tous d'accord

Ayant pris connaissance de plusieurs signalements concomitants, le diocèse de Sion avait lancé, en janvier 2024, un appel à témoignages dans le cadre de son audit indépendant sur la gestion des cas d'abus sexuels. Il invitait à se manifester toutes personnes susceptibles d’avoir des informations sur "un curé d’une paroisse de la partie francophone du diocèse, resté en poste dans cette paroisse pendant 48 ans et décédé en 1983."

Depuis la diffusion, samedi, d'une enquête du "Nouvelliste", Marc Larive (SAPEC) a "reçu pas mal de coups de fil de descendants de personnes abusées par le passé mais aussi de gens qui estiment que l'on remue (ndlr: inutilement) le passé."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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