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Suisse

Xinjiang: coup de froid à l'ONU à Genève après un succès de Pékin

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La Chine a évité une discussion contre elle au Conseil des droits de l'homme de l'ONU à Genève sur la situation au Xinjiang (archives). (© KEYSTONE/AP/MARK SCHIEFELBEIN)

La Chine a remporté un important succès diplomatique à l'ONU à Genève. Plusieurs pays occidentaux ont échoué jeudi à faire voter par le Conseil des droits de l'homme une discussion sur le Xinjiang, qui aurait constitué une première contre une grande puissance.

L'instance n'a pas approuvé un projet de décision portée par les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, le Canada, l'Australie et plusieurs pays nordiques. Celui-ci a été rejeté par 19 Etats, contre 17 qui étaient favorables et 11 abstentions. Symbole de l'importance de ce vote, la Chine et les pays africains et latino-américains qui l'ont soutenue ont largement applaudi, s'attirant les remontrances du président.

Après le rejet du renouvellement d'une investigation internationale sur le Yémen en 2021, celui de jeudi constitue un revers pour la communauté internationale. Certains disent que la crédibilité du Conseil des droits de l'homme est entachée.

L'ONG Human Rights Watch (HRW) a dénoncé "un abandon de responsabilité" et une "trahison pour les victimes ouïghoures". Mais elle relève également le nombre grandissant d'Etats qui souhaitent que la situation au Xinjiang soit abordée.

Cette réunion sur les violations des droits humains dans la province chinoise, attendue en février ou mars prochain, aurait dû constituer un suivi du rapport du Haut-Commissariat aux droits de l'homme. Celui-ci avait dénoncé de possibles crimes contre l'humanité contre les Ouïghours et d'autres minorités musulmanes.

Offensive chinoise récemment

Plus d'un million de personnes au moins seraient retenues dans des camps d'internement. Selon l'ONU, les accusations de torture, de soins contraints, de violences sexuelles dans les centres de détention ou encore de contrôle forcé des naissances "semblent crédibles".

Le Haut-Commissariat dit que ces violations sont largement répandues, alors que la Chine affirme elle lutter contre le terrorisme. De leur côté, les Etats-Unis, comme certaines ONG, parlent même de "génocide" contre ces communautés musulmanes. La Suisse a dénoncé à plusieurs reprises les crimes au Xinjiang et elle souhaitait un suivi du rapport du Haut-Commissariat.

En présentant le projet de décision, les Etats-Unis avaient tenté de désamorcer les doutes de certains Etats en affirmant que celui-ci ne "prenait pas position" sur le contenu, mais ne prévoyait qu'un dialogue. "Aucun pays, quelle que soit sa puissance, ne devrait être exempt" de la surveillance de ses droits humains, a dit leur ambassadrice.

Son homologue chinois Chen Xu a lui fustigé une ingérence dans les affaires intérieures de son pays. Il dénonce une volonté de légitimer le rapport "illégal" de l'ONU et une "politisation" des droits humains, répétant les objections habituelles émises par son gouvernement. Il a mis en garde contre de nouvelles "confrontations" et il aura réussi à rallier les pays en développement qui, selon lui, seront "demain" victimes de manoeuvres similaires.

Ces dernières semaines, Pékin a multiplié les offensives diplomatiques pour tenter d'éviter un projet de décision ou de résolution. Déclarations communes avec ses alliés devant le Conseil des droits de l'homme, conférence de presse de plus de deux heures d'une délégation du Xinjiang ou exposition controversée qui vantait la sécurité pour tous dans cette région, plusieurs approches ont été tentées.

Projet de résolution contre la Russie à l'ONU

Dans un Conseil des droits de l'homme plus polarisé que jamais, les incertitudes étaient nombreuses sur la possibilité d'obtenir une majorité avec ce projet de décision. Avant le vote, Pékin avait dénoncé le rapport comme une initiative du Haut-Commissariat sans mandat de l'instance. Selon la Chine, celui-ci multiplie les "erreurs" et les "mensonges" et montre une "instrumentalisation par les pays occidentaux".

Outre la Chine, la Russie fait aussi l'objet d'un assaut devant le Conseil. Un projet de résolution, déposé par la plupart des membres de l'UE, sera examiné d'ici vendredi. Face à la répression des opposants, un mandat de rapporteur spécial sur ce pays pourrait être lancé par l'instance onusienne.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Lausanne

Budget vaudois: coupes maintenues pour les hôpitaux régionaux

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Le Grand Conseil vaudois est toujours plongé dans sa première lecture du projet de budget de l'Etat 2026. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Grand Conseil vaudois a poursuivi mercredi ses discussions sur le projet de budget cantonal 2026. Comme la veille, la gauche a échoué à faire passer de nombreuses propositions de modifications, notamment la suppression des coupes pour les hôpitaux régionaux.

Les députés ont repris en début d'après-midi la suite de la première lecture du projet de budget (1er débat), avec plus de trois heures de discussions sur le budget de fonctionnement du Département de la santé et de l'action sociale (DSAS) de Rebecca Ruiz, déjà entamées mardi.

Un des gros sujets du jour était les coupes budgétaires prévues pour les hôpitaux régionaux et notamment les pôles santé. Après avoir annoncé des mesures d'économie à hauteur de 20 millions de francs, le Conseil d'Etat les a revues à la baisse lors de la présentation du budget 2026, à savoir une réduction à cinq millions de francs.

La gauche a voulu supprimer ces cinq millions. Mais elle n'a pas réussi à faire passer son amendement, refusé par 76 non (PLR, UDC et Vert'libéraux) contre 58 oui (PS, Vert-e-s, EP).

EMS: coupes réduites de moitié

L'autre sujet emblématique du côté sanitaire était l'effort à la contribution de crise des Etablissements médico-sociaux (EMS). Les coupes budgétaires prévues par le gouvernement étaient de quelque 14 millions. La Commission des finances (Cofin) a, elle, proposé de les réduire de moitié, à 7 millions. Un amendement socialiste a été déposé pour ramener ce chiffre à zéro. Il a été refusé par la droite.

En revanche, la réduction de 50% de la contribution aux EMS (7 millions et non 14) a été acceptée grâce au ralliement des Vert'libéraux avec la gauche.

La droite a, par contre, fait bloc et refusé de biffer les coupes dans le programme cantonal InvestPro visant à lutter contre la pénurie du personnel de la santé et à répondre à l'initiative "Pour des soins infirmiers forts". Elle a dit non à la proposition de réinscrire + 4,3 millions de francs au budget (2,8 millions pour la formation et -1,5 million pour la revalorisation de la CCT-SAN).

Les soins à domicile n'ont pas pu éviter, non plus, des mesures d'économie. La gauche n'a pas réussi à faire passer la suppression de 5,5 millions de francs de coupes.

Subsides assurance-maladie

Autre refus grâce au bloc PLR-UDC-Vert'libéraux: de renoncer à ce que les personnes au bénéfice de subsides pour l'assurance-maladie (plafonnement des primes à 10% du salaire) participent à l'effort d'économies à hauteur de 18,4 millions, à travers trois mesures, dont un délai de carence allongé d'un mois pour les primo-demande.

Un sujet aura au moins fait l'unanimité mercredi après-midi: la sous-estimation de la participation des communes à la cohésion sociale (principe de sincérité budgétaire). Elle a été revue à la hausse de 18,4 millions de francs.

Pour rappel, le projet initial du budget du Conseil d'Etat prévoit un déficit de 331 millions de francs, lequel intègre 305 millions de mesures d'économies. Ce budget sera encore adapté au terme des débats au Grand Conseil.

Ceux-ci se poursuivent mercredi soir, avec encore trois départements à passer en revue, et peut-être une demande de deuxième débat immédiate, puis à nouveau la semaine prochaine pour deux journées. Les députés ont jusqu'au mercredi 17 décembre minuit pour adopter le budget 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Les Vert-e-s déposent leur initiative solaire

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Les Vert-e-s ont déposé leur initiative mercredi à la Chancellerie fédérale à Berne. (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Les Vert-e-s ont déposé mercredi leur initiative solaire. Selon le parti, le texte est muni de 134'000 signatures. Il demande que toute nouvelle construction ou rénovation soit systématiquement accompagnée d'une installation solaire. Des exceptions seraient possibles.

"L’initiative est la solution pour protéger à la fois le climat et la nature. Elle donne un coup d’accélérateur au tournant énergétique, au lieu de retourner dans les années '80 avec du nucléaire hors de prix et dangereux", a souligné la présidente des Vert-e-s Lisa Mazzone, citée dans le communiqué.

Pour les Vert-e-s, l’initiative populaire "pour un approvisionnement sûr en énergies renouvelables (initiative sur le solaire)" est plus importante que jamais, notamment parce que le Conseil fédéral remet en question d'importants instruments d'encouragement. Le parti voit aussi son texte comme "la suite logique" de l'acceptation de l'objectif de neutralité carbone d'ici 2050.

Selon l'initiative "Pour un approvisionnement sûr en énergies renouvelables (initiative sur le solaire)", l'obligation de poser des panneaux photovoltaïques sur les nouvelles constructions ou les transformations importantes entrerait en vigueur une année après l'acceptation du texte par le peuple et les cantons. Pour les constructions et installations existantes, des panneaux solaires seraient obligatoires dans un délai de 15 ans.

La Confédération pourrait soutenir ce processus financièrement. Des exceptions seraient possibles, par exemple pour les bâtiments classés, pour des cas de rigueur, ou lorsque l'installation provoquerait des coûts disproportionnés.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Taxes US: 15% appliqués avec effet rétroactif au 14 novembre

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Le Conseil fédéral avait annoncé à la mi-novembre une réduction des droits de douane américains sur les produits suisses de 39% actuellement à 15%. La date de l'entrée en vigueur de cet accord n'était pas encore connue (image d'illustration). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Les droits de douane sur les marchandises suisses exportées aux Etats-Unis sont abaissés de 39% à 15%. L'accord entre en vigueur avec effet rétroactif au 14 novembre, date de la signature de la déclaration d'intention avec Washington, annonce mercredi la Confédération.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Taxes US: 15% appliqués avec effet rétroactif au 14 novembre

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Le Conseil fédéral avait annoncé à la mi-novembre une réduction des droits de douane américains sur les produits suisses de 39% actuellement à 15%. La date de l'entrée en vigueur de cet accord n'était pas encore connue (image d'illustration). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Les droits de douane sur les marchandises suisses exportées aux Etats-Unis sont abaissés de 39% à 15%. L'accord entre en vigueur avec effet rétroactif au 14 novembre, date de la signature de la déclaration d'intention avec Washington, annonce mercredi la Confédération.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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